Paris(iens) en colère

TrocaCe lundi 13 mai devait être un jour de fête pour la présentation du très moche Hexagoal, dûment gagné par nos vaillants parisiens.

Le peuple rouge et bleu était convié à fêter ses héros place du Trocadéro, puis sur les ponts enjambant la Seine. C’était avant. Avant que tout ne dégénère.

Depuis, les supporters parisiens sont traînés dans la boue par la France qui avale ce que disent les médias pour mieux le recracher, sans aucun recul. Ce discours d’incultes de la planète football, qui mélange allègrement curieux, supporters, ultras, hooligans. Des catégories qui n’ont pourtant rien à voir entre elles. Mais peu importe, brûlons le PSG, maintenant qu’il a gagné…

J’étais au Trocadéro. Avec mon maillot du PSG et mon petit drapeau parmi les dizaines que j’ai pu récupérer au Parc des Princes tout au long de l’année. Et mon écharpe de la Ligue des Champions, au fond de mon sac. En tenue de supportrice fière de ses couleurs rouge et bleu. Et Fred.

Je suis arrivée vers 17h45. A 18h, Fred et moi étions à mi-chemin entre la statue du centre de la place et le podium. Nous avions conscience qu’il ne fallait pas aller trop devant, pour éviter de finir écrasés contre le podium lors des mouvements de foule qui accompagneront la présentation du trophée. Autour de nous on se checke, on se rappelle les consignes de sécurité : en cas de vague, pousser dans le sens opposé le plus fermement possible. Cela s’appelle une « vague inversée ».

Il fait beau et malgré l’hiver qui dure, on a chaud, au centre de la foule. Je range ma veste en jean dans mon sac à dos. La foule se fait plus dense. Régulièrement, on se fait de l’espace, pour garder de quoi respirer. Un premier constat s’impose : peu de vrais supporters parmi les présents, et encore moins d’ultras. Comment le sait-on ?

Lassés d’entendre hurler « Marseille on t’encule » ou « Les frères Ayew sont des salopes », on commence à se douter que le public ne connaît pas bien le PSG. Parce que quitte à crier « enculé », on aurait pu s’attendre à des noms d’oiseaux visant M. Thual (ndlr : l’arbitre qui a un peu abusé du rouge à Evian). Alors, on lance le test magique : Ville Lumière. Notre hymne. Notre rituel : chanter en tenant bien droit notre écharpe au dessus de nos têtes. J’en ai compté à peine dix. Et une centaine de voix, seulement. Clairement, ce public n’avait rien d’ultra. Les ultras, eux, respectent Ville Lumière. Tous.

Alors que les joueurs se font attendre, tout à coup, l’impensable se produit. Un gamin se met à escalader un échaffaudage. Dans la foule, c’est la stupéfaction. D’un coup, l’ambiance se glace : tout le monde tremble à l’idée que ce jeune ne se tue. L’inconscient continue sa montée. C’est long. Très long. Une bonne demi-heure. Rien ne se passe. Personne ne vient tenter de le récupérer. Paradoxalement, c’est normal : lui courir après sur la structure n’aurait que présenté plus de risques qu’il ne panique et finisse par  s’écraser au sol.

C’est de cet événement complètement fou qu’est parti le reste de la soirée. Ce sentiment d’impunité de ce jeune fou a déclenché les ardeurs d’autres demeurés. C’est ainsi qu’on a vu une cinquantaine de personnes envahir le même échaffaudage. Envahir un échaffaudage. Dans une fête du foot. Plus de 20 ans après le drame de Furiani. Oh, ceux qui étaient dessus n’ont pas connu Furiani. Ils n’ont pas comme moi vu la tribune s’écrouler en direct sur TF1. Ils n’ont pas pris conscience que la structure pouvait s’effondrer, et les tuer. Rien que ça, c’était une honte. Dans la foule, le public répétait inlassablement son incompréhension. Peu à peu, on ne s’est plus vraiment senti en sécurité…

Parce qu’évidemment, cette question simple se pose : pourquoi l’accès à cet échaffaudage n’avait-il pas été sécurisé ? C’est la base, n’importe qui ayant des notions de sécurisation de l’espace public le sait. Sur ce point, la Préfecture de Police de Paris a commis une faute grave. Or c’est de ces actes que partent la suite des événements. Quelques minutes plus tard, c’est la tribune de presse qui est envahie. Les journalistes déguarpissent. Lorsque je me retourne, j’ai la surprise d’y voir installé des gens normaux, familles et bourges, côte à côte avec les racailles. Comme s’ils avaient pris leur Bastille. Flippant.

