After Academy : j’y étais !

Depuis le début de la semaine, l’After, mythique émission de foot sur RMC, propose à ses auditeurs de venir en studio pour faire le lien entre l’équipe et les réseaux sociaux.

La mission est simple : relayer à l’antenne les messages postés par les afteriens sur le blog de l’émission, celui de Daniel Riolo, la page Facebook de l’émission ou encore son compte Twitter.

Chaque candidat de cette After Academy est testé en direct dans l’émission pendant deux soirées. A l’issue de ce casting, les meilleurs seront sélectionnés pour rejoindre l’équipe de l’After Foot la saison prochaine. Les sélections se poursuivent jusqu’à l’Euro alors si vous aimez l’After, le foot, et que vous connaissez les réseaux sociaux… Tentez votre chance !

En tant que serial live-twitteuse et grande prêtresse du « Foot par les Filles », c’est donc ce que j’ai fait… et j’ai été retenue pour être la deuxième after-académicienne à tenter sa chance, dès cette semaine, aux côtés de Gilbert Brisbois et Daniel Riolo.

Mercredi, j’ai donc pris le chemin des studios de RMC. L’After était ce soir là consacrée à la soirée de Ligue des Champions, avec les matchs OM-Bayern et Milan AC-Barça. Outre Gilbert Brisbois, Daniel Riolo et Coach Courbis étaient également au micro.

Mes premières interventions ont eu lieu pendant l’avant-match et pendant la mi-temps.

L’occasion d’évoquer le pessimisme des supporters marseillais, mais aussi de paraphraser la célèbre boulette sur l’ours du joueur de Montpellier Henri Bedimo : « tuer l’ours avant la fin du championnat ». Euh…

En tant que supportrice du PSG, je ne suis jamais la dernière à tacler nos adversaires, je tenais donc là une belle occasion de remplacer l’ours du joueur héraultais par une petite référence à la sardine qui bouche le Vieux Port : coup double sur nos rivaux !

Ces premiers pas radiophoniques ayant eu lieu pendant l’Intégrale Foot, et l’émission de ce mercredi n’étant pas disponible en podcast,  je n’ai hélas pas pu en récupérer les sons. La troisième intervention portait, quant à elle, sur les réactions d’après-match de supporters de l’OM plutôt remontés après la défaite de leur équipe.

Retour en studio jeudi soir pour un After classique, Au micro, Gilbert Brisbois était entouré de Daniel Riolo, Eric di Meco et Polo.

Au menu, un retour sur le match OM-Bayern, et un focus sur le livre d’Armaud Ramsay, La face caché du président, consacrée à Laurent Blanc.

Ma première intervention recensait donc les nombreuses réactions des supporters marseillais après la défaite, avec un retour sur la déclaration WTF de Stéphane M’Bia. L’occasion aussi de taquiner Eric Di Meco sur le dossier Ratatouille. Avec en bonus track sa réaction… explosive !

La seconde chronique, plus courte, relevait les avis des auditeurs sur Laurent Blanc lors de son passage à Bordeaux… avec une comparaison très WTF de Daniel Riolo : à ne pas manquer !

Alors, c’était comment ? Pour le savoir, autant donner la parole au grand manitou de l’émission, Gilbert Brisbois.

Que de fleurs de la part de mes collègues le temps de ces deux soirées ! Merci à Gilbert Brisbois pour son accueil chaleureux, à Daniel Riolo pour ses judicieux conseils –et allez Paris !– à Coach Courbis, à Polo et à Eric Di Meco.

L’After Academy fut pour moi une expérience intéressante, amusante mais surtout un véritable plaisir de retrouver l’antenne avec des chroniqueurs sympas, pertinents et drôles, dans une émission que j’adore.

Inutile de vous dire que j’aimerais bien faire partie des heureux sélectionnés, afin que l’aventure se poursuive la saison prochaine !

Des résolutions… j’en ai plein les bottes !

Sujet tarte à la crème s’il en est, les bonnes résolutions de la nouvelle année.

