Au camp des Loges… (5)

C’est par une température de -5° que les joueurs du Paris Saint-Germain se sont entraînés ce mercredi, devant le public et les médias.

Le froid et le vent glacial n’avait pas rebuté les supporters, toujours nombreux pour accueillir Alex, qui est resté en salle… Et Thiago Motta !

Surprise en effet, le joueur parisien, qui a signé ce mardi en toute fin mercato, était présent à l’entraînement avant même sa présentation officielle, prévue l’après-midi même.

Très investi, il s’est mis tout de suite dans le bain, avec ses nouveaux partenaires, et n’a pas hésité à mouiller le maillot, sous le regard de Leonardo et Jean-Claude Blanc.

Les photos de Thiago Motta à l’entraînement sur Football 365

Côté entraînement, comme d’habitude, les joueurs ont débuté par un échauffement, en ligne et toujours guidés par une sono.

A noter l’absence de Néné, malade, et de Javier Pastore, de retour du Qatar mais resté en salle pour les soins.

Ils ont ensuite réalisé deux exercices d’attaque/défense, dont un jeu en carré.

Répartis en 4 groupes, les joueurs devaient effectuer une course, qui les positionnaient en attaque ou en défense, puis s’affronter face au but, et tenter leur chance. Le tout avec rythme et rapidité.

De leur côté, les gardiens ont suivi une séance spécifique plus longue qu’à l’accoutumée.

Notamment pour Salvatore Sirigu qui a enchaîné les exercices de corde à sauter, de sauts sur step, de sauts de haie et d’interception du ballon, sous la direction de Gilles Bourges.

Enfin comme d’habitude, l’entraînement s’est achevée sur un travail d’opposition, sur demi-terrain, à quelques mètres seulement du public.

L’occasion de voir un Makélélé toujours en forme, un Sirigu toujours présent à la parade, et une magnifique tête de Guillaume Hoarau, droit au fond du but de Douchez.

Au final, un affrontement très animé, notamment en milieu de terrain, et sur les côtés avec un Maxwell décidément très présent dans son couloir. Quant à la défense, on peut dire que Sylvain Armand comme Mamadou Sakho n’étaient pas là pour faire de la figuration…

Après cette séance très relevée, les joueurs se sont prêtés comme d’habitude aux sollicitations des supporters restés les attendre dans le froid.

Un grand merci à tous les joueurs qui se sont arrêtés : Gameiro, Bisevac, Bahebeck, Matuidi, Camara, Kebano, Douchez, Chantôme, Jallet, Armand, Maxwell, Alex, Hoarau, et Sirigu.

Alex, qui a d’ailleurs profité de la solidarité brésilienne, pour repartir avec son pote Maxwell.

Toute la séance en photos

Rentrée des classes pour Alex

© C.Gavelle/PSG

La journée au Camp des Loges démarre par la conférence de presse du coach. Toujours un grand moment.

Même si le coach a vraiment progressé en français, il est toujours intéressant d’y assister, tant il pratique peu la langue de bois.

Brest, la composition de l’équipe, le mercato, dont le brûlant dossier Tévez, l’arrivée d’Alex… tout y passe.

Le coach est joueur, aussi. Alors qu’on lui demande si tout va bien pour Pastore au Qatar, où El Flaco est en soins, Carlito remet une pièce dans le nourrin : « oui, l’avion était bon. » Grosse allusion à notre vol retour du Paris-Qatar… Allez prends ça Galimeiro !

Perchée sur mes stilettos de 12 et affublée d’une robe mi ange-mi démon à faire se damner un saint, il n’est pas question pour moi de rejoindre le terrain pour l’entraînement. D’autant que je suis attendue au Parc pour la présentation d’Alex. Bah oui, mon job de nounou m’impose de m’occuper des arrivées… Je délaisse donc mes boys pour aller prendre en main le petit nouveau. Enfin façon de parler.

A propos, Alex est un sacré morceau, qui n’a pas volé son surnom de Tank ! Moi qui me plaignait que Sirigu soit souvent à poil, j’espère que le Tank assurera une meilleure défense que l’infanterie. Pour l’instant, il a la tête d’un gardien de prison, voire carrément d’un tueur en série. Dis, chou, tu ne veux pas sourire un peu ? Bon, comme je ne parle toujours pas portugais, on va se la faire en anglais. Après tout, il vient de Chelsea le petit.

Y’a du peuple à la conférence de presse. Au début ça se passe bien, mais ça finit fatalement par riper sur des questions mercato à Leonardo. Tévez, Motta… Et puis un journaleux pose LA question sur notre petit incident de mercredi. Wow, je me sens mal là. Leonardo dédramatise. Quel as, ce Leo !

