Après les événements de ce lundi au Trocadéro, le peuple rouge et bleu avait à cœur de faire une vraie fiesta au Parc des Princes ce samedi pour le dernier match de la saison.
Le club avait également annoncé avoir les mêmes intentions, et demandé aux supporters de prévoir de rester à l’issue du match. J’y étais. L’occasion de vous montrer cette belle soirée, côté tribunes. En rouge et bleu, allez !
19h15. La foule s’amoncelle devant l’entrée officielle du Parc, pour accueillir les joueurs. Le bus arrive enfin.
Pour la dernière fois de la saison, le public accueille ses joueurs à la maison. La foule est impressionnante. C’est de la folie.
19h30. Les portes ouvrent enfin pour laisser entrer la masse des spectateurs, venus à l’avance, suivant ainsi les conseils donnés par le club. Hélas, l’accueil au Parc n’est toujours pas à la hauteur. La marée humaine s’entasse, sans pousser, mais est-ce digne d’un club aux prétentions européennes ? Non.
Un italien s’insurge, dans sa langue natale, et réclame que l’UEFA s’en mêle. Je lui réponds dans la langue de Dante, et s’engage un dialogue qui dévie très vite sur le foot. Il est milanista, et regrette que je sois Juvenista. Je le chambre sur notre 31ème scudetto, c’est si bon…
Je passe difficilement le contrôle de sécurité, très long, mais on s’y attendait. Une crêpe plus tard, je suis à ma place d’abonnée. Dans les travées, l’ambiance est bon enfant. On sait déjà que cette fête là n’aura rien à voir avec le fiasco du Trocadéro. Ici pas de casseurs. Des virages à la présidentielle, tout le monde est là pour faire la fête.
20h10. Le speaker du Parc lance un obscur DJ absolument nul. Le rap qu’il crache est d’un niveau assez bas. Je coche « Nike ta mère la pute » sur mon Bingo Rap. Mouais. Vivement que ça se termine.
20h30. Sous l’ovation du public, les joueurs font enfin leur entrée, habillés de T-shirts en hommage à Nick Broad, rappelant que ce titre est aussi le sien. Merci à eux, nous non plus on ne l’a pas oublié. La plupart des joueurs ont teinté leurs cheveux en rouge et bleu, couleurs du club, ou en bleu-blanc-rouge pour le titre de champions de France !
Nicolas Douchez, qui n’est pas sur la feuille de match, s’échauffe avec deux drapeaux, tout comme Sylvain Armand. Même Giovanni Mauri, adjoint d’Ancelotti et réputé pour ne pas rigoler, s’amuse avec un drapeau. Ambiance !
A intervalles réguliers, le speaker rappelle aux spectateurs qu’ils sont invités à rester à la fin du match. Dans le même temps, les équipes du Parc distribuent les fameux confettis que le public doit lancer à l’entrée des joueurs. Sans oublier d’agiter les petits drapeaux positionnés sur les sièges. C’est marrant d’ailleurs, de voir les footix se jeter sur le matériel du supporter. Au lieu de se rendre à leur place et y trouver un drapeau, ils font le tour des travées pour en piquer le plus possible.
Placée en tribune A, je découvre avec stupeur que mon voisin abo n’est pas là, ni son fils. Et je me retrouve à côté de 4 bons gros Footix bien flippés de nous voir remuer.
C’est-à-dire, chanter et agiter nos drapeaux, tout en dansant un peu sur la musique que crache les haut-parleurs.
Euh, on n’est pas au théâtre… Et rien ne va non plus leur arriver ! Ils regardent, éberlués, la tribune Boulogne. Et s’étonnent que je puisse connaître parfaitement n’importe quel chant. Me regardent très bizarrement quand j’hurle un « Ta Gueule » au mec qui lance « Il est mort le Parc des Princes », alors que mon pote de derrière lui répond « T’as qu’à chanter, connard ! ». CQFD. Dans notre tribune, les abos n’aiment pas trop le cinéma des vrais-faux ultras…
Nos footix, eux, sont perdus. D’ailleurs, ils ne comprennent pas nos vannes sur Siaka Tiéné.