Par un curieux rituel, l’homme plus ou moins civilisé se fait en chaque début d’année des promesses qu’il ne tiendra jamais. Le summum de la fake attitude.

Et pourtant, voici la liste de mes bonnes résolutions pour cette année. Ou comment j’ai cédé à la tradition. #OuPas.

Arrêter de fumer et me mettre au sport. Nan, je déconne.

Soutenir encore et toujours le PSG. Parce que Paris est magique. Et en tant que patte de lapin du club, j’ai un rang à tenir. Pour y parvenir, et nous assurer une place en Ligue des Champions –oui, la femme est le 12ème homme de l’équipe- il faudra certainement repasser par le Camp des Loges pour booster les joueurs. Bah oui, quand je suis là, ça marque et ça gagne, en vertu du théorème ZeFML largement démontré cette année. C’est comme ça, lalalalala.

Twitter. Toujours plus haut, toujours plus fort, toujours plus drôle, vous subirez encore mes LT. Des QAG au PSG, en passant Confessions Intimes, de Mots Croisés, ou encore les SarkoShows, bref, de tout et n’importe quoi, mais aussi très certainement de l’Euro et probablement des JO. C’est pas tout ça, mais j’ai plus de 1500 followers à faire rigoler. Ou avec qui polémiquer. Voir troller. Et plus, si affinités.

Développer la SiriguMania. Oui, j’ai lancé une religion à la gloire de Saint Salvatore, notre italien mi-ange, mi-gardien. Renseignement pris, il y avait déjà une secte du côté de Palerme, mais je vois la chose de manière plus internationale, avec un développement digne des plus grandes multinationales. Parce que vois les choses en grand. Leonardo’s touch. Sponsors contactés : Adidas, et Dolce & Gabbana. Pour les sceptiques, on en reparle dans quelques années.

Voter. Que ce soit pour le ballon de plomb –à défaut de voter pour le ballon d’Or- ou pour la présidentielle et les législatives, je mettrai mon bulletin dans l’urne. Pour éliminer Moundir Sarko. Vous feriez bien de faire de même : c’est un peu comme dans Secret Story, c’est vous qui décidez, mais c’est gratuit ! Ne passez pas à côté de cette opportunité de vous exprimer, toutes les voix compteront…

Défendre coûte que coûte mon titre de championne du Top des Flops des 80’s. Et battre encore et encore à plates coutures tous ceux qui tentent de me défier sur les plus grandes pourravetés auditives de cette décennie. Question d’honneur.

Bloguer. Sur tout, sur rien, sur vous, sur moi. Parce que si j’arrêtais, ça vous manquerait. Bande d’addicts, va !

PSG-Bilbao : une victoire et des regrets

Ce soir, je chausse les crampons aiguille pour remettre enfin les pieds au Parc des Princes, où je n’ai pas assisté à un match depuis PSG-Salzburg et la fameuse reprise de volée de Bodmer en septembre dernier. C’est dire si je suis au taquet…

L’enjeu est de taille : si on réalise un meilleur score que Salzburg, on peut encore se qualifier pour les 16èmes de finale de l’Europa League. Donc si Salzburg perd, il faut au minimum un nul, et si Salzburg fait un nul, il faut gagner. En revanche si les autrichiens gagnent, s’en sera fini de la coupe d’Europe. Faute de connaître par avance le résultat, le PSG n’a d’autre choix que de tout donner.

17h00. J’ai récupéré le petit Paul, l’enfant prêté par ma cousine pour me permettre de bénéficier du tarif Famille défiant toute concurrence pour ce match, et qui, si l’on est doté d’un enfant, ne vaut pas la peine de s’en priver. En bonne supportrice des Bleu et Rouge, je ne recule devant rien, pas même utiliser un innocent enfant. Pour l’heure, il a plutôt l’air content d’aller au stade.

18h00. Nous sommes toujours bloqués sur la route au milieu de gigantesques embouteillages.

