J-10 : le stress apparaît…

4L-J-10Samedi 5 juillet. Plus que 10 jours. L’opération approche  grands pas. Et dans ma tête, c’est le bordel. Oui, je veux cette opération. Je m’y suis préparée. Tout va bien se passer.

Mais non, je ne veux pas souffrir. Et d’un coup, je réalise : j’ai encore mal au dos. Comment vais-je supporter d’avoir mal au ventre ET au dos ? C’est angoissant.

Coté préparatifs, tout se passe bien. Mon trousseau est complet. Le chien a sa baby-sitter. J’ai commandé toutes les denrées nécessaires pour faire mes purées que je devrai manger à ma sortie de l’hôpital. J’ai même acheté un super mixeur pour ne pas me tuer le bras à écraser les patates. Et ma mère m’a convaincu d’acheter un deuxième petit congélateur, histoire d’avoir plus de place pour mes petits plats.

Côté boulot, je prépare également mon absence. Tout est millimétré pour que l’entreprise ne subisse pas mon opération. Je redouble donc d’effort pour terminer mes tâches dans les temps et surtout m’avancer. Je me suis décidée : je passerai au bureau le jour de mon entrée à l’hôpital, mais uniquement pour classer mes dossiers. Je tiens à m’occuper afin de ne pas cogiter.

Tout ça devient tellement concret que l’angoisse monte. Bizarrement, je n’ai absolument aucune crainte de rester sur la table. En revanche, j’ai peur de la douleur. Je la vis depuis 5 ans au niveau du dos –c’est la principale raison de l’opération- et j’appréhende réellement de devoir à nouveau la ressentir intensément. D’autant que je sais à quel point il est difficile pour les autres de comprendre cela.

J-10. Dans 10 jours à cette heure, je serai au lit, à jeûn, pour quelques heures de sommeil encore avant que l’on ne me prépare pour le bloc. FEAR.

Préparation à l’opération : kiné respiratoire

b3ce6e661c3a0df3d4185fbd7380d30duniqueidcmcimage1L’opération étant prévue sur le ventre, l’intérieur va devoir se cicatriser. La respiration peut donc être plus difficile, en raison des zones touchées, mais aussi de la douleur.

Pour faciliter la fonction respiration, il est donc prudent de faire quelques séances de kinésithérapie, afin d’apprendre comment se débrouiller après l’opération, et de la gérer au mieux en fonction de la douleur. C’est pourquoi le chirurgien m’a prescrit 5 séances de kiné respiratoire.

Les exercices sont simples et indolores. N’ayant aucun muscle, je compte bien les faire comme il faut pour éviter de ramer et de souffrir pour faire le truc un peu indispensable pour vivre. Ce serait ballot.

En revanche, l’hyper-oxygénation m’envoie un peu dans l’espace… Ne surtout pas se lever après, c’est un coup à se prendre une sale gamelle !

Rendez-vous avec l’anesthésiste

96329_435233711_dv1151069_H200344_LMercredi 2 juillet, 9h. Je suis très en avance pour mon rendez-vous avec l’anesthésiste. A l’heure pile, je suis reçu par le médecin, pour un rendez-vous qui ne sert à rien. Mais qui est obligatoire, pour éviter les accidents.

Le médecin annote mon dossier médical en fonction des réponses que j’ai apportées au questionnaire qui m’avait été remis deux mois avant. De temps en temps, une question permet de préciser tel ou tel point.

Je lui remets également tous mes résultats d’examens. Cela sert pour cet entretien, mais ce sera surtout indispensable pour mon chirurgien et mon équipe quand mon cas sera staffé, c’est-à-dire étudié en vue de l’opération.

En dix minutes, c’est bouclé : rien ne s’oppose à mon opération. Ma bonne forme me permet de passer sur le billard dans 15 jours. Cette fois, ça se rapproche vraiment.

Ecrire, ma drogue

642thingstowriteaboutAussi loin que je me souvienne, j’ai toujours aimé écrire.

Déjà, à l’école primaire, j’aimais plus que tout la rédaction : évoquer des souvenirs, bien sûr.

Mais surtout, raconter des histoires. Inventer. Créer.

Quelques années plus tard, alors que j’étais journaliste cinématographique, j’avais été fortement marquée par Requiem for a dream, de Darren Aronofsky.

Adapté du roman d’Hubert Selby Jr, ce film décrivait l’évolution de plusieurs personnages face à leur addiction. Si beaucoup de gens ont pensé que l’auteur parlait de la drogue, il allait en réalité bien plus loin, en démontrant que tout –la drogue, le sexe, mais aussi, le sport ou la télévision- peut devenir une addiction.

Si certains produits entraînent une dépendance physique, la question de la dépendance psychologique est toute autre. Finalement, la frontière est mince entre la passion dévorante et l’addiction. Après avoir vu et revu ce film –au point de me demander si je n’en étais pas devenu addict, étant une immense admiratrice de son réalisateur- je n’ai cessé de me demander ce qui pourrait bien, un jour, devenir ma drogue.

