Lettre à ma hernie discale

Madame,

Les multiples constats effectués par divers médecins ont établi que vous enfreignez les règles de bon fonctionnement du corps humain de Ze FML.

Depuis 15 semaines, vous vous êtes installées dans la zone S5-L1, sans aucune autorisation, occasionnant ainsi un fort préjudice à la plaignante, puisqu’elle est désormais totalement immobilisée. Les clichés pris par les radars IRM apportent la preuve de votre responsabilité qui, en outre, fait de vous une récidiviste.

Votre mépris de la législation en vigueur constitue, à ce jour, une obstruction à la liberté de circulation nerveuse par écrasement du nerf sciatique, ce qui constitue une atteinte à la Constitution du corps humain.

Un premier huissier s’est présenté cette semaine pour tenter une infiltration qui hélas, n’a pu porter ses fruits. Sachez, Madame, que nous n’en resterons pas là, et que cette opération sera de nouveau tentée, à une date ultérieure, décidée par nos services.

Si malgré cette action, vous persistiez dans votre refus d’obtempérer, nos services seront alors contraints de saisir le tribunal, pour requérir votre expulsion par le recours à la force publique, qui agira au moyen d’un bistouri.

Maître Do(s)c

Waiting*

7 semaines. Plus de 50 jours que je vis en fonction de l’intensité de mes douleurs dorsales. Après le médecin en vacances – bien méritées- puis les difficultés à me rendre chez lui –la douleur, toujours- j’ai fini par atterrir dans son cabinet cet après midi.

Enfin à m’écraser péniblement dans un pauvre siège en cuir nettement plus confortable que les chaises classiques qui parsemaient son cabinet auparavant.

Lundi déjà, j’avais tenté ma chance à cette petite loterie médicale. Mais j’avais du renoncer : 30 minutes avant le début des visites, six patients attendaient déjà devant le cabinet. Au tarif de 20 minutes le patient, ça me faisait un total de 2h30. Impossible de tenir aussi longtemps. Faut pas déconner. Aujourd’hui, j’ai donc pris encore plus d’avance, ce qui s’est avéré être une excellente idée. Arrivée 45 minutes avant le début des consultations, un seul patient attendait déjà. Dix minutes après, nous étions huit ! Ou le drame d’avoir un médecin qui ne consulte pas sur rendez-vous. Mais pourquoi ? Pour-quoi ?

Pendant l’heure d’attente, j’ai eu le temps de repenser à mon dossier. Et aux recherches que j’avais effectuées depuis cette IRM m’annonçant une saille discale médiane. Une hernie discale se traite, éventuellement par une opération, et j’avais pris ma décision quant à cette éventualité. J’avais aussi prévu d’évoquer les autres possibilités, comme la mésothérapie, dont m’a parlé une amie qui suit ce traitement. Mais surtout, je voulais absolument discuter avec le médecin de l’opportunité de me prescrire un corset médical, pour être soulagée et me déplacer plus facilement, sur les conseils –d’il y a 9 mois- de Coach. J’étais donc complètement optimiste, contente de voir enfin le bout du tunnel.

16h45, c’est enfin mon tour. D’emblée, le Doc note ma « belle hernie discale ». Avant de m’asséner un premier coup de massue : « elle est médiane, et ne touche pas le nerf ». Quoi ??? « Vos douleurs ne viennent en aucun cas de cette fort belle hernie », me précise-t-il. L’opération, la mésothérapie, et même le corset, tous mes espoirs d’aller mieux rapidement s’effondrent. A ce stade, j’hésite entre quitter le cabinet, pleurer comme un bébé –oui, j’ai maaaaaal-, ou écouter religieusement le Doc, impassible, genre « Même pas mal ». Alors que si. Vraiment, là. Aïe !

Parce que mon Doc et moi, on se connaît depuis près de 25 ans. Fatalement, ça crée des liens. Du coup, entre deux causeries sur mes bobos, on déconne.

Alors qu’il m’explique que cette IRM a permis d’innocenter ma colonne vertébrale, je lui demande ce que, concrètement, je peux faire pour ne plus souffrir. « Le gaz », me répond-il.