Ils ne savent probablement même pas qui c’est. Ni même que ces précieuses minutes jouées par Tiéné lui permettront d’être officiellement champion.
Peu importe, la fête devrait permettre de leur montrer que le peuple rouge et bleu ne correspond en rien à ceux qu’on a vu casser au Trocadéro.
20h55. Le PSG accueille ses anciens champions. Les joueurs ayant remporté les deux précédents titres, en 1986 et 1994, foulent à nouveau la pelouse du Parc des Princes.
Parmi eux, Georges Weah, Vincent Guérin, Alain Roche, Antoine Kombouaré, Laurent Fournier, Raï, Daniel Bravo, Daniel Ginola, Francis Llacer, Michel Bibard, Omar Da Fonseca, Robert Jacques, Thierry Morin. Dominique Rocheteau (cadre de l’AS Saint-Etienne) et Joël Bats (entraîneur des gardiens de Lyon) ont de bonnes excuses pour être absent. Mais il manque également Luis Fernandez, Safet Susic ou encore Bernard Lama.
Tous ces champions semblent heureux de revenir dans leur jardin, et arborent les écharpes Parisiens & Champions, sous les ovations du public. Alors qu’ils se préparent à se rendre au centre du terrain, les champions 2013, qui achèvent leur échauffement, viennent à leur rencontre. Forcément, les joueurs qui étaient présents la saison dernière vont tous saluer leur ancien coach, Antoine Kombouaré.
21h00. Entrée des joueurs, sous une pluie de confettis rouges et bleus, et les acclamations d’un public bien décidé à fêter ses héros. Dès cet instant, le Parc ne cessera plus de chanter. Ville Lumière une dizaine de fois, et tous les standards des chants de supporters.
Pour son dernier match, David Beckham porte le brassard de capitaine.
6’. But d’Ibrahimovic, sur une passe décisive de Clément Chantôme, à droite. 1-0 pour Paris, sous les hourras du Parc. Dans la même minute, Ibra passe très près du doublé. Le ton est donné… et les occasions s’enchaînent.
Au milieu de cette domination parisienne, surgissent quelques occasions brestoises, obligeant Sirigu à réaliser deux arrêts. Le premier à la 12’ pour écarter un corner, le second à la 25’ pour écarter un tir vraiment dangereux, en outre à contrepied. Le dernier rempart mérite bien son surnom de The Wall…
31’. Zlatan obtient un corner, tiré par Beckham. Matuidi, marqué par personne, en profite pour la mettre au fond des filets. 2-0 pour Paris ! Matuidi se précipite vers Paul Clement, qui lui avait fixé le pari de marquer 6 buts dans la saison. C’est le septième !
35’. Coup franc à gauche. Beckham et Ibra sont sur les rangs pour le tirer. Mais Beckham, n’est-ce pas un peu trop attendu ?
Ce sera une patate de Zlatan, direct dans le but. 3-0 pour Paris ! Trois buts en 36 minutes, ça laisse une confortable avance pour les champions de France face au premier relégué.
A la mi-temps, Gilles Bourges se précipite vers Salvatore Sirigu, accompagné d’Alphonse Areola. Une profonde accolade, beaucoup de félicitations de l’entraîneur des gardiens envers son poulain. A cet instant, il est clair que Sirigu va sortir, pour laisser le jeune Areola être officiellement champion.
47’. Sirigu, entré sur le terrain pour la seconde période, cède maintenant sa place. Le PSG fait les choses bien : pour féliciter son gardien, le staff lui offre une sortie en cours de match, pour lui permettre de bénéficier de l’ovation du public. Le jeune Alphonse Areola, grand espoir du club, le remplace, heureux de découvrir son jardin. A la reprise, Lucas avait remplacé Clément Chantôme.
La seconde partie du match ressemble à un camp de vacances. Le PSG ne pousse plus vraiment, et Brest… Comment dire… Brest… Déjà relégué, Brest ne joue plus rien. Et n’a manifestement pas le physique pour faire mieux. Pendant un long moment, le match perd un peu en intérêt.