Ca ne s’arrête pas là. Les joueurs sont désormais en train d’arriver. Dans la foule, les inconscients incapables de maîtriser le matériel qu’ils utilisent sentent bien qu’ils peuvent se lâcher. Ils ont un sentiment d’impunité. Alors, les fumigènes craquent de partout. Lancés par des ultras ? Depuis quand faut il être un ultra pour craquer des fumis ??? Au moment même de l’arrivée des joueurs ? Désolé, j’ai un peu de mal à croire qu’un ultra manque à ce point de respect non pas au club –ça oui, tout le temps, c’est leur crédo depuis l’arrivée des qataris parce que la Prince leur a dit non- mais jamais aux joueurs.

Stratégiquement, j’ai mis mon sac à dos devant moi. Pour éviter d’être écrasée contre ceux de devant en cas de mouvement de panique. Le premier fumigène que je respire vient de s’écraser  pas loin de nous. Fred et moi avons un peu de mal avec les fumées, mais on tient bon : les joueurs sont là. On veut les voir. On a bravé la foule pour cela. Alors, on reste.

Le second, dans la même minute, est aux pieds de Fred. Il shoote dedans machinalement pour l’éloigner de nous. On se rendra compte après qu’il avait bien le fumi aux pieds, ses chaussures étant bleues. La fumée montant, on se prend tout le contenu dans les narines. Passionnés de foot mais pas complètement fous, on décide de fuir.

Si j’avais imaginé que je fêterais le titre en tournant le dos à mes joueurs… Mais notre sécurité l’impose : il faut partir. Le visage bleu, on tente de se frayer un chemin. C’est compliqué. Ce que vous n’avez pas vu car les caméras n’ont pu le filmer, c’est que la moitié de la place a fait comme nous. Un beau bordel, mais dans une ambiance respectueuse. Notamment pour les blessés et les enfants.

Là, première avenue bloquée par les CRS. Deuxième avenue, idem. Métro, trop dangereux. Troisième avenue, après avoir ramé sur les ¾ de la place : possible de passer via un goulot d’étranglement. Bref, jusqu’au bout de l’évacuation, notre sécurité aura été en danger.

Et ce serait de la faute des supporters ? Non. C’est de la faute de l’organisation, à commencer par les pouvoirs publics. Cette place était trop petite, et le dégagement impossible. Il aurait fallu interdire de laisser pénétrer des objets dangereux. Ne pas distribuer de drapeaux dont la hampe, bien qu’en plastique, constituait un dangereux projectile, mais aussi, tout simplement, un danger dans une masse compacte. J’ai d’ailleurs préférer larguer mon drapeau que de blesser quelqu’un dans le rush de l’évacuation.

Arrivés avenue Georges Mandel, nous avions encore beaucoup à faire pour fuir. Surtout ne pas remonter vers les Champs. Rejoindre la Seine, et par les petites rues. Je me souviens avoir dit à Fred de nous éloigner d’une supérette. Premier arrêt dans un café cossu, pour nous rafraîchir, et laisser passer le gros des troupes. Mais surtout, prendre le temps de Facebooker, Twitter, répondre au sms de nos proches qui s’inquiétaient pour nous.

Nous avons ensuite pris la direction du Pont de l’Alma, pour rejoindre d’autres supporters pacifiques. Des vrais. Des gens en maillots et drapeaux, qui savent vous citer la liste intégrale des joueurs du PSG including Siaka Tiéné. Des mecs qui ont connu Edel et Jean-Eudes Maurice. Ouais, gars. Je sais que je te parle chinois. Les vrais savent. Et vouent un culte à Sirigu , Maxwell, Thiago Silva, sans oublier notre Sly Armand…

Et là, stupeur. Comment la Préfecture de Police a pu valider l’idée stupide de remonter la Seine en bateau ??? Des ponts, on peut en jeter des conneries… Des fumis, des canettes, et peut être même les baraques à frites qui avaient été installées au milieu du pont. Surréaliste. Tu m’étonnes que la croisière a été annulée… bien trop dangereux sur des ponts non sécurisés.