18h15. Dépités, nous avons largué la voiture dans Boulogne, et nous attendons un hypothétique 72 pour nous mener au Parc. Il fait froid, et aucun bus à l’horizon. Juste un flot ininterrompu de voitures qui bouchent l’horizon.

18h30. Il a fallu que nous tombions sur LE jour où le 72 subit des perturbations. Saint PSG étant avec nous, un 175 passe par là et décide de nous emmener jusqu’à la Porte de Saint Cloud. Alleluja. Enfin, on y croit.

18h55. Nous ne sommes plus qu’à quelques encablures de l’arrêt le plus proche du stade. Mais il est maintenant évident que nous allons rater le coup d’envoi. Paul, lui, ne trouve pas cette équipée sauvage très amusante… Comme nous n’aurons pas le temps de dîner au stade, je lui propose de se faire un petit Mc Do après le match. J’ai toujours su parler aux enfants.

19h05. Evidemment la tribune G est à l’autre bout du monde. Nous tournons donc autour du Parc, gentiment… Et la rumeur nous apprend que Bilbao a déjà planté un but à Douchez. Je maugrée en disant que si ça avait été Sirigu dans les cages… A la relecture de l’action, il semble pourtant qu’elle était imparable. Mouais.

19h12. On passe enfin le check-in. Vu l’heure, il n’y a pas foule. Gilloux 99 s’occupe de faire passer le check-in à Paul du côté des garçons, pendant que je me précipite pour trouver la security girl. Une minute plus tard, nous sommes enfin installés à nos places, pour suivre la suite de ce PSG-Bilbao.

Et pour l’instant, ça n’est pas joli à voir. Les basques dominent, et si ça continue comme ça, ils vont nous refaire la leçon du match aller. Pendant ce temps, les Bratisla boys mènent 2-0. Et donc à ce stade, il nous suffit d’un nul pour nous qualifier. Je suis tendue, tendue, tendue. Gilloux 99, lui, explique le principe des chants entre les tribunes Auteuil et Boulogne à un petit Paul fasciné par ces échanges.

Mais Paris reprend du poil de la bête. Sur coup franc, Néné passe loin de la cage. Bahebeck foire allègrement une tête sur une occasion en or mais deuxième chance au tirage, la balle revient dans les pieds de Pastore, qui plante une patate à bout portant.  1 partout entre Paris et Bilbao. J’apprends à Paul la chanson de Javier Pastore. Ca me calme. Oui, l’enfant peut devenir un Lexomil.

A Bratislava, Salzbourg a réduit le score, mais Bratislava mène toujours. Pour l’instant, ça passe. Mais pas pour longtemps. Salzbourg égalise et nous voilà à nouveau obligé de gagner. Je réajuste mon peacemaker virtuel et prend rendez-vous pour m’en faire poser un vrai. Enfin en rêve. D’autant que les basques n’ont pas été calmés par ce but, et continuent leur pressing sru la cage de Douchez, lequel écarte une frappe de 18 mètres.

A la 33ème, Gameiro se lance dans un raid côté droit, sous les encouragements d’un Parc en folie. Hélas, le portier basque se trouve en bout de course, avec une sortie que l’ancien merlu ne peut éviter. C’est ensuite Pastore qui dispose d’une occasion, également repoussée par Raul. Puis Bahebeck qui rate l’immanquable pour la deuxième fois en un quart d’heure, laissant le public médusé par tant d’incapacité à concrétiser, seul face au but. Face à un enfant, je tente de retenir les insultes. J’y parviens. Je m’auto-congratule. Enfin, j’ai quand même dit Putain. Pardon.

Néné, quant à lui, a tellement la pêche qu’il nous gratifie d’une magnifique coup du sombrero. Que calor ! Lugano, de son côté, réalise le match parfait. En mode moissonneuse batteuse, certes, et pour l’instant il évite le pastis, tout en assurant un service parfait en défense comme dans les passes.