La mine totalement déconfite, je me lâche : « Merde, je n’ai même pas l’abonnement au gaz… ». On éclate de rire. Bah oui, faut me comprendre : je douille, alors autant en rire un peu.

Du coup, je me retrouve avec un disque bien écrasé en bas du dos et une hernie discale médiane donc bien centrée en L5-S1 –penser à jouer ces cases à ma prochaine bataille navale !-, qui a le bon goût de ne pas toucher le nerf, mais tout ça ne nous dit pas ce qu’il se passe. Enfin ne ME dit pas ce qu’il se passe. Parce que le Doc, fin limier, a déjà un nouveau suspect.

Pour vérifier, il m’envoie alors sur la table d’examen, pour me manipuler. Enfin tenter. Dès qu’il me touche le bassin, je manque de lui mettre un pain. Le Doc doit renoncer à poursuivre à la dernière sommation lui précisant que je vais me trouver dans l’obligation de le taper pour me défendre et que je n’ai pas vraiment envie de me prendre une plainte pour coups et blessures. Encore que, comme je lui signifie, c’est lui qui a commencé.

« Te souviens tu que je t’avais dit qu’il y aurait peut être une autre IRM à faire ? ». Euh oui, j’en ai un souvenir assez précis. « Eh bien voilà, nous y sommes ».  Le Doc me rappelle alors qu’il avait déjà eu le doute, mais qu’il fallait d’abord vérifier si ça n’était pas la colonne, vu qu’on sait depuis 23 ans que j’ai des soucis dans le secteur. Désormais, il convient de s’intéresser à mon bassin.

Parce que c’est le truc qu’il ne peut pas toucher sans bouclier anti émeutes. Me voilà donc affublée de deux ordonnances, pour deux nouveaux examens : une scintigraphie osseuse du bassin, et une IRM des sacro-iliaques. Si obtenir un rendez-vous pour la scintigraphie a été aisé –ce sera mardi- je dois attendre trois semaines pour l’IRM. Damnit !!!

Evidemment, le Doc m’explique son enquête. Et ce qu’il m dit est… euh… bon. Pas très rassurant. La bonne nouvelle, c’est que je ne vais pas mourir. Bah quoi, c’est tout de même une info importante, non ? Pour le reste… On va dire qu’il y a pire au monde.  Note pour tout de suite : penser à faire défiler dans ma tête des images de toutes les horreurs du monde pour réaliser que moi, ça va. Genre un enfant aurait échappé au 11 septembre, qui serait maintenant sans abri, avec un cancer généralisé. Forcément à côté mes petits malheurs, c’est pas grand-chose. Enfin, c’est ce que Pierre, Paul, ou Jacques ne manqueront pas de me répéter. Alors autant ne pas en parler dans la vraie vie, et se contenter de ce blog pour évacuer. Soupape de sécurité.

D’ici là… Et bien à part ces petits exercices d’auto-manipulation mentale, rien. Le Doc pense bien à des infiltrations, mais je l’arrête net : en période de douleur intense –au moment où donc, se font les infiltrations- je peux à peine aller pisser ou prendre ma douche. Alors me rendre au centre d’imagerie médicale, qui se trouve à plusieurs changements de mode de transport de chez moi… Il me propose alors du Doliprane. Et pourquoi pas des Smarties ?

Ou comment je suis repartie sans réponse, avec de nouvelles questions, sans rien pour palier à ma douleur, et avec, pour unique prescription, l’attente. Groumpf.

*Titre avec un morceau des Thugs dedans

Back on strike

Gameiro. C’était le 26 mai. Pendant une réunion à laquelle je n’aurais jamais du assister, étant empêchée, mais il avait insisté. Comme à chaque fois, j’avais capitulé. A choisir, je préférais prendre sur moi plutôt que de déclencher un conflit. Malgré les apparences et une certaine habilité à m’y enfoncer, je déteste les conflits. Surtout avec quelqu’un qui ne le mérite pas.

