Fin août, j’avais été repérée par un cabinet de recrutement qui a ouvert il y a un an une branche dans mon secteur, à savoir le domaine public/para-public. Mon profil les avait intéressé, et nous nous étions séparés bons amis, en nous promettant de nous passer un petit coup de fil de temps en temps, et nos voeux en fin d’année.
J’avais un bon feeling, et aujourd’hui, juste avant de passer mon entretien du jour, j’ai reçu un appel. Que j’ai décroché, puisque j’étais en salle d’attente. Tout en précisant que j’allais rappeler juste après, parce que ça ne le fait pas de répondre pour un job quand on est reçu pour un autre.
Dès l’entretien terminé, je me suis précipité sur mon portable, toute émoustillée à l’idée que le job parfait pouvait m’attendre : après tout, le bonheur, c’est simple comme un coup de fil ! Bon, faut tout de même voir, vu que c’était un slogan de France Telecom…
Consultante me présente la structure, une grosse mairie de la région, et m’indique qu’il y a plusieurs postes. Le premier consiste à gérer l’agenda du maire. Euh… 35h par semaine, même en prenant 25 pauses clopes par jour, je ne vois pas comment ça peut occuper tant de temps. Je lui explique, tout en précisant que je sais faire, mais que c’est franchement sous-dimensionné.
Consultante évoque alors un autre poste, tout en se demandant si je connais ce domaine… Bah tu parles que je connais le logement social ! C’était 40% du poste juste avant celui que j’ai occupé ! Il y a un an encore, je gérais 400 dossiers par an ! Là, je sens que Consultante est heureuse. Et même doublement heureuse… car il s’agit d’une mairie UMP. Et vu mon CV, elle pense avoir décroché THE perfect match.
Le salaire coince un peu, mais je lui explique les divers moyens qui existent -et notamment le régime indemnitaire- pour achever de la convaincre : mon profil est supérieure à celui recherché, il est donc logique que mon salaire le soit, et ça fait tout de même 6 mois qu’ils cherchent… sans trouver car ils n’ont que des profils « trop justes ». Peut être que là ils tiennent ce qu’ils veulent ?
Je rajoute un chouillas de pression, en expliquant que mon précédent rendez-vous s’est extrêmement bien passé et que j’aurai une réponse en fin de semaine… ce qui signifie que je vais peut être lui passer sous le nez.
Et là, elle met le turbo. J’ai à peine le temps d’envoyer un texto à mon Ex-Boss qui me sert de conseil -mon Pôle Emploi à moi que j’ai- qu’elle l’appelle. Bah oui, il est dans mes références… Bon, comme j’ai tout de même eu le temps de l’avoir en ligne pour lui dresser le tableau du poste et de ce qu’ils recherchent, Ex-Boss me vend à merveilles, et me rappelle pour un débriefing. Logiquement, je devrais décrocher l’entretien… Affaire à suivre !