Et à la 41ème, le miracle se produit : sur un corner tiré par Néné, Joli Cul Bodmer reprend de la tête et la plante au fond des filets de Raul. PSG 2 – Bilbao 1. Yeahhhhh !!!

Mon Joli Cul Bodmer qui marque, j’explose dans les travées, et le petit Paul ne comprend pas bien pourquoi je me mets à remuer du cul en hurlant le nom de Bodmer. Je gonfle tout le monde avec mon côté patte de lapin : eh oui, quand je viens au Parc, Matt marque…  et Paris gagne ! Mais pas le temps de s’appesantir, le PSG continue son pressing. Et cette fois c’est Game Héros qui emmène le ballon jusqu’à la cage, sous nos encouragements… avant de buter du le gardien. Décidément, le portier basque est bon pour repousser les assaillants parisiens !

C’est la mi-temps, et mon voisin m’apprend que Bratislava et Salzbourg sont toujours à 2-2. Pour l’instant, on est qualifiés. Le moment est tout choisi pour aller nous désaltérer à la buvette. Vu la queue, je crains qu’on ne rate le coup d’envoi, mais nous parvenons à regagner nos places juste avant l’entrée des joueurs pour cette seconde période.

Aucun changement à signaler mais au loin, on voit Guillaume Hoarau s’échauffer. Et le Parc commence à le réclamer… Guillaume Hoarau, Guillaume Hoarau, Guillaume, Guillaume, Guillaume Hoarau !

Cearà, lui, intervient favorablement face à une estocade basque. Décidément sur ce match, la défense parisienne est à la hauteur ! Hélas pendant ce temps, Salzbourg marque à nouveau à Bratislava. Le PSG est virtuellement éliminé, et son destin est entre les mains des Bratisla Boys. Groumpf. Comme si ça ne suffisait pas, Bilbao égalise pendant que la défense se buvait un petit kawa loin des buts de Douchez, notamment Camara, qui regarde le joueur tirer. Resté seul, le portier parisien est battu.

Et les basques reprennent confiance… Les parisiens baissent la garde, et c’est une nouvelle fois Bahebeck qui, par un tacle, les remet en jeu. Heureusement pour le PSG, la frappe du basque, trop croisée, reste sans danger.

C’est le moment que choisit Antoine Kombouaré pour céder à la requête du public parisien, et faire entrer Guillaume Hoarau en remplacement de Bahebeck, à la 65ème. Le remiseur, absent depuis longtemps pour cause de blessure, est accueilli par de nouveaux chants du Parc. Il se signale d’entrée par une tête, hélas sans danger pour le portier basque.

Paris reprend son pressing, par une jolie combinaison de Gameiro, Néné et Hoarau, sans toutefois inquiéter Raul. Game Héros laisse sa place à Christophe Jallet. Erding remplace Bodmer. Merding…

Bilbao continue de jouer, malgré la qualification d’ores et déjà acquise, et tente une nouvelle frappe. Pendant le contre, une grosse main dans la surface déclenche un pénalty pour Paris. Pour que Paul puisse voir ce tir, qui se passe à l’autre bout du terrain, je le mets debout sur son siège. Comme nous tous, le gamin retient son souffle. A la 83ème, Néné le tire… et le rate, préférant envoyer le ballon dans la tribune Boulogne. Sérieux !

A ce stade, je sens la mort arriver. Par crise cardiaque ou par suicide, ça n’est pas encore bien clair. Paul, lui, n’est pas descendu de son siège : ce match le tient en haleine.

Et il a raison :  à la 85ème, but d’Erding. Enfin, pas tout à fait. But d’un basque contre son camp sur un centre d’Erding. In-cro-yable ! Une action d’Erding a pu mener à un but. Paris tient la victoire ! Je n’en peux plus, je harcèle mon voisin de derrière, en lui demandant minute par minute le score du côté de Bratislava. Sauf que le match est terminé : même en gagnant, on est éliminés. Bon, et bien pour l’honneur…

Paris se bat comme un beau diable. On envisage un instant de partir pour éviter la foule, mais le petit Paul ne comprend pas. Ou fait mine de ne pas comprendre. Peu importe, je suis ravie de rester pour voir la fin de cette bataille rangée. A la 90ème, Néné tombe en pleine surface. Nouveau pénalty.