Jusqu’à ce que le PSG se remette à chercher à en mettre un quatrième, et entraîne Brest à se bouger un peu. C’est d’ailleurs Brest qui finira par en mettre un à la 80’. Benshop, dans le dos de… Tiéné. C’était écrit.
On préfèrera alors retenir la très bonne attitude du public du Parc. Et les longues minutes consacrées à implorer Carlo Ancelotti de rester, en chanson, et le remerciant pour ce qu’il a apporté au club. Les supporters savent célébrer leurs champions. Nombreux seront les joueurs à être ainsi fêtés. Mais pour Carlo, il s’agit surtout de l’inciter à rester au PSG.
L’ambiance est vraiment toujours aussi intense. Surprise : même la tribune présidentielle chante… et saute sur Qui ne saute pas est marseillais. Du jamais vu ! Seule fausse note, l’installation de CRS sous les tribunes dès la 60ème minute. Pour dissuader d’un envahissement de la pelouse. Reste que si loin du coup de sifflet final, ça ressemble à une provocation. Le public rit beaucoup de voir les hommes en bleu sous la tribune présidentielle…
82’. David Beckham quitte la pelouse, remplacé par Ezequiel Lavezzi. Et fond en larmes. Sur le terrain, l’émotion est palpable. Même Brest arrête de jouer. Les deux équipes saluent celui qui vient de se ranger des ballons, et il les salue à son tour.
Avant de se jeter dans les bras de Carlo Ancelotti puis de Paul Clement. Le public adresse à Beckham l’ovation qu’il mérite. Thanks for all, David !
Coup de sifflet final, sur le score de 3-1. Mais ce soir, le foot passe au second plan : les esprits sont à la fête.
Sirigu et Pastore filent au coin réservé aux personnes à mobilité réduite, situé au bas de la tribune Paris, où se trouve la famille Pastore, et récupérer les petits frères d’El Flaco.
Les chants accompagnent les joueurs au vestiaire pendant que le speaker rappelle au public de rester pour le show. L’installation est longue mais peu importe, tout le monde est prêt pour la fête. Les équipes du Parc distribuent du matériel dans les travées, qui continuent de chanter. C’est si long que dans ma tribune s’organise une bataille… de boules de papier. Comme à l’école. Avec les enfants. Comme le dit un abonné : « Nous sommes des casseurs de papier ».
23h00. Le show démarre enfin. En attendant, on revoit tous les buts de la saison, sur l’air de Bittersweet Symphony (The Verve) : beaux souvenirs ! Le Parc des Princes s’éteint, plongé dans la pénombre. C’est parti pour des jeux de lasers sur la pelouse.
Puis un feu d’artifice. Dans le stade. Pas au-dessus du stade. DANS le stade. Depuis le centre de la pelouse. Extraordinaire.
L’ambiance est à son comble. Encore quelques instants, le temps d’installer le podium, puis ce sera l’entrée des champions, au centre d’une haie d’honneur formée par les champions de 1986 et 1994.
23h30. A tout seigneur, tout honneur, Carlo Ancelotti est le premier à rejoindre le podium, où se trouve déjà Nasser et Thiriez mais pas Leonardo, interdit de pelouse du fait de sa suspension à titre conservatoire, pour se voir remettre son trophée. Naturellement, le Parc scande son nom en chanson.
Le staff le suit : Giovanni Mauri, Paul Clement, Gilles Bourges, Claude Makélélé, Angelo Castellazzi, Maxime, Jacques, Denis Lefebvre, Simon Collinet. Les hommes en rouge ont eu aussi leur part du titre. Carlo exhorte le public à applaudir le staff, ce que le Parc fait de bon cœur.
Premier à entrer en scène, le dernier rempart, Salvatore Sirigu. Auteur de 22 clean sheets (matchs sans buts) et du nouveau record sans but encaissés pour un gardien du PSG (948 minutes), et 84,3% de tentatives arrêtées, l’international italien a fait une saison parfaite, réalisant les arrêts qu’il fallait quand il le fallait. Le Parc lance son fameux cri « Siriguuuuuuu » pendant que son gardien s’exprime dans un français absolument parfait, remeciant le public espérant « que ce soit la première de beaucoup d’autres victoires ».
