Avant ce Rennes–PSG, on a tout lu sur l’équipe parisienne. Que l’inquiétude était au menu des dirigeants du club parisien. Que son coach Antoine Kombouaré pourrait en faire les frais dès cette semaine si le résultat n’était pas au rendez-vous, déclenchant sa colère. Après un seul match, le PSG était déjà à moitié enterré.
Certains axeront sur le match nul et pourtant ce soir, seul le score l’était : j’ai vraiment vu du beau football ! Rennes comme Paris ont sorti le beau jeu, multipliant les occasions. J’ai vu un Gameiro en forme jusqu’à marquer. Un duo La Menace Chantôme – Joli Cul Bodmer qui confirme les automatismes acquis la saison dernière. Un Menez parvenant à s’intégrer parmi ces deux là. Un Jallet en forme jusqu’à sa légère blessure.
Pour la PSG Girl que je suis, la belle surprise est venu des cages. L’an dernier, Coupet s’était blessé en début de saison, imposant au club parisien de subir pendant longtemps le cauchemar Edel. Nul doute que ses nombreuses contre performances coûtèrent le podium et la Ligue des Champions. Coupet étant retraité, le PSG a recruté Nicolas Douchez, en provenance de Rennes, et Sirigu.
Douchez étant convalescent, c’est finalement Sirigu qui occupe la cage parisienne… avec brio ! Enfin en tant que gardien parce que côté look, ça laisse à désirer. Déjà, la tenue du club ne l’aide pas : le PSG poursuit dans son trip Maya l’abeille avec un maillot noir et jaune doté d’immondes rayures. Mais alors si en plus Sirigu choisit des chaussures bleues… Rien de va plus, la fashion police est tenue d’intervenir ! Reste que ce soir, il a été magnifique. S’il a finit par se prendre un but imparable, combien d’occasions a-t-il sauvé au cours du match, parfois en l’espace d’à peine une minute ? Sirigu, el magnifico !
Alors oui, si l’on choisit de voir le verre à moitié vide, on peut s’appesantir lourdement sur la blessure de Sakho, qui privera le PSG d’un élément clef de sa défense. Ou la sortie prématurée de Jallet. Et naturellement le score de 1-1 alors que Paris avait ouvert la marque. Tous ces éléments sont bien évidemment handicapants. Mais si l’on fait preuve d’un peu plus d’optimisme, on peut aussi remarquer la progression des parisiens, la meilleure cohésion du groupe, la forme d’un Gameiro qui ne lâche rien, capable d’assurer un jeu de défense avant de planter un but moins de 30 secondes après !
N’en déplaise aux mauvais coucheurs qui aimeraient bien voir le PSG version Qatar se prendre les pieds dans la pelouse, le jeu de ce soir a montré que Paris a la ressource pour faire la différence cette année, et au minimum, accrocher le podium. Pronostiqueurs, journalistes, n’oubliez pas : Paris est magique !