Et cette fois, c’est Hoarau qui s’en charge. Sans sourciller, il prend Raul à contre pied. PSG 4 – Bilbao 2. Vous auriez du voir à cet instant les yeux de Paul briller, et ses deux petits bras se lever. Paris se battra vaillamment jusqu’au terme des arrêts de jeu, sans que le score ne bouge.

Mais Salzbourg a aussi gagné. Paris quitte donc ce soir l’Europa League, un camouflet pour le club qui en faisait un de ses objectifs. Conséquence d’un match totalement raté à Salzbourg… même si qui se souvient des deux pénos oubliés et qui, au final, pèsent lourd ? C’est la loi du sport et si le PSG quitte ce soir la coupe d’Europe, c’est tout de même sur une belle victoire. De quoi redonner confiance au collectif parisien en vue du choc contre Lille ce dimanche, puis contre Saint-Etienne dans une semaine.

Au camp des Loges…

Décembre. Comme une truffe, c’est le moment que j’ai choisi pour chausser mes crampons aiguilles, et me rendre au Camp des Loges, assister à un entraînement du PSG. J’avais bien pensé à mettre la petite-robe-noire-qui-va-bien avec mise en avant de mes attributs féminins, mais ce matin, il fait 5° maxi.

Un temps à se lover dans une combi de ski, sans oublier les bottes en poils de renard. Sauf que le renard, Jérémy Ménez l’a déjà mis sur sa tête. Du coup, c’est armée d’une polaire, de chaussettes de ski dans mes Converse et d’une grosse doudoune que je mets les pieds au centre d’entraînement du PSG.

Un Starbuck’s dans une main, une clope dans l’autre, je rejoins les supporters qui se pressent devant le parking. En me demandant si Antoine a prévu une séance de Street Foot… Jusqu’à ce qu’à 10h30 pétantes, un vigile ouvre l’accès au terrain. La petite quarantaine de supporters rejoint alors le bout de pelouse qui nous est réservé.

Mauvaise surprise : Antoine a choisi le terrain le plus éloigné des bâtiments, et donc, on voit des lilliputiens jouer avec des balles de ping-pong. C’est un concept…

Le seul truc qu’on voit, à vrai dire, ce sont les chaussures jaune fluo de deux joueurs, dont Mathieu Bodmer. Et même à 150 mètres, ça pique les yeux. Fashion police !

Mais pour ce qui est de l’entraînement, on distingue juste un atelier de travail devant le but : la prochaine fois, je demande à la Nasa de me prêter le télescope Hubble !

Comme le supporter est plein d’espoir, par nature, nous attendons tous bêtement le moment :

  • Où Antoine changera de terrain pour qu’on voit quelque chose : comme si le staff avait installé tout sur l’autre terrain mais que juste pour nous ils allaient modifier leur organisation… à laquelle ils avaient fatalement pensé avant.
  •  Où les joueurs, avant de rentrer au vestiaire, viendront nous faire gouzou-gouzou

Bah quoi ? On s’est déplacé et on attend dans le froid, alors on peut bien espérer ? A vrai dire, ce vrai-faux huis clos nous agace un peu… Seule consolation : la presse, située sur le haut du bâtiment, n’est pas franchement mieux lotie que nous. Justement, l’équipe de CFoot en profite pour venir interroger la petite troupe sur ce que l’on pense de la situation du PSG. Je les vois chercher des volontaires pour parler au micro. Que des mecs !