S’ensuit la traditionnelle séance de photos avec le maillot. Alex n’a vraiment peur de rien, il portera le numéro 13 ! Puis nous lui faisons visiter les installations, avant d’échanger sur le fonctionnement du club. Oui mon petit, je suis ta nounou, bienvenue à la crèche ! Tu vas voir, tu vas a-do-rer. Ici c’est Paris !

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Coupet collé

© C.Gavelle/PSG

Deux-trois trucs à régler ce matin, consécutifs à la soirée d’hier. Bah oui, on n’a plus de Mini. Bon, elle n’est pas en miettes, mais vu la température extérieure, c’est un peu compliqué de rouler sans pare-brise. Je suis donc chargée des formalités avec l’assurance. Parce qu’assureur, voleur.

Hélas pour moi, je suis encore au tel avec la centrale –qui me prend le chou- quand Papus vient chercher ma moitié. Bon, et bien je viens de gagner un tour gratuit en RER… Quiconque a déjà pris le RER A comprend mon calvaire.

Quand j’arrive enfin au Camp des Loges, le petit-dej est fini, et les garçons sont en soins ou au fitness. C’est donc seule et abandonnée que je prends mon café. Enfin presque. Dans un coin, il y a un gnome. A vu de nez, il fait environ 1,20m. Mon dieu un enfant ! Mais qui a encore laissé traîner ses gosses ??? A le regarder de près –et à l’entendre- c’est à Néné. Qui arrive et me balance sans hésiter : « Tiens, je te présente Lucas, mon fils aîné. Tu peux me le garder ? » Bah voyons. J’ai déjà un groupe de 25 mômes, moi… Allez, tope là : plus on est de fous, plus on rit.

Problème : le petit brésilien ne parle que portugais. Et je ne m’appelle pas Leonardo. « Nééééénééééé !!! T’as pas le même modèle qui parle français ??? » En plus Lucas n’est plus vraiment un gamin. A vu de nez il a dans les 10 ans, difficile de le coller devant une feuille de papier et des crayons de couleur. A la réflexion, il sait dire un mot : « les nénés ». Super, me voilà flanquée d’un pré-ado qui mâterait bien mes nichons… Comme son père !

Lucas n’est pas le seul invité du jour. Coupet vient voir ses anciens partenaires, et Richard Gasquet joue les fans. En passant depuis l’ancien gardien parisien, je persifle : « Coupet décalé, c’est vraiment bien trouvé comme titre, ça résume vraiment bien le concept : toujours à côté de la plaque ! Notamment sur Sirigu, hein…» Simon, le préparateur physique, lui explique les Poupette’s rules : on peut critiquer Salvo, chacun est libre, mais fatalement on s’expose à un retour de flammes. Simple, clair, précis. Scotché le Greg. Enfin, collé. Parce que Coupet-collé. Mouaaaarfff !

Alors que tout ce petit monde est sur la terrasse, je file sur le terrain avec Lucas. Aujourd’hui j’ai tenté le look legging sous le short, comme Ménez et mon chéri. Bah comme eux, je nage dans un short trop large qui sur moi, fait plutôt office de pantacourt. Toujours ce problème de fringues pas adaptées à ma mini-taille. Ca existe la chirurgie esthétique pour allonger les jambes ??? Histoire d’occuper Lucas, je lui apprends des trucs cools, du genre cochon pendu, ou faire des tours sur la barrière.

En fin d’entraînement, Néné joue avec son fils. Il se met dans les cages, et le petit doit marquer. C’est trop chou. Je propose une variante à Sirigu, à l’intérieur. Il est partant. Ca devient juste difficile de trouver un lieu qu’on n’aurait pas encore testé… Bah quoi ? C’est bien Leonardo qui nous a demandé de personnaliser le traitement des joueurs ! Je ne fais qu’appliquer les consignes…

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Carlito, Papo, Salvo et les autres…

Chute de tension, anémie, et quelques autres carences qui me positionnent à la limite de la malnutrition.

C’est le verdict de mon petit épisode d’hier dixit les analyses passées dans l’après-midi. Rien de grave, mais il faut impérativement que je mange plus d’une feuille de salade par jour.

Du coup, le petit-dej matinal au camp des Loges devient obligatoire pour moi. Euh, je leur dis que je n’ai jamais pris de petit-dej de ma vie ???

