Ce dimanche, le soleil brille sur la pelouse d’Ajaccio. Paris, en tête de la Ligue 1, rencontre le dix-huitième du classement.
Mais aucun match n’est sans danger, et l’on ne sait jamais : le match pourrait s’avérer corsé, d’autant qu’en cinq rencontres, le PSG ne s’est jamais imposé à Ajaccio.
Paris veut donc dominer d’emblée. Et dès la deuxième minute de jeu, Gameiro la met au fond. Comme ça. L’international français, qui a une soif de but hallucinante, et qui ne parvenait pas à concrétiser depuis plusieurs matchs, s’offre une jolie séance de rattrapage, en trompant le portier ajaccien. 1-0. Joie dans le camp parisien, coup de spleen du côté des corses. Sakho-mence bien.
Car Sakho, le défenseur parisien, est enfin de retour en tant que titulaire, et retrouve son brassard de capitaine. Côté coiffure en revanche, c’est fashion police direct : la coupe iroquois, moyen…
Enfin au moins, contrairement à Menez, il n’a pas teint sa crête en blond, ce qui évite le côté renard mort. Passons sur ses considérations purement féminines pour retrouver le cours du match.
Ajaccio tente de reprendre la main, mais sans inquiéter Sirigu. Le gardien parisien maîtrise son sujet. Côté parisien, on domine, mais sans parvenir à concrétiser. Malgré une superbe reprise de colée de Sissoko. Mais Otchoa, le portier ajaccien, est bon. Même si là encore sa coupe… Tendance doit dans la prise, c’est fashion police aussi. Oui, j’ai le temps de remarquer. Parce que je m’ennuie un peu. D’ailleurs, même le ballon s’est dégonflé, obligeant les joueurs à en changer.
Néné se fait sauvagement harponner, ouvrant ainsi le bar pour un joueur d’Ajaccio, premier à se prendre un pastis.
Et fait son Néné, jouant un peu trop perso en oubliant Pastore, très mécontent de son coéquipier, tout comme Antoine Kombouaré. Juste derrière, c’est Sissoko qui s’en va faire un tour au bar, après un vilain tacle qui lui vaut un pastis bien mérité. C’est idiot, d’autant que pour éviter le rouge, il est contraint de retenir sa défense…
Malgré la domination parisienne, Ajaccio revient au score. Tout est à recommencer. Heureusement Pastore est là pour le show. Par une traversée de la défense dont lui seul a le secret, il élimine trois défenseurs, avant de transférer la balle à Gameiro, qui malheureusement ne cadre pas. Une occasion de faire le break de manquée. C’est donc sur un score nul que les deux équipes rejoignent le vestiaire.
A la reprise, Paris semble prêt à faire une overdose de charcuterie corse, et cela se concrétise vite au tableau d’affichage : en trois minutes, Gameiro met deux buts, réalisant là son premier triplé sous les couleurs du PSG.
En terre corse, le match est scellé. Paris continue de dominer tout au long de la deuxième mi-temps, sans jamais se mettre en danger.
Vainqueur par la score de 3 à 1, Paris conserve la tête du championnat, avec trois points d’avance sur Montpellier et Lyon, et une différence de trois buts avec Montpellier et 4 avec Lyon.
Dans le même temps, ces trois buts permettent à Kevin Gameiro de repasser en tête du classement des meilleurs buteurs de Ligue 1. Un dimanche corse plein de succès pour le PSG et et son numéro 19, Kevin Game Héros !
*Article également publié sur Carnet Sport à cette adresse