Dans la salle aux trois quarts vide, j’avais installé le traditionnel bloc notes entre nous. Un moyen de communication simple, efficace et moins cachotier vis-à-vis des participants que les messes basses, qui développent sensiblement le degré de paranoïa de chacun. Au fil des réunions, ce cahier était devenu un nouveau terrain de jeu. Rares moments de complicité. Et parmi nos centres d’intérêts, le PSG.

Gameiro ? Ce fut mon premier mot sur la page encore vierge. Aussitôt, il me répondit : 11 Millions ! C’était parti pour ce feuilleton incroyable qui me teint en haleine pendant ces deux derniers mois : le mercato du PSG. Le 30 juin, la nouvelle fut officialisée : des investisseurs qataris avaient racheté le club parisien, bien décidés à investir pour en faire LA grande équipe rêvée par les supporters. Le recrutement fut, sur le papier, à la hauteur des espérances : Gameiro, Douchez, Matuidi, Bisevac, Ménez, Mohamed Sissoko, Sirigu, et enfin Pastore !

Gameiro ! Dix jours déjà que je m’en réjouissais. Le frangin était venu s’occuper de mon chien en raison de la grève de mon dos, qui me retenait en otage au fond de mon lit. Les syndicalistes devraient penser à ce type de techniques, c’est franchement imparable. Alors que le frangin écrasait son mégot dans le cendrier PSG qu’il m’avait offert quelques jours auparavant, cela m’avait semblé évident. Je savais qu’il n’était jamais allé au Parc, et cette belle équipe lui faisait envie. A moi aussi ! Deux clics plus tard, les places étaient commandées. L’excitation était peu à peu montée. Quelques jours plus tard, juste avant de m’emmener passer mon IRM pour savoir ce qui se tramait… dans mon dos, le frangin avait pris le courrier. Au menu… les billets ! Enfin hier, le frangin avait fait part de sa joie sur les réseaux sociaux. Ce serait forcément une fête !

Gameiro… Je n’ai pas dormi de la nuit. Impossible, avec ces disques qui dansent le pogo au contact de mon nerf sciatique. Le chien, lui, a ronflé allègrement. Mais à 6h, il a réclamé son dû. Envie d’aller au petit coin. Avant même d’avoir passé la porte, je souffrais déjà le martyr. Dans l’ascenseur, j’ai positionné mes mains sur mes pieds, pour bomber le dos. Mais il a fallu m’arrêter pendant la traversée de la cour. Dans la rue, ne tenant plus, j’ai mêle du m’accroupir. Pourtant, je n’étais qu’à la moitié du calvaire : rentrer a été tout aussi atroce.

A ce moment là, j’ai su que c’était terminé. Que je ne verrais pas la présentation de Pastore ni l’arrivée de Gameiro & consorts. Certes, j’aurais pu supporter de rester sur mon siège. Mais jamais mon dos ne m’aurais laissé parcourir la distance entre le lieu le plus proche où pourrait me déposer un taxi et la tribune où j’avais réservé. Par conséquent ce fut sans appel : ce soir, pour moi, les portes du Parc des Princes sont restées fermées. Mais le frangin a pu s’y rendre pour deux et, si j’en crois cette note, il a apprécié son retour au Parc… Tous ensemble, le coeur à jamais, rouge et bleu, pour le P-S-G !

Une saillie qui fait aïe !

Depuis trois ans, j’ai régulièrement mal au dos. En fait depuis un accident de sport, il y a 23 ans. Alors que je me préparais pour effectuer une souplesse arrière, exercice que je réussissais fort bien en mode avant, mais pas du tout à l’inverse, et en tout cas pas sans être assurée par un bras qui soutenait mon dos -probablement en raison d’un fessier un peu plus imposant que le reste à propulser- la prof a décidé que vu mon très bon niveau en gym, il était temps que je me débrouille seule. Sans m’avertir, cette cruche a retiré son bras au moment où mon dos s’y reposait pour aider au décollage… Un crac plus tard, je me suis lamentablement écrasée à terre, le dos cassé. La preuve que le sport tue.

