Une fois par an, c’est la fête de la blogueuse Foot, avec le match Paris-Brest. L’occasion de faire tout un tas de métaphores pâtissières… alors comptez sur moi pour ne pas me priver d’en rajouter une couche !
Soyons honnêtes, ce match n’aura pas été du gâteau : les brestois n’avaient pas l’intention de laisser leur part aux parisiens… et ils se sont vraiment bien battus.
Côté Paris, ça avait plutôt bien démarré : jeu rapide, bonnes combinaisons notamment entre Bodmer et Pastore, Pastore et Néné, gestes techniques plaisants, forte envie de Game Héros… Même Pastore tentait sa chance ! Ces frappes, hélas, rencontraient de la résistance du côté de la cage brestoise. On le sentait, le but était tout près de rentrer. Tellement que le Parc était en transe ! Et puis le soufflé est retombé. Paris s’est mis à jouer mou. Néné a joué son coup franc trop tendu, la balle n’est pas retombée comme il l’espérait. Le jeu s’est désorganisé. C’est devenu un gros gloubiboulga assez illisible…
Brest n’a pas eu le pénalty qu’elle méritait… Paris non plus lorsque quelques minutes plus tard, Menez a été sanctionné pour simulation. Honnêtement il me faudrait le replay pour en juger. Bad mojo oblige, Tiéné a fait son Tiéné. Et Brest a repris du poil de la bête. Face à un Camara absent, seule la frappe non cadrée aura permis d’échapper au tonnerre de Brest. Sakho, Saakho reviens, parce que la défense, elle a besoin de toi…
J’ai commencé à m’ennuyer. Et quand je m’ennuie, je passe en mode girly. Avec Fashion police intégrée. Alors chers Footeux, j’en profite pour vous poser LA question Fashion qui me turlupine depuis la reprise : pourquoi Game Héros met-il des bretelles à son slip ??? En d’autres termes, c’est quoi ces petits élastiques, là ?
Lorsque j’ai remonté les yeux vers les joueurs, j’ai vu MON Joli Cul Bodmer se planter lamentablement, en tirant au dessus malgré une jolie passe de Pastore. Qui lui, a vraiment des yeux derrière la tête. Heureusement mon Joli Cul s’est bien repris dans son jeu avec Néné mais hélas, le portier brestois aura encore mis fin à nos espoirs. Ainsi c’est achevé la première période : sur un score nul… ce Paris Brest me laissait vraiment sur ma fin.
Et là, encore une fois, j’ai eu honte. Qu’on puisse être déçu de cette première partie de jeu, c’est une chose. Mais que les Footix se mettent à siffler le PSG lorsque les joueurs rentrent au vestiaire… On est loin du fair-play et du soutien que les vrais supporters portent à leur équipe. Franchement, ces comportements m’écoeurent. Surtout que s’ils connaissaient par cœur leur petit PSG illustré –ils ont besoin d’images pour capter- ils sauraient que depuis la reprise, Paris n’a jamais mené au score à la mi-temps. Enfin pour cela, encore faudrait-il qu’ils sachent compter jusqu’à deux. Comme deux périodes de jeu.
A la reprise, Canal Plus nous a appris qu’Antoine avait demandé aux joueurs plus de rapidité. Ouhhhh, il fallait au moins consulter l’oracle pour sortir une telle info ! Deux minutes plus tard, Antoine a confirmé lui-même au micro qu’il demandait moins de précipitation et plus de solidité AVANT de se projeter vers l’avant. Moins de cafouillage, quoi. Z’avez vu que je l’appelle Antoine ? Oui, je me suis mise au name dropping. Parce que je suis une princesse. Une princesse du PSG.
Dès la reprise, Paris montre de l’envie, même si l’équipe peine encore : Game Héros est en mode pitbull, et Jolie Poupée Ménez nous fait un festival. Un brestois se prend une gamelle qui me fait exploser de rire –pardon, toussa toussa- et Game Héros croise un peu trop sa frappe… L’angle trop fermé ne lui permet pas de conclure. Corner pour Jolie Poupée Menez, frappe de Pastore, dans les bras du gardien. C’est le moment que choisit le Petit Suisse Lugano pour déconner, mais on apprendra finalement plus tard que cette tournée de pastis n’est pas pour lui mais pour Matuidi.
Néné enclenche le mode fusée, sans succès. Lugano est finalement averti : coup de chaud pour tout le monde car à ce moment là, on pense tous encore qu’il s’est pris un pastis et qu’on va finir à 10… Mais non. Pfiou ! Brest bénéficie d’un coup franc détouné par Joli Cul Bodmer… qui poursuit ses efforts à la 65ème lorsque Néné lui passe ENFIN la balle, centre vers Game Héros mais c’est loin, et la frappe de Jolie Poupée Menez est à côté. Je reviens une seconde sur Néné, qui gagnerait franchement à jouer moins perso et passer plus rapidement la balle…
Et c’est à la 68ème que Pastore délivre enfin le PSG, avec un but que personne n’attendait là : sur une passe décisive de Menez, il élimine deux défenseurs, ajuste, et bang ! Paris ouvre enfin le score. DE quoi démultiplier l’envie de Game Héros, le gladiateur, qui n’hésite pas à faire face à 5 défenseurs. Il n’en sortira pas vainqueur, mais quelle faim il a ce Gameiro ! Jolie Poupée Menez tente encore une frappe qui vient mourir sur le second poteau, puis laisse sa place à Sylvain Armand. Un vrai petit plaisir en fin de match que de retrouver ce joueur blessé depuis la reprise. De quoi redonner des espoirs à la défense parisienne, qui fait encore défaut.
Jolie Poupée Ménez sort sous les applaudissements du Parc, en juste rétribution de ses nombreux efforts, et de la passe décisive qui mena au but de Pastore. Bodmer sort à la dernière minute de jeu, remplacé par le petit Bahebeck. Brest tente une dernière offensive, arrêtée par Sirigu, magistral ce soir.
Le match s’achève sur le score de 1-0 au bénéfice des parisiens, dans un parc en folie, où résonne l’hymne du PSG. A noter que c’est –toutes compétitions confondues- la cinquième victoire consécutive du PSG. Ca n’était pas arrivé depuis 2003. Paris est donc quatrième ce soir, dans un mouchoir de poche avec Toulouse (5ème) et Lille (3ème), à un point de Lyon (2ème) et seulement deux du leader Montpellier.
Si ce match aura finalement été équilibré et plaisant –les deux équipes ont joué- j’ai tout de même deux petites revendications de nana. Premièrement, merci aux joueurs de prendre note qu’à la fin, il faut retirer vos maillots. On aimerait bien en profiter. Deuxième revendication : devenir la prof particulière de Jolie Poupée Ménez. Possibilité de paiement en nature. Parce que sérieusement, il ne faut vraiment pas qu’il parle. La preuve par l’exemple: « Si on jouerait un peu plus simple ». Franchement, ça tue le mythe. Jérémy, laisse toi aller… Viens je t’emmène conjuguer des verbes, survoler les différents temps, découvrir la grammaire ! Bah quoi ?
Enfin comment terminer cet article sans souhaiter un très bon anniversaire à La Menace Chantôme, qui n’était pas sur la feuille de match ce soir en raison de sa blessure. Espérons que pour ses 24 printemps, il aura savouré ce Paris-Brest !