Le café, que j’aime tant ? Le chocolat ? Non, des années de régime m’ont appris à limiter ma consommation. Même si, lorsque j’étais au lycée, j’ai du me sevrer du coca-cola, que je buvais à outrance.

Le sport ? Aucun risque : depuis mon accident de gym, dont je subis des années plus tard les conséquences, j’ai considérablement limité ma pratique, jusqu’à totalement arrêter.

La drogue ? Certainement pas. Je n’ai jamais été attirée par les paradis artificiels. J’ai en outre eu la chance de fréquenter des musiciens, plus âgés que moi, qui eux s’étaient autrefois laissés tenter et avaient à cœur de m’empêcher de commettre les mêmes erreurs. Merci à eux pour leur bienveillance.

Et puis un jour, alors que j’étais dans un état entre bien et pas bien, j’ai compris. Ma drogue à moi, c’est l’écriture. J’en ai besoin. Quand je vais bien, il faut que j’écrive. Quand je vais mal, il faut que j’écrive. Mais surtout, quand je n’écris pas pendant longtemps, j’ai l’impression de ne plus vivre. Non pas d’aller mal, mais de perdre quelque chose. De manquer d’énergie. Comme si j’étais là sans être là. Un manque de moi.

J’ai viscéralement besoin d’écrire. Peu importe la forme. Je peux bloguer sur n’importe quel sujet, ou faire un exercice d’écriture créative, en français, en anglais, en italien… Peu importe, tant que j’écris. Tant que je crée. Et même si mes écrits ne sont pas de la littérature : qu’importe, ils sont une partie de moi. La trace d’une pensée, d’un plaisir, d’une envie, d’un sourire… Des morceaux de moi disséminés aux quatre vents.

Pour satisfaire ce besoin qui est également une envie, je viens de m’offrir 642 things to write about, un livre anglais qui propose à ces lecteurs des sujets sur lesquels rédiger un texte. Il peut s’agir de questions sur la vie de celui qui va écrire ou de pure fiction.

Ainsi, parmi les premiers sujets :

  • qu’est ce qui peut arriver en une seconde ?
  • quel est le pire plat de Thanksgiving que vous ayez eu ?
  • une plante d’intérieur est en train de mourir. Dites pourquoi elle a besoin de vivre
  • vous êtes astronaute. Décrivez-nous votre jour parfait
  • racontez une histoire qui commence par une demande de rançon

642 propositions faites par ce live, véritable dealer de bonheur ! Autant vous dire que j’ai largement de quoi faire travailler mon imagination et me faire plaisir. Et qui sait, peut-être que je vous proposerai certains de ces textes…

40 ans… 40 choses à faire !

40ansCette année je fais fêter mes 40 ans.

Plutôt que de faire une crise de vie, il me semble plus pertinent de lister les choses que je pourrais faire, et d’essayer d’en réaliser le plus possible. Ca n’est pas un challenge, juste des envies.

Si certains veulent participer en venant ou m’offrir que je puisse organiser la 40ème… Feel free, vous ferez une heureuse !

  1. Aller au moins trois fois par an en Italie
  2. Retourner à Rome
  3. Cuisiner un mois de suite tous mes repas du midi
  4. Dégivrer le congélateur
  5. Ranger le frigo
  6. Etudier l’italien deux fois par semaine
  7. Lire un petit livre italien une fois par mois
  8. Poursuivre ma visite Milan
  9. Visiter Venise avec les conseils de Valerio
  10. Visiter Florence
  11. Voir l’Adriatique
  12. Travailler mon écriture une fois par semaine
  13. Voir un match de la Juve au Juventus Stadium
  14. Faire le #FMSPhotoADay toute l’année 2014
  15. Editer mes photos préférées en Polabox
  16. Créer mes carnets customisés
  17. Reprendre l’écriture de PSG Girl
  18. Arriver au niveau A2 en italien
  19. Arriver au niveau B1 en italien
  20. Arriver au niveau B2 en italien
  21. Passer le CILS
  22. Passer plus de temps avec Caramel
  23. Supprimer de mes contacts les numéros de tous les gens qui ne répondent /rappellent jamais
  24. Saisir la généalogie familiale dans le logiciel
  25. Terminer de recopier les notes de mon arrière-grand-père sur l’histoire familiale
  26. Relire les lettres de mes arrière-grands-parents pendant la guerre 14/18
  27. Voir Hugues plus d’une fois par an
  28. Voir Raphaël plus d’une fois par an
  29. Aller voir un match de l’Italie avec Floriana une fois par an
  30. Voir tous les matchs de l’Italie pendant le Mondial
  31. Tous les dimanches, mettre 10 € dans une boîte
  32. Arriver à lire la bio de Buffon en italien
  33. Relire la bio de Pirlo en italien
  34. Retourner à Londres
  35. Faire mon album Juventus
  36. Faire mon album Roma
  37. Faire mon album Torino
  38. Faire mon album Milano
  39. Voir un concert de Vasco Rossi
  40. Fêter mes 40 ans au Juventus Stadium avec quelques juventini