Reste que depuis trois ans, la situation s’est dégradée. Et pire, j’ai déjà fait quatre crises aigües, chacune m’ayant bloquée au lit pendant une dizaine de jours. Dans ces moments là, la moindre tâche quotidienne est un supplice : prendre ma douche, préparer de quoi m’alimenter, ou tout simplement me rendre au petit coin est une épreuve largement pire que Koh Lanta. Mais ça n’est pas tout : entre la crise de fin novembre et celle de fin juillet, la douleur n’a jamais disparu. Elle s’est simplement atténuée.

L’ennui c’est que quand la crise survient, je ne peux pas me déplacer chez le médecin. Bah oui, j’ai déjà du mal à me rendre au petit coin, alors faire les 900 mètres pour aller chez le doc puis patienter 2h dans la salle d’attente, comment dire… Du coup le doc doit se déplacer. Mais y’a un mais, comme le dit si bien la chanson. En effet, aussi douloureuse que soit la crise, ça n’est pas un cas d’urgence. Je dois donc systématiquement patienter plus de 24h que le doc soit enfin dispo. En douillant. Not funny.

Il y a tout juste une semaine, le doc a débarqué. Après 4 jours d’atroces souffrances, la crise ayant eu le mauvais goût de survenir à l’aube du week-end. Traîtresse ! Après m’avoir auscultée, enfin quand j’y pense, finalement assez peu car j’hurlais avant même qu’il ne me touche, le doc a décidé de me prescrire une IRM lombaire. Non sans avoir ajouté qu’il n’était pas certain que je rentre dans la machine. WTF ??? Je suis ronde, mais de là à casser le matos… Le doc m’a reprécisé que c’était une question de volume. Je veux bien mais enfin je ne suis pas non plus un trente tonnes !!!

J’entends encore la secrétaire de la clinique se marrer : le coup de la nana qui peut être ne rentrerait pas dans la machine, on ne lui avait jamais fait… Après m’avoir demandé mes mensurations –euh, je ne les connais pas vraiment, à part la taille de ma lingerie fine- elle a demandé au doc, qui s’est également esclaffé. J’ai retenu mon irrépressible envie de raccrocher net, pour m’entendre dire de venir. Okay…

J’ai donc mis des cierges un peu partout en espérant pouvoir m’y rendre. Je dois dire que la voiture du frangin a bien aidée. Merci frangin. Cet après-midi, donc, nous avons pris le chemin que nous prenions quand nous allions à nos écoles de l’autre bout de la terre. Enfin avant cela, il a fallu me lever, et marcher jusqu’à ladite voiture. Tout à coup, j’ai muté : je suis devenue une des petites vieilles qui passent toutes leurs après-midis dans la cour. Je me suis mise à marcher comme elle, le cul en arrière, à la vitesse d’un escargot.

J’ai ressenti la première défaillance dès l’ascenseur. Debout depuis déjà 5 minutes, j’avais atteint la dose maxi. Faiblesse dans la jambe, douleur intense… Franchir le hall, c’était pour moi finir le marathon. Et la traversée de la cour, la traversée de Paris. Sans la valise pleine de cochon, hein. Jamais je n’aurais pu porter cette valise. Le marché noir m’aurait tuée. Bref, j’étais bien contente d’arriver à la voiture.

Rebelote à l’arrivée à la clinique. Quand j’ai grimpé les marches, j’ai ressenti cette sensation de victoire, j’attendais qu’un hôte en jaune Crédit Lyonnais me remette le maillot à poids rouges du meilleur grimpeur. Que nenni… Peut être parce que je ne m’étais pas dopée ? Les ennuis ont recommencé. D’abord, nous avons pris un ascenseur bondissant. Avec cet énorme à-coup à l’arrêt, qui m’a fait sauter une vertèbre. Puis nous avons parcouru des kilomètres (à mes yeux) pour rejoindre une salle d’attente qui se voulait trendy mais c’était raté, elle était glauquissime.

Non seulement le seul bouquin dispo était un vieux Notre temps –ce qui en dit long sur la classe d’âge fréquentant l’établissement- mais en plus, nous devions subir les conversations des vieilles clodoaldiennes. Oui, les habitants de Saint-Cloud s’appelle des clodoaldiens. Etant née dans cette jolie ville, j’en suis une. Mais jeune.

