Quelques jours après la mort du commandant Massoud, opposant au régime des talibans, son portrait ressort sur les écrans à Paris.
Celui qu’on appelait le lion du Panjshir, en référence à sa vallée d’origine, n’est plus. Après des années de lutte contre le régime taliban mis en place en Afghanistan, le commandant Massoud est mort, victime d’un attentat à la caméra piégée.
En voulant une fois de plus attirer l’attention sur la situation de son pays auprès de la presse, le révolutionnaire a été grièvement blessé, le 9 septembre dernier. Il est décédé des suites de ses blessures et a été enterré ce dimanche, dans sa vallée du Panshjir.
Christophe de Ponfilly, un cinéaste qui a tourné de nombreux films sur l’Afghanistan, avait réalisé à la fin des années quatre-vingt-dix Massoud l’Afghan, un portrait de cet homme qui luttait pour instaurer la démocratie dans son pays. Ce document exceptionnel, diffusé sur Arte, était ensuite sorti en salles à la fin de l’année 1998.
En hommage à ce combat pour la démocratie, le cinéma parisien Les Trois Luxembourg reprogramme dès demain le film, « pour ne pas oublier, et apprendre à savoir ». Un acte symbolique extrêmement fort pour celui qui, selon le réalisateur, « est mort pour la liberté ».
*Article rédigé pour AlloCiné et publié à cette adresse
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