Passer un entretien d’embauche

De mon premier job d’été, en 1997, à aujourd’hui, j’ai passé un certain nombre d’entretiens d’embauche, que ce soit pour trouver mon premier emploi d’été, puis mon premier emploi fixe, ou entre deux expériences.

Ce que j’ai retenu de ces expériences est simple : les livres sur le sujet ne servent à rien… et encore moins les conseils du Pôle Emploi !

Pour réussir un entretien -ce qui ne signifie pas nécessairement décrocher le job- il faut parvenir à un savant équilibre entre de nombreux points.

Autant d’embûches pour certains, mais cela devient vite d’une banalité déconcertante au fur et à mesure que l’on obtient des rendez-vous. Au fil du temps, j’ai appris à ne plus stresser à l’idée d’être observée sous toutes les coutures.

Si vous n’y parvenez pas encore… Rassurez-vous, les premiers entretiens sont toujours mauvais, mais chacun se bonifie avec le temps !

L’essentiel

Le plus important est d’arriver à un entretien détendu -sans être trop décontracté- et d’avoir le sourire. Autant dire, d’avoir confiance en soi. Lorsque l’on cherche un emploi, ça n’est pas nécessairement évident : licencié, non renouvellé, ou à la recherche d’un premier emploi, ce parcours du combattant est rarement un choix. Cependant, il existe quelques trucs, qui ne s’apprennent pas, mais qui viennent avec le temps.

Tout d’abord, savoir ce que l’on veut. Lorsque l’on postule pour un job alimentaire, on est nettement moins bon. Le manque de motivation se ressent. Dès lors, si l’entretien échoue, il ne faut pas en faire un drame, puisque ce n’est pas ce que l’on voulait faire ! Il faut donc savoir prendre de la distance. A noter qu’au fil du temps, on devient même bon sur ces entretiens là, et donc potentiellement, on finit par trouver.

Ensuite, il faut savoir qui l’on est, et avoir une idée précise de nos qualités et de nos défauts, qui se verront très souvent lors de l’entretien. La clef de voûte de l’entretien est notre capacité à raconter notre parcours professionnel.

Etape par étape, il faut expliquer le poste occupé, dans le détail (l’intitulé du poste correspond rarement aux fonctions occupées, donc il faut le dire). Il est également primordial d’expliquer les raisons de chaque changement de poste, sans omettre les expériences négatives, mais en se valorisant. Au fil du temps, l’on finit par savoir justifier un licenciement. De même, il ne faut pas hésiter à parler de multi-compétences en cas de CV décousu ou de double compétence.

Les indispensables

Un recruteur jugera toujours l’aspect général de la personne, que ce soit sa tenue vestimentaire ou le premier contact. Pour le look, il n’existe aucune règle, tout dépend du poste visé même d’une manière générale, il convient de rester sobre.

Pour ma part, visant des postes de collaboratrice d’élu, je porte la tenue suivante : tailleur sombre, chemise blanche, talons de 3cm, collier sobre, coiffure simple, et maquillage très léger. Je dégage ainsi une bonne présentation tout en mettant en avant ma discrétion, une qualité indispensable dans mon métier.

Enfin, lors du premier contact, je suis toujours chaleureuse, avec une poignée de main ferme mais féminine, je regarde mon interlocuteur dans les yeux et surtout, je souris. Pour parvenir à tout cela, je me vide la tête quelques minutes avant l’entretien en prenant un café dans le bistrot le plus proche.

Et vous, quels sont vos trucs ?

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