Si chacun a le droit d’être pour ou contre le CPE, le respect de la démocratie exige que l’on n’impose pas son point de vue aux autres.
A ce titre, le blocage des facs est intolérable. Il est inadmissible qu’en France, pays démocratiques, quelques centaines d’excités imposent leur avis à des milliers d’autres, en leur empêchant d’accéder à leur université, et d’aller en cours.
Le droit de grève existe, mais il ne doit pas être imposé. Ainsi, les étudiants grévistes n’ont pas à retirer l’accès à l’enseignement à ceux qui n’ont pas choisi de faire grève.
Mais on assiste à pire. Ainsi, les étudiants grévistes ont saccagé la Sorbonne, brûlé des livres, réalisé d’importantes dégradations.
Qu’ils aillent manifester et refusent d’aller en cours au nom de leurs convictions, c’est leur droit. Mais qu’ils foutent la paix aux autres, ne dégradent pas le matériel, et n’imposent pas leurs convictions, car là, on franchit la limite du terrorisme intellectuel.
Qu’ils apprennent donc l’article 4 de la Constitution qui dit : « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ». Et qu’en tant que grands démocrates très forts pour donner des leçons sur le droit de grève, qu’ils ont, ils commencent par respecter la loi fondamentale.
C’est pourquoi je salue l’excellente initiative des étudiants de Halte au blocage, et vous invite à signer la pétition contre le blocage des facs.
*Article écrit pour Jeunes pour le CPE et publié à cette adresse