Ecolos mais pas trop !

L’écologie, le développement durable, l’environnement… autant de sujets « tendances ». L’occasion pour moi de comparer un arrondissement parisien géré par les Verts, à l’épreuve de cette thématique.

Paris 2ème. Le Maire Jacques Boutault a été élu ici par les bobos parisiens du quartier Montorgueil – Bourse, une catégorie sensible aux discours écolos. 6 ans après qu’en est-il ?

Le quartier du Sentier n’a jamais été aussi sale. Les commerçants laissent traîner leurs emballages de tissu, voire des morceaux d’étoffes, les petites mains éclatent impunément leurs bouteilles de bière au sol, déjà maculé de leurs papiers de sandwichs, et depuis la loi anti-fumeurs, les mégots jonchent les rues.

En revanche, sur simple dénonciation, un commerçant peut faire intervenir la fourrière pour libérer les places de livraison devant leurs échoppes… y compris le dimanche et les jours fériés, en dehors de tout horaire de livraison. Clientélisme électoral ?

Lorsque l’on sait le peu de cases de stationnement dans le quartier –outre les emplacements de livraison, nous avons désormais Vélib…-, et le coût de la journée au parking (26 euros pour 24h), merci pour les automobilistes et les résidants qui ont des amis banlieusards.

Autre point noir, les fameux Vélib. Depuis la multiplication des vélos, la rue Réaumur est devenu une zone ultra dangereuse. A cause de deux feux non coordonnées juste avant le boulevard Sébastopol, la zone Aboukir-Sébastopol est régulièrement bouchée.

Résultat : les deux roues, vélos et motos, passent allègrement au feu rouge… sans voir les piétons qui se faufilent entre les voitures. Et encore, ça, c’est quand ils n’empruntent pas directement les trottoirs !

Dernier point, sujet sensible, les crottes de chiens. Avant l’arrivée de la gauche à Paris, la Ville était nettoyée au moyen des moto-crottes. Les déjections des propriétaires citoyens étaient donc supprimées. Depuis 2001, il faut ramasser les crottes, et le parc de motos a été vendu. Pour quel prix et comment a été redistribué ce budget ?

Certainement pas pour améliorer les conditions de vie des « quatre pattes », dont les maîtres sont condamnés à des amendes de 184 euros, soit plus chères que la plus grave infraction au code de la route, s’ils ne ramassent pas.

En effet, aujourd’hui, la Ville de Paris est l’une des rares communes à ne pas proposer de sac de ramassage aux propriétaires canins. Résultat : soit ils ne ramassent pas –et c’est donc très sale- soit ils utilisent les sacs qu’ils trouvent, qui sont rarement biodégradables. Merci pour l’environnement ! Eh oui, on ne trouve pas de sacs pour chiens dans la grande distribution, et les sites internet qui en proposent sont souvent en rupture de stock.

Je vous passe les détails des inconvénients gastriques qui arrivent parfois à nos animaux : aller ramasser une diarrhée… ce que pouvait faire la moto-crotte ! Aujourd’hui, les chiens ne sont plus dressés à faire dans le caniveau –c’est trop dangereux pour ramasser- et donc, leurs déjections salissent encore plus qu’avant.

Il aurait peut être été plus malin de faire preuve de discernement, et de ne verbaliser que les maîtres dont les chiens salissaient les trottoirs ou places de parking, mais pas ceux qui éduquaient correctement leur chien en lui apprenant « le caniveau ». Car aujourd’hui, le chien n’a plus le droit de faire nulle part… ce qui est contre nature.

Pour toutes ces saletés, merci les Verts !

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