Il est suivi de près par celui qui l’a accueilli dans le vestiaire parisien et enseigné ses premières bases de français, Zoumana « Papus » Camara, défenseur central et pilier du vestiaire, qui déclare que « C’est un honneur de jouer pour le club ». Suit l’arrière gauche brésilien Sherrer Maxwell, pote d’Ibrahimovic, trop timide pour s’exprimer.
C’est ensuite le tour de Christophe Jallet, avec son crâne bleu-blanc-rouge, manifestement très heureux. Sa progression au sein du PSG lui aura : « Un grand merci de nous avoir soutenus, je suis fier de faire partie de cette aventure, je pars de loin », avant de terminer par un petit « Ici c’est ? » auquel le public répond naturellement « Paris ! ». Il est suivi de Ronan Le Crom, quatrième gardien, qui lui aussi revient de loin puisqu’avant son arrivée au PSG, il était… à Pôle Emploi.
Puis c’est au Tank, Alex, d’entrer en scène. Défenseur central, souvent associé à Thiago Silva, Alex tire une caravane, mais c’est aussi un mur, sans oublier sa puissance et ses têtes qui nous ont apporté de jolis buts.
Il se dit « très fier de porter le nom de Tank, que lui ont donné les supporters du PSG ». Il est suivi du jeune Alphonse Areola, qui a joué ce soir ses premières minutes avec l’équipe A. Grand espoir du club et de l’équipe de France, on devrait en entendre parler à l’avenir.
Arrivée de Thiago Motta, notre boucher préféré, un milieu avec des statistiques de conservation de balle impressionnantes. Longtemps absent à la suite de la finale de l’Euro, où il s’était blessé quelques minutes après être entré en jeu, on l’a moins vu cette saison, même s’il fut l’artisan de quelques victoires grâce à sa vision du jeu et de la distribution des ballons. Surprise pour ceux qui ne fréquentent pas le camp des loges, il s’est exprimé en français : « Je suis très content, je suis très très content, merci à tout le monde, et allez Paris ! »
Il est temps pour Sly, Sylvain Armand, d’entrer sous les chants à sa gloire du Parc des Princes : 9ème saison au PSG… et premier titre ! « Je l’attendais depuis longtemps ». Tu m’étonnes ! Il est suivi par Lucas, le brésilien arrivé cet hiver et déjà tellement intégré au groupe. Comme beaucoup d’étranger, il parle en français et lance un « Paris est magique ! ».
Autre jeune pousse parisienne, Clément Chantôme, très aimé des supporters, issu du centre de formation et donc au club depuis 13 ans. « Ca fait déjà 13 ans que je suis là, j’ai fait plus de la moitié de ma vie avec Paris, soit on a Paris dans le cœur soit on ne l’a pas, aujourd’hui c’est le plus beau jour de ma vie ». Il est suivi de Siaka Tiéné, arrière gauche, connu pour être la fashion victim du vestiaire.
Quand Marco Verratti entre en piste, je me mets à hurler en italien. Les gens me regardent, amusés, hurler : « Marcolino ! Sei piccolo ma un grande giocatore ! Marcolino ! No carta rossa ! Marcolino ! Sei il nuovo Pirlo ! Forza Italia e vince l’Euro con gli Azzurini ! ». Mon italien reste approximatif mais mes voisins sont persuadés que je suis bilingue. Huhu. Lui aussi remercie en français tout le monde, ses compagnes (ce qui ne manque pas de faire rire ses camarades), et tous les supporters.
Nicolas Douchez, lui, assure le show. Il entre avec lunettes « Champions » et un drapeau qu’il agite, se jette à terre, fait le fou en bas du podium, avant de finalement monter en exhortant le public à hurler pour lui. Après les remerciements d’usage, il entonne « On est les champions », repris en cœur par tout le Parc des Princes.