A l’heure dite, avec la précision de l’horloge parlante, un jeune homme sans âge est venu me chercher, pour m’installer. Non sans m’avoir demandé 15 fois si je n’avais pas de peacemaker ou autre objet en métal –alors que j’avais déjà signé le papier répondant à ladite question- et si je n’étais pas enceinte. Furieuse envie de répondre à la première question que j’ignorais si un chirurgien n’avait pas oublié une pince au cours d’une opération ou si la seconde partie de mon prénom pouvait me valoir un petit miracle totalement inattendu.

Il m’a installée sur un plateau métallique effectivement peu large –mais je tenais dessus, hein, même si à la réflexion la question mériterait d’être posée pour un type de la carrure de Sébastien Chabal- et j’ai écouté gentiment le monsieur. Puis il m’a mis un casque sur les oreilles qui jouait de la house bien pourrie. Note pour la prochaine fois : penser à amener ma playlist. Le plateau s’est mis en mouvement, l’opérateur m’a demandé de ne plus bouger, et j’ai senti un truc m’enserrer les bras le long du corps. Prisonnière !

Puis je suis partie pour un drôle de voyage d’une dizaine de minutes. Quand le plateau s’est arrêté, j’étais au milieu d’un tube. Un peu comme un tunnel, mais alors avec le plafond juste au dessus de moi. Je sais maintenant ce que ressens un métro quand il quitte une station pour se retrouver prisonner du tunnel. Ou un mort-pas-vraiment-mort, car il y avait un petit effet cercueil. Mais cercueil classe hein. Avec musique –pourrie- et éclairage. Pour un peu, tu chercherais presque la lumière blanche.

Premier bruit d’alarme. Sur le coup, je me suis demandé si j’avais cassé la machine. Rapport à ce que m’avait dit le doc. Mais non, c’était juste l’examen qui commençait. En faisant un sacré boucan ! Ce cirque s’est reproduit par trois fois, le tube se déplaçant à chaque fois légèrement. Pour faire les clichés de tout mon dos. A la fin, j’avais la tête presque sortie de l’autre côté du tunnel. Puis j’ai fait le voyage retour. En ayant pris ma dose de radiations, soooo Fukushima spirit.

Avec le frangin, nous avons décidé d’attendre l’heure à passer avant de récupérer les examens dans un café proche de la clinique. Sympa la terrasse… Moins sympas les voisins de terrasse… Franchement les clodoaldiens qui racontent leurs prochaines vacances au Club Med et qui tergiversent pendant des plombes pour savoir si celui-ci est mieux que celui-là, avant de discutailler avec le monsieur Je-Sais-Tout du coin –fatalement un de leurs potes- qui passait justement par là avec son chienchien…

Pendant tout ce temps, la douleur n’avait cessé d’augmenter, et j’étais un peu en kit au moment de retourner à la clinique. Ces petits désagréments se sont instantanément envolés à la découverte de la pochette contenant les résultats : avec les clichés, il y avait le CD-Rom de mon IRM !!! De retour à la maison, je me suis précipitée dessus… Une vraie gamine.

Bilan des opérations : j’ai un pincement discal et une saillie discale médiane en L5-S1, mais absence de signe de conflit radiculaire. Hum… J’imagine que ceci ne signifie pas vraiment que mes vertèbres copulent, ni que mon nerf sciatique est coulé. Parce que touché, il l’est, je le sens ! Le doc étant en congés jusqu’au 31 août, j’ai googlelisé le terme. Sauf qu’évidemment internet n’est pas médecin, et je n’ai rien trouvé.

En désespoir de cause, j’ai twitté et facebooké tout ça et là, réponses concordantes, notamment de ma copine kiné : il semblerait qu’en bon français non médicalisé, la saillie discale médiane indique une hernie discale juste au dessus du bassin. Pour le reste, le pincement discal pourrait correspondre au nerf sciatique coincé. Quant au conflit radiculaire, l’IRM n’en voit pas, mais sans totalement l’exclure.

Bon, et bien il n’y a plus qu’à attendre un mois le retour de vacances du doc pour savoir ce qu’on fait avec tout ça.