22h00. Je suis enfin chez moi. Après avoir été dévisagée dans le RER par des voyageurs apeurés. Par moi ? Une fille ? Dont le calme ne faisait aucun doute ? Ah mais voilà, l’habit fait le moine, les médias ayant désignés les supporters du PSG comme « coupables »…

Les images s’enchaînent. Les propos insultants aussi. Ces commentateurs, qui n’étaient pas là, expliquent en long, en large, et en travers, que parce que 4 écervelés ont déployés une banderole « Liberté pour les ultras », c’est de la faute des supporters. Sans la moindre analyse. Pourtant, il est techniquement compliqué d’être un ultra quand on a entre 16 et 20 ans…

Mais qui était donc au Trocadéro ce lundi ?

Des familles, des enfants, des femmes, des supporters pacifiques qui ont fui dès les premiers jets de fumigènes, le confinement rendant impossible de supporter ces fumées en pleine figure. Ceux qui avaient des écharpes les ont relevées prudemment pour se protéger, tout en craignant de passer pour des hooligans.

Qui restait-il sur la place du Trocadéro, après la fuite du peuple parisien ?

Des hooligans et des casseurs. Non, pas des supporters. Il restait ceux qui voulaient en découdre. Des hordes venues d’on-ne-sait-où, car non, je ne tomberai pas dans le cliché raciste, mais oui, on peut dire à leur vocabulaire qu’ils venaient de lieux où l’on parle plutôt un français peu châtié et où manifestement, on ne connaît pas bien la liste des joueurs du PSG. Ceux-là portaient un maillot ? Ca n’en fait pas des supporters… Ils portent le maillot du PSG comme ils portent des Nike !

Ce qui est plus inquiétant, au-delà d’avoir voulu en découdre avec les forces de l’ordre, c’est leur volonté de tout raser sur leur passage, dans la ville. De casser des vitrines. Hier soir tard, un twittos débilos se vantait d’avoir cassé une Porsche. D’avoir passé sa rage sur un signe extérieur de richesse ? Et si tout ça cachait une gigantesque crise sociale ?

Et si pour cacher tout ça, les politiques préféraient faire du PSG un bouc-émissaire, plutôt que d’assumer la réalité politique et sociale d’un pays profondément fracturé et dévasté par plusieurs années de crise, dont certains territoires payent le prix fort ?

Parce qu’oser dire que tout ceci n’était pas prévisible alors que la veille, il y a eu de la casse sur les Champs-Elysées, c’est un peu court, Monsieur le Préfet de Police. Si vous le pensez réellement, un petit bilan de compétences s’impose car justement, vos fonctions incluent de le prévoir.

C’est à vous et à vos services de renseignements d’étudier les déplacements de population en direction de la capitale lors d’un rassemblement festif.

C’est encore à vous de faire la différence –aisée- entre les casseurs d’hier et ceux que vous appelez les ultras. Pas vraiment le même look et encore moins les mêmes codes vestimentaires.

C’est enfin à vous de ne pas laisser de brèches comme cet échaffaudage, ou d’éviter de valider un déplacement sur un fleuve avec potentiels jets de projectiles sur des ponts non sécurisés.

Bande de Bisounours, votre incompétence a gâché notre fête et celle des joueurs. Assumez !

19 réflexions au sujet de « Paris(iens) en colère »

  1. La préfecture de Police a sa part de responsabilité mais le club aussi. Pour connaitre un peu mieux l’OM que Paris, la bas il y a un monsieur sécurité (Cazademon) qui planifie tous les déplacements de supporters, qui a parfaitement consciences des risques et c’est son boulot de discuter avec les préfectures.
    Dans des cas pareils, il faut que le club ET la préfecture de Paris travaillent ensemble. Choix du lieu, dispositif mis en place, tout aurait pu être mieux fait. J’ai envie de dire tous coupables.
    Mais quoi qu’il en soit, dommage que cette fête soit gachée. A charge aux supporters (récents ou anciens) de fêter ça dignement au Parc samedi pour le dernier match de la saison.

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  2. Je ne suis pas un fan invétéré de football et encore moins un fan du club de la capitale (je réside pas loin du grand rival).

    Cependant, je reste médusé, à la lecture de ton billet, du manque de préparation de cet évènement et surtout, de la posture prise par le préfet de police et le ministre de l’intérieur quand à l’éventuelle anticipation de ces « émeutes » (c’était « imprévisible » il paraitrait).