C’est Mamad qui le suit. Mamadou Sakho, l’enfant du club, qui se filme avec son Iphone. Une fois sur scène, il est ovationné par le public, qui lui offre un petit « Marseille, Marseille, on t’encule » en référence à la fête de lundi où il s’était laissé aller à un chant anti-marseillais, avant d’être rattrapé par la patrouille et sanctionné. Cette fois, c’est un autre chant qu’il fait entonner au Parc. L’hymne du PSG : Ville Lumière.
Il est suivi par Kevin Gameiro, arrivé de Lorient à l’été 2011. Remplaçant de luxe, c’est tout de même lui qui a marqué quelques buts salvateurs cette année. C’est ensuite au tour de Gregory Van der Wiel, arrivé l’été dernier.
Arrive ensuite le chewin-gum à 14 poumons, Blaise Matuidi. Le français sera aussi devenu international grâce à sa progression au sein du PSG. « J’ai des poumons du cœur parisien ». Lui aussi lâche quelques « Ici c’est ? » au public. Il est suivi par son compagnon de l’équipe de France, Jérémy Ménez, tout sourire. Jérémy, qui nous a offert le but du titre face à Lyon le 11 mai. « C’est toute l’équipe qui a gagné, tous ensemble. »
C’est au tour de l’argentin venu de Palerme, Javier Pastore, de faire son entrée. El Flaco va enfin montrer à tout le monde son très bon niveau de français… Que connaissaient déjà les habitués du camp des Loges.
Il est suivi de son compatriote Ezéquiel Lavezzi. El Pocho s’amuse un peu à décoiffer Thiriez. Et lui aussi tente le français ! De quoi montrer à tout le monde que la bande des italiens s’est vite mise à la langue de Molière…
Qui arrive ensuite ? ZLATAN. Un peu flippé par les lances flammes, il craint pour sa chevelure. « Merci à tous les supporters, merci à toute l’équipe, merci à l’entraîneur », avant de lancer une version très perso du « Ici c’est Paris ».
C’est l’heure de saluer David Beckham. Une vidéo lui rend d’abord hommage. Dans les coulisses, Beckham est ému mais le Parc est surtout heureux de célébrer ce grand joueur venu terminer sa carrière dans notre jardin.
Un grand monsieur qui aura incontestablement apporté son expérience au vestiaire. Le Parc le remercie à sa manière, en l’acclamant chaleureusement et en chantant longuement pour lui. « I wanna say thank you to everybody in Paris, to my teammates, to the staff, to the fans, it’s been very special to finish my carrier here ». Il termine avec un petit “Merci Paris !”.
Dernier à entrer en scène mais pas le moindre, le capitaine, O monstro, Thiago Silva. Le meilleur défenseur du monde est à Paris, et n’a pas volé ce qualificatif. Privé du match de ce soir en raison d’un carton rouge totalement immérité il y a deux journées, le capitaine est de la fête et heureux de ce titre. C’est en brésilien et français qu’il fait part de sa joie : « Merci à tous les supporters et merci à Nasser ».
Puis il soulève l’Hexagoal au moment où We are the champions résonne dans le Parc, repris en cœur par toute l’équipe et les 45000 privilégiés assistant à cette fête.
00h00. Sur le podium, l’équipe fait la fête, puis descend pour le tour d’honneur, rejointe par les enfants des joueurs. Lucas attrape le micro et lance « Champion mon frère ! », qui restera le cri de ralliement de ce titre 2013.
Ibra file au vestiaire alors que le reste de l’équipe s’équipe de drapeaux pour aller à la rencontre des supporters. Sirigu prend Verratti dans ses bras, le petit Iago Silva brandit le petit Hexagoal pendant que son papa brandit le grand, et les supporters félicitent chaleureusement leurs champions.
00h15. Le tour d’honneur s’achève, les joueurs rentrent au vestiaire. Le Parc se vide doucement, et dans le calme. Les 45000 heureux spectateurs ont des étoiles plein les yeux. Dans les rues adjacentes, quelques CRS, qui sourient aux chants entonnés. Puis les concerts de klaxon. Le peuple parisien célèbre ses champions de manière festive, mais dans le calme et la bonne humeur. Vous aviez dit Trocadéro ? Non. Ici, c’est Paris. Le Parc est mythique. Et Paris est magique !