Je rejoins donc le Boot Camp à 9h, plusieurs joueurs sont déjà là. Ce temps n’est pas obligatoire pour eux, mais le coach estime qu’il est important de proposer une vie de groupe, pour renforcer l’esprit collectif, tout en leur permettant de manger sainement, ce qui n’est pas un luxe. Le gentil Maxwell me tend un café. Lui, il est vraiment chou. J’attrape la tasse, et je file sur la terrasse, paquet de clopes en main, pour m’offrir le petit dej des champions : coffee & cigarettes.

Le paquet finit boxé un étage plus bas, et la clope arrachée. Wow, Sirigu n’est pas un marrant… Un chouilla énervé, il me lance  « Ca n’est pas exactement la composition d’un bon petit-déjeuner. » Punaise, on m’a volé mon mec et on l’a remplacé par le docteur Dukon. Ses yeux bleus ont totalement viré au noir. Okay j’arrête. Mais seulement après l’avoir fumée. Furieux de ma résistance, il se barre. Ambiance glaciale. On se double snobe. Doha, le retour. Sauf que Pastore n’est pas là pour jouer les mères Maquerelle et nous réconcilier. Justement, il est à Doha, pour se soigner. VDM. Je pleure.

Bodmer vient me consoler. Il montre son cul, évidemment. Puis on joue à Titanic sur la terrasse. « I’m the king of the world ! » Oui parfois, on est très gamins. Mais ça me fait rire. Je réintègre la salle, et je m’installe devant une assiette préparée pour moi avec amour par celui-qui-me-fait-la-gueule. Si je comprends bien le message, il faut que j’ingère ces tartines et ce verre de lait. Alors que je suis allergique au lait. Bon camarade, Jallet siffle le verre, et Ceara accepte de nous couvrir. Je me demande ce qu’en penserait l’église évangéliste machin trucmuche, mais il fait une sacrée bonne action sur ce coup le pasteur. Bah quoi, on joue collectif…

Comme on a encore un peu de temps avant le rappel des troupes, je propose une pétanque billard. C’est comme la pétanque, mais sur le billard. Bodmer et Sissoko sont partants pour faire une équipe, Néné joue avec moi. Sakho est révulsé : « mais la pétanque, c’est Marseille ! » Ouais, mais à ce compte là, il faut aussi bannir le pastis, et ça il n’en est pas question. Je le rebaptise Mamad-la-Sardine. Il est hystérique. Mouaaaarrffff !

Sur ce, il est temps de rejoindre le terrain. Ancelotti me confie la sono. Oui, maintenant, les joueurs font des exercices avec un CD. C’est une voix féminine qui leur donne le top départ de la course, et qui compte la série. « Lesson 1, repeat after me. » Je ne peux pas m’en empêcher, mais c’est vrai qu’on se croirait dans un labo de langues… Ca ne fait pas rire Paul Clement. Mais cette fois il est marron : il ne peut plus me coller des tours de stade !

Le CD tournant tout seul, je rejoins les gardiens, qui font des séries enchaînant 5 tours de corde à sauter, puis 5 sauts sur un step, et 5 arrêts en l’air puis au pied d’un ballon envoyé par Gilles Bourges. Il reste une corde à sauter. Je décide de faire la partie américaine. En avant, en arrière, croisé, deux tours sans poser les pieds par terre… Comme en primaire. Tiens, et si un jour je les faisais jouer à l’élastique ? Ou à la balle au prisonnier ? Bon j’ai la tête qui tourne, mieux vaut arrêter. De toutes façons y’a du taf sur l’autre terrain.

Répartis en deux groupes, les garçons travaillent l’attaque/défense sur demi-terrain. D’abord un groupe, très intensément pendant 5 minutes, puis l’autre pendant que le premier groupe récupère. Ca va très vite. Tous les entraîneurs sont au taquet sur les joueurs, à leur crier des consignes et les féliciter pour leurs actions. Le bon élève, c’est Jérèm. Pour une fois. Parce que dans mon cours, il est bon dernier. Carlito fait beaucoup bosser Milan. Le tout sous les yeux de Leonardo, qui vient de faire son apparition.

Les gardiens reviennent pour la traditionnelle séquence d’opposition et pour l’occasion, Maké joue. Carlito appelle Bodmer Mathieu, Paulo l’appelle Matthew, et moi je lance le Mattéo. C’est marrant, les surnoms de Carlito. Papus, c’est Papo. Je propose Pipo. Comme il ne sait pas dire Neskeens, il dit Kebano. Avant je l’appelais Kebbab mais Erding étant parti, cela n’a plus aucun intérêt. Plus classique, Sirigu est surnommé Salvo, le diminutif habituel de Salvatore. Horarau l’appelle plutôt Toto. Parce que zéro + zéro = la tête à Toto. Hoarau, quoi… Et pour moi c’est… Nan mais oh, vous ne croyez pas que je vais vous le dire ???