    Je pense qu’effectivement, vu les proportions que peut prendre de petites manifestation à Paris, les risques d’une « communion populaire » comme la remise du sacre de la L1 dans une ville de 12 millions d’habitants auraient dût être mieux anticipés.

    Rien que l’affaire de l’échafaudage laisse de grands doutes quand à la qualité des personnes qui ont préparé cet évènement.

    C’est dommage pour le football, dommage pour ton club favori et dommage pour les supporters.
    Ce qui est incroyable c’est que les pouvoir publics tentent de s’en sortir sans égratignures…

    Ce n’est qu’un fiasco de plus après tout…

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  3. la tristesse…
    En arrivant sur la place vers 18h, celle ci était complètement bondée ! Nous cherchons avec un ami un bon endroit pour voir le mieux… nous faisons le tour, puis passons au centre… et la deja des mains s’approchent de mes poches et de mon sac a dos…  » il y a pas que des supporters ici… » certains sont venu se remplir les poches… on remarque deja beaucoup d’endroit pas ou peu sécurisé sur cette place. un échafaudages sur un immeuble ( heureusement personne ne l’a pris car pas du tout protégé, l’échafaudage sur le musée, l’entrée du cimetière de passy…
    on se déplace donc vers l’avenue Paul Doumerc, la ou est arrivé par chance le car, il s’arrête. on profite du moment de communion avec les joueurs, on se dit qu’on a de la chance! Il repart et se rapproche de la place… on suit le car mais beaucoup de personnes se rapprochent…, il tourne pour descendre en bas du Troca, et la, une troupe de CRS nous pousse pour ne pas passer et laisser le car aller en bas du troca afin d’y deposer les joueurs calmement. il n’ont pas tenu 30 secondes face a la vague…
    à ce moment la je me suis écarté… je me suis dis que ces quelques minutes avec les joueurs seront les meilleurs que je puissent avoir, et que la suite ne serait que galere ! Si les services de l’ordre ne pouvait pas assurer l’arrivée des joueurs, qu’est ce qu’il en serait si il y avait un problème ! on est donc rentré en scooter voir à la tv ce qu’on pouvait approcher… on ne pensait pas voir nos craintes se produire en 10 fois pires…

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  4. « car non, je ne tomberai pas dans le cliché raciste », hum, un peu quand même.
    En dehors de ça, je suis assez d’accord avec l’idée que ça puisse être autre chose que des supporters enragés ou des hooligans, mais plutôt le résultat d’un climat social tendu.
    J’avoue, moi-même, et certainement parce que je suis une chômeuse de banlieue, (sans vouloir aller jusqu’à la violence, heureusement), avoir été assez heureuse de savoir que tout cela s’était passé dans le quartier de Paris le plus fortuné. Car pour moi il est temps que les riches sachent qu’ils jouent avec le feu en jouant avec le peuple.
    Je pense que malgré les amalgames qui peuvent se faire, on est nombreux à supposer, ou à savoir, que ce qui s’est passé n’a rien à voir avec le foot.
    Cela dit, il faut avouer que c’était une idée vraiment stupide de convier tout le monde au Trocadéro et ensuite sur la Seine, j’y ai pensé dès le matin quand je l’ai entendu à la radio.
    D’abord, ça m’a donné l’impression qu’il ne s’agissait pas de football, mais de je ne sais quelle armée qui arriverait en sauveuse de sa patrie. Ca m’a paru tellement disproportionné. Mais bon, je n’aime pas le foot, et encore moins le fait que les Qataris aient investi dans ce club (et un peu partout en France), et encore encore moins l’idée que les footballeurs soient payés des millions pour marquer trois buts par an (d’accord j’exagère, mais je l’ai dit je ne suis pas fan).
    Je suis sûre que Beckham n’est venu que parce que sa femme devait être toute contente de pouvoir arpenter la ville lumière et faire du shopping sur les Champs.

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    • Je ne sais pas pour qui tu te prends à penser à ma place pour dire « un peu quand même », et je trouve ça assez détestable. Dommage car le reste de ton commentaire est intéressant.

