Pour un oui exigeant

Il va falloir arrêter d’être timide, et affirmer un peu plus clairement les convictions du Oui. Je défends le Oui. Mais pas parce qu’on m l’a soufflé dans l’oreillette … Mon Oui n’est pas timide, mon Oui est clair, net, et engagé : en un mot, à notre image.

Je lis ci et là, dans les réactions au billet de la semaine dernière, que nous n’apporterions rien de neuf… Mais au contraire ! Nous voulons bouger, nous voulons avancer, nous voulons une Europe en rupture avec ce que nous avons connu par le passé, et qui n’est plus adapté à l’Europe d’aujourd’hui. Les tenants du Non voudraient nous faire croire que le changement serait de voter Non. Et bien désolé, mais voter Non, ce serait appliquer le Traité de Nice, autrement dit : s’enliser dans la continuité. Est-ce ça que nous voulons ? Résolument, NON.

Cessons ces enfantillages digne d’une cour de récré, arrêtons de babiller sur le nom des politiques pour ou contre la Constitution ou sur les sondages, soyons un peu plus responsables, prenons de la hauteur en nous recentrant sur le texte, car c’est bien la question qui est posée aux français.

Nous reprochons à Bruxelles d’être trop technocratique et à la commission européenne de décider toute seule dans son coin comme l’ont brocardé les souverainistes qui se sont exprimés sur ce blog, et qui réclament une Europe qui sera « décidées par les gouvernants et non par les technocrates de Bruxelles ». ?

Et bien c’est justement le Oui qui donnera ce visage à l’Europe.  Grâce, par exemple, à l’élection du Président, qui ne sera plus, comme aujourd’hui, désigné pour 6 mois et à tour de rôle, mais élu par le Parlement pour une durée de 2 ans et demi, renouvelable une fois. C’est le Oui qui donnera une véritable visibilité à l’Union Européenne.

La Constitution assure également le renforcement du rôle des parlements nationaux, l’affirmation du droit de pétition, la transparence des décisions, et j’en passe… Le texte accroît ainsi fortement le rôle du citoyen en lui conférant un pouvoir de décision, d’information, et d’influence. Ce que ne propose pas le Traité de Nice, actuellement en vigueur, et qui fera loi si le Non l’emporte.

Dire Oui, c’est se donner enfin les moyens de d’améliorer le fonctionnement actuel de l’Europe, et de rompre enfin avec une Europe vieillotte qui vivote avec des mécanismes conçus pour travailler à 6, alors que nous sommes désormais 25.

Cette Constitution nous permet d’avancer, alors pourquoi choisir de stagner ???? Pourquoi vouloir nous mettre au ban de l’Europe en rejetant un texte qui va de l’avant et qui structure l’Europe, pourquoi vouloir rester à la traîne en grommelant comme des sales gosses ???

Notre ambition pour la France, c’est d’être un moteur, une énergie dans la construction de l’Union européenne, ou de rester planqué au fond de la classe à côté du radiateur ???  Sortons de notre complexe d’Astérix, et regardons en face l’Europe dans laquelle nous vivons, et ce que nous voulons.

Notre oui, c’est celui de la rupture, du changement, de l’efficacité.
C’est un Oui dynamique, ambitieux, et tourné vers l’avenir.
Le 29 mai, Osons le Oui !

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