Patrick Devedjian est insupportable. Après avoir été recalé de la composition du gouvernement, ce fidèle balladuro-sarkozyste a fait son petit caprice, en déclarant lors du conseil national du 14 mai qu’on pouvait « pousser l’ouverture plus loin, même jusqu’aux sarkozystes ».
Un bon mot, certes, car le maire d’Antony entendait bien avoir un lot de consolation. Non content d’être désigné Secrétaire Général Délégué de l’UMP –un poste qui aurait du échoir à Jean-Pierre Raffarin- il vise maintenant la présidence du Conseil Général des Hauts de Seine… qui aurait du échoir à Isabelle Balkany.
Espérons pour la France que les élus des Hauts de Seine en ait ras le bol de ces jérémiades insupportables, et accordent leur suffrage à un élu de terrain moins capricieux que celui qui ne sait que pleurer dans la salle des Quatre Colonnes.
Déjà qu’il est assez scandaleux que Nicolas Sarkozy fasse durer le suspense pour démissionner du conseil général –eh oui, il est toujours conseiller général, il attend le délai maximal pour démissionner pour parachuter un ami à recaser- alors si la République pouvait garder le peu d’ors qu’il lui reste et ne pas promouvoir un politique politicien de plus (ce que ne sont ni Jean-Jacques Guillet, ni Isabelle Balkany, les deux autres prétendants), ce serait plus acceptable.
Fin du suspense : vendredi prochain.