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    • tu ne connais pas le foot et sa passion!!! tu es au chomage et c’est la faute du PSG et des riches.. et donc tu es contente que des casseurs viennent foutre le bazar! je comprends mieux pourquoi tu es au chomage… et les quataris investissent en Francse sinon tu aurais pas de quoi profiter des allocations familiales et deverser ton racisme puant sur cet article

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      • Hum, tu es un petit drôle…
        1/je ne suis pas au chômage, mais le mépris avec lequel tu traites les chômeurs me semble révélateur
        2/ce texte n’a rien de raciste, il est temos de retourner apprendre à lire. Peut-être que ton inconscient te joue des tours ?
        Ciao…

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      • Dans ce cas toutes mes confuses :-) je valide depuis les transports donc je n’ai pas le fil. Pardon de mon incompréhension.

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    • OMG ! Tu reproches le coté cliché et raciste de ce très bon bulletin. Ton commentaire de 15 lignes en est truffé.
      « avoir été assez heureuse de savoir que cela se passe dans le quartier le plus fortuné ». 80% de ses habitants sont des retraités ou des cadres qui sont certes mieux payés que toi mais qui restent des sbires de ces multinationales.
      « Je n’aime pas le foot encore moins le fait que les qataris aient investi dans ce club ». Developpe ! C’est quoi tu n’aimes pas chez les qataris ?
      « Beckham n’est venu que pour que sa femme fasse du shopping sur les champs » lol… là je pense que y’a meme pas besoin de commenter.

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  5. Ce qui me dérange ici et ailleurs c’est que tout le monde rejette la faute (supporters, clubs, dirigeant, prefet de police, politiques) sur ceux qui auraiten du prévoir que ça allait mal se passer. Comme si c’était inévitable.
    Ce n’est pas que tout le monde cautionne ce qui c’est passé, sinon on n’en parlerait pas, mais que de toute façon on n’en attendait pas moins des personnes venus assistés à la remise du prix et qu’en conviant les supporters à faire la fête ca ne pouvait que mal se passer.
    Moi ce qui m’embête c’est qu’on ne peut pas réunir quelques milliers de personnes à Paris sans une horde de CRS et de policier pour contenir la foule excitée.
    La remise du prix au PSG n’est qu’un prétexte.

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  6. Très bon bulletin !
    J’ai adoré le passage sur Ville Lumière. Oui ! tous les ultras le respecte.

    Juste surpris et donc un peu décu que vous trouviez le commentaire de Juliette « intéressant »

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    • Juste pour expliquer vite fait : j’ai trouvé « intéressant » que cette personne se lâche carrément sur sa manière de penser, qui vient un peu confirmer ce que je ressens sur la fracture sociale, sans pour autant partager cette position :-)

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  7. La faute est entièrement imputable au préfet de police qui n’a pas pris conscience de ce qu’engendré un tel évènement. Certes le PSG a proposé le Trocadero mais le préfet de Police devait soit admettre que ce site n’étais pas sécurisable pour tant de personne et donc refuser la demande du PSG, soit l’accepter, comme il l’a fait, et dans ce cas assurer la sécurité du site.
    Quand on voit que ce fameux échafaudage n’était pas sécurisé, c’est quand même abérant et honteux!!

    Bref cette fête gâchée donne un sentiment de bâclage sur l’organisation et les conditions de sécurité. L’idée était géniale mais peut-être trop rapidement mise en place ( en milieu de semaine ou après le match de ce we par exemple histoire de planifier les détails)

    Quant aux détonateurs, il est bien entendu que ce ne sont pas les Ultras qui en sont à l’origine mais des casseurs qui n’ont rien a voir avec le foot et le psg. Les mêmes que l’on retrouve a chaque défilement où la casse est présente.

    Le raccourci facile et puant des journalistes et des ignares qui veux que ce sont les anciens supporteurs bannis du parc qui ont déclenché cela me fait gerber.

    Arrêtons de faire exprès de tout rejeter sur le PSG et ses supporteurs, et confessons enfin que tout cela est d’origine sociale !

    Et pitié arrêtons aussi de tout mettre sur le dos des footballeurs et du foot buisness!
    Si nos jeunes sont débiles, n’est ce pas parce que nous leur montrons de la débilité quotidienne via des emissions télé qui ne véhicule aucune notion de civisme, de tolérance et de respect? et cela même sur toutes nos « grandes chaines »?

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  8. Ping : PSG: Revivez le live du lendemain des incidents du Trocadéro | OFFF.net

  9. aux champs élysée la coupe de france s’était très bien passer ! aucun débordement et surtout aucun policier !
    le car des bleues a descendue toute l’avenue des champs élysée sans problème

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  10. Ping : Champion mon frère ! | Ze FML

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