Sarko était obligé de passer en banlieue. D’abord parce qu’il l’avait promis. Ensuite parce que tous les autres candidats ont pris un malin plaisir à s’y rendre. Sarko se devait de laver l’affront, ou du moins essayer de raccrocher les wagons.
Première tentative à Villepinte en milieu de semaine. Las, tout le monde a noté qu’il était resté 40 minutes chrono, et pas vraiment au milieu des quartiers, puisqu’il était en mairie…
Nouvelle tentative ce vendredi à Meaux, en ouverture de son meeting. Arrivé avec deux heures de retard, il a discuté avec les habitants du quartier, à l’invitation du Parlement des banlieues.
Ce fut essentiellement un dialogue de sourd, entre des habitants de quartiers ayant envie d’alerter sur leurs problèmes quotidiens, quitte à faire un peu de provoc, et un candidat ayant la tête à l’Elysée, alignant les propos démagogiques comme une récitation apprise par coeur.
Bilan : match nul… et le candidat n’a pas convaincu. Du coup, on dit qu’il n’est pas venu pour ça… Ah bon ? Mais pour quoi alors ? Ah oui, pour sa collection d’images, il lui manquait celle de Petit Sarko en banlieue. Pathétique…