Après un geste magnifique de Maxwell, très applaudi par les supporters, et une bien belle parade de Sirigu, l’entraînement s’achève, et les joueurs regagnent le vestiaire, congratulés par Leonardo. La Menace Chantôme file en conférence de presse, et tout le monde se retrouve pour le déjeuner. Coincée entre Leonardo et Sirigu, je n’ai pas trop le choix, je dois vraiment me préoccuper de mon assiette. Big Brother is watching me et en plus ils sont deux !

Un œil au planning, et je constate qu’on n’est pas près de rentrer à la casa. Sirigu a une heure de cours de français. En bon tortionnaire, il m’a préparé une leçon d’italien à étudier pendant ce temps là. Apparemment, il estime que savoir placer « stronzo » et « va fanculo » à la fin de chaque phrase ne me rend pas bilingue pour autant. C’est abusé, je maîtrise la base ! Bon en même temps, c’est moi qui ait décidé de ce cours de français, et qui en ai défini le programme. Arroseur arrosé…

15h, fin des cours, direction la casa et autres occupations. Après un petit dîner sympa dans un petit restau parisien, la soirée s’emballe un peu. Un scooter, des mots, un casque, le pare-brise en miettes. La presse en a profité pour monter cette histoire en épingle, mais au final rien de bien grave… enfin sauf pour la Mini. Je crois qu’il va falloir appeler Olivier de Carglass. Vraiment, Neuilly, c’est plus ce que c’était.

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Au camp des loges… (4)

L’entraînement public de cette semaine était programmé ce mercredi. Dès 11h, environ soixante supporters se sont pressés pour voir les joueurs.

L’échauffement a commencé sur le terrain le plus éloigné du public, avec quelques exercices physiques, dont une série de démarrages rapides et de course sur une vingtaine de mètres. Mais sans Pastore, parti soigner sa blessure au Qatar.

Les joueurs, alignés, attendaient le top départ donné par une sono, qui comptait également le nombre de séries à effectuer pour cet exercice. Le coach et ses assistants, eux, donnaient des indications sur la manière de réaliser l’exercice, joueur par joueur.

Tout au fond du terrain, les gardiens ont réalisé un atelier spécifique. Ils devaient enchaîner une série de saut à la corde à sauter, puis sur un step, et enfin récupérer les ballons que leur envoyait Gilles Bourges d’abord en l’air, puis au sol.

Le groupe s’est ensuite dirigé vers le terrain le plus proche du public, divisé en deux équipes, pour une séance de travail sur l’attaque/défense pendant quelques minutes : quand un groupe travaillait, l’autre récupérait.

Carlo Ancelotti, très impliqué, demandait régulièrement de la rapidité, chronométrant le temps de possession de balle par joueur.

Le coaching est d’ailleurs très individualisé. Ce qui laisse la place à des surnoms amusants en fonction de la facilité ou non à prononcer le nom.

Neeskens étant difficile, ce sera Kebano. Papus Camara devient Papo. Sirigu retrouve le diminutif classique de Salvo. Bodmer, quant à lui, est appelé Matthieu par Ancelotti  et Matthew par Paul Clement. Enfin Sherrer Maxwell devient Max pour tout le monde.

Enfin l’équipe a terminé par un classique travail d’opposition, sur demi terrain… juste devant les supporters, qui n’ont pas manqué de les encourager, et sous les yeux de Leonardo.

A noter la présence sur le terrain dans l’équipe des blancs de… Claude Makelele, qui reprend du service !

Ce fut l’occasion d’observer une magnifique parade de Sirigu, et un très beau geste de Maxwell, très applaudi.

Au final, une séance très rythmée et très intensive pour l’ensemble du groupe, qui a ravi les supporters présents.

Enfin comme à chaque fois, certains joueurs sont venus à la rencontre du public. L’occasion de voir notamment les joueurs blessés qui ont repris du service, comme Diego Lugano ou Blaise Matuidi.

Et comme toujours, les adorables Nicolas Douchez, Kevin Gameiro, Milan Bisevac, Neeskens Kebano, Alphonse Aréola, Marcos Ceara ou Christophe Jallet, toujours heureux de venir rencontrer les supporters. Mais aussi, et c’est plus rare, Clément Chantôme, Sylvain Armand Momo Sissoko ou Guillaume Hoarau.

La palme de la gentillesse est attribuée aujourd’hui à Salvatore Sirigu.

Le portier italien est certes sorti en dernier, après son cours de français, mais s’est montré extrêmement disponible pour les trois courageux l’ayant attendu jusqu’à la fin.

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