Pour cette quatrième journée de Ligue 1, Paris se déplace à Toulouse, pour un match annoncé comme difficile face à une équipe qui pourrait l’accrocher. Accroché, Paris l’est :au score d’abord, mais surtout au maillot et aux mollets.
La première période est ennuyeuse au possible. Le PSG est à la peine, malgré quelques tentatives de Gameiro ou de Menez. Jolie Poupée Ménez qui, d’ailleurs, joue d’une malchance terrible lorsque sa frappe fait double poteau. Quand ça ne veut pas… Parallèlement, le TFC s’est mis en mode garçons bouchers : tâcles sur Pastore, fautes multiples sur les joueurs du PSG… L’arbitre, lui, semble ne rien voir, et omet de siffler les fautes. Il y a des jours…
Toulouse tente sa chance à plusieurs reprises, sans succès. Heureusement d’ailleurs que le TFC cafouille beaucoup devant la cage de Sirigu : la défense parisienne se fait peur. C’est désormais le TFC qui met la pression sur le PSG. Renversement de vapeur. Après une énième faute non sifflée sur Pastore, attrapé à la gorge, Toulouse finit par marquer sur corner. Une autre occasion est arrêtée par Sirigu. Fin de mi-temps en demi-teinte. Toulouse mène au score, mais l’arbitrage pose question. Goût amer.
Sur Twitter, les footix se déchaînent. C’est un festival d’anti-Kombouaré. La rumeur du remplacement du kanak par Wenger enfle pendant la mi-temps. C’est de la folie : sur le feed #PSG, il faut composer avec les footeux du dimanche, ceux qui n’ont rien compris au projet du PSG… et qui ne supporte leur équipe qu’en fonction du résultat du match. Franchement insupportable…
Mais Paris est magique, et le prouve en seconde période. Dès la reprise, Néné montre combien il a faim de buts. Le PSG accélère, et Toulouse ne peut suivre. Dès la 49ème, Ceara tente une frappe cadrée, un magnifique tir qui atterrit juste sur la ligne. Faute de vitesse, Toulouse se contente de poursuivre le massacre : Néné, puis Pastore sont touchés. Toujours pas de cartons pour sanctionner.
A la 53ème, Pastore sert Gameiro, qui tente, mais contré. Après le premier carton de Toulouse, Gameiro retente, cette fois par une frappe de 25 mètres. Paris maintient la pression, et ces occasions manquées annoncent le but à venir : ce n’est qu’une question de temps. Et c’est à la 57ème que Paris, qui domine largement le TFC depuis la reprise, égalise par une frappe de Gameiro servi par Pastore. Game Héros !!!
Paris, récompensé par son bon jeu, ne relâche pas la pression, loin de là. Malgré le jeu très agressif des toulousains. A l’issue d’un bel enchaînement avec Menez et Gameiro, Pastore s’offre même de tenter une petite frappe enroulée! Pas de doute, cette équipe commence à trouver ses automatismes dans le collectif : un pur plaisir des yeux !
Néné tente à son tour, dans une action un peu trop solo, qui part dans les étoiles. C’est le moment que choisit Kombouaré pour le remplacer par Joli Cul Bodmer, et muscler le milieu de terrain parisien. Immédiatement l’association se met en place : Pastore, passe à Bodmer, qui la donne à Menez. Cette frappe échoue au premier poteau.
Toulouse, obligé de jouer en contre, persiste dans son agressivité, et accroche Gameiro juste devant la cage toulousaine. L’arbitre siffle alors un coup franc intéressant obtenu pour Paris : tiré par Tiéné, le ballon s’envole au-dessus. Une nouvelle faute sur Chantôme nécessite la sortie du joueur. Kombouaré le remplace par Bahebek, et en profite pour remplace en même temps Gameiro par Erding.
Erding. L’homme qui valait les trois minutes. A peine entré, il est magnifiquement servi par Pastore, et offre au PSG son deuxième but. Quel symbole pour celui que l’on annonce partant à Rennes… si et seulement si Paris lui trouve un remplaçant. Et si on le gardait pour voir ce que donne son association avec Pastore ?
Pastore, justement. Deux passes décisives pour l’argentin ce dimanche, qui confirme l’énorme apport qu’il constitue pour le PSG : technique léchée, grand sens du collectif, associations fructueuses avec ses coéquipiers… Ses passes sont extrêmement intelligentes, ce qui témoigne d’une vraie capacité à analyser mais surtout anticiper le jeu dans un objectif collectif qui, associé à une vitesse de jeu, met l’équipe en nette position de marquer. Quoi qu’en disent les mauvais coucheurs, il vaut ses 42 millions : Pastore est Magique !
Cette fin de match est un festival. Toulouse étant aux abonnés absents, Paris continue de sortir le grand jeu. Et c’est Jolie Poupée Menez qui, sur le fil, contrôle de la poitrine la balle servie par Erding, et offre un troisième but au PSG. Voilà qui permet à Paris d’accrocher le podium, en remontant à la troisième place du classement.
Je suis bien d’accord avec toi, c’est pénible les gens qui supportent une équipe que si elle gagne. Soit on aime son équipe tout le temps et y’aura des moments durs comme des meilleurs, soit on est pas un vrai supporter.
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J’aime beaucoup le passage sur les footix du dimanche :p
Erding est peut etre la recrue que paris attend
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