Légèrement courroucée, je leur balance nonchalamment : « et sinon une fille, ça vous intéresse ? ». Le journaliste n’en croit pas ses yeux. Evidemment que ça l’intéresse ! Les questions, ultra convenues, portent sur la suite que l’on imagine pour le PSG cette saison, sur la crise de novembre, et sur Antoine Kombouaré. En bonne PSG Girl, j’explique alors que nous avons tous les atouts pour finir champions, que le PSG nouveau est un projet de long terme et que par conséquent, il faut laisser à l’effectif, composé de nombreux nouveaux, le temps d’apprendre à jouer ensemble, et qu’enfin, Kombouaré est un bon coach qui nous permet tout de même d’être deuxième du championnat.

Sitôt le micro raccroché, certains supporters se lancent dans une discussion endiablée avec moi. Séquence Adopte une PSG Girl… Décidément, une fille devra toujours prouver qu’elle sait parler foot ! Juste un truc, les mecs : on n’est pas là que pour mâter, et on sait parler du ballon rond. Nan mais !

L’entraînement s’achève, les joueurs ne viennent évidemment pas, et toute la troupe rejoint le parking.

Alors que nous avons déjà démarré la voiture, je stoppe Gilloux 99 : le parking des joueurs vient d’ouvrir, on va pouvoir choper Jérémy Ménez chasser le renard ! Ni une, ni deux, je descends et je rejoins les autres supporters. C’est le moment que choisit Sammy Traoré pour arriver à fond la caisse. Mais que venait faire l’ancien parisien dans le coin ? Peu importe, tout le monde lui réserve un bon accueil.

Quelques minutes plus tard, ce sont 42 millions d’euros qui viennent nous serrer la mimine : Javier Pastore himself !

El Flaco se livre de bonne grâce aux demandes des supporters : photos, signatures sur les maillots, tout y passe. Tellement qu’à la réflexion, j’aurais peut être dû lui proposer un french kiss. Anyway. Trêve de plaisanterie, Pastore se montre accessible, agréable, et humble. Encore un bon point pour le numéro 27 !

Puis c’est un de mes chouchous qui s’avance : Joli Cul Bodmer. Je troque alors ma casquette de blogueuse pour celle de journaliste d’investigation, et mener l’enquête.

Verdict : oui, Mathieu Bodmer a un joli cul. Contrairement à ce que prétendent certains de ses détracteurs, il n’est absolument pas obèse, et plutôt vachement bien gaulé : c’est juste un format armoire normande…

Arrive ensuite Kevin, le petit Game Héros. Véritable crevette à croquer,  l’attaquant du PSG et de l’équipe de France plaisante carrément avec les supporters.

Tout comme Mamadou Sakho. Ou encore l’adorable Christophe Jallet, très aimé des supporters. Seul Mevlut Erding ne s’arrêtera pas. Passeront également Neeskens Kebano, Nicolas Douchez, Marcos Ceara, avant que le charmant Diego Lugano ne ferme ce ballet.

Néné, Antoine Kombouaré, Guillaume Hoarau et Milan Bisevac sont quant à eux partis par l’autre sortie, également accessible aux supporters. Ainsi que Jérémy Ménez, que tout le monde a tenté d’attraper –pour chasser le renard ?- mais hélas, il ne s’est pas arrêté. Parmi les joueurs présents à l’entraînement, seuls Chantôme, qui a tardé à sortir, et Salvatore Sirigu resteront invisibles. A noter que ce dernier est resté au centre pour une séance de soins.

Au final, nul besoin de se looker ou de se faire remarquer pour approcher les joueurs : ils prennent le temps de saluer les supporters et posent avec tous ceux qui le demandent.

Un grand merci à eux pour leur disponibilité et leur simplicité : définitivement, je valide ce bon plan ! En espérant pouvoir refaire un petit reportage là-bas et cette fois, voir vraiment l’entraînement, et donc pouvoir parler un peu technique.

Si vous aimez le PSG, les entraînements sont publics une fois par semaine, au centre d’entraînement du camp des Loges, à Saint-Germain-en-Laye. Pour connaître les dates, rendez-vous sur le site du PSG, à la rubrique Agenda. Couvrez-vous bien, armez-vous de patience et… prenez un bon appareil photo !

Accéder à la galerie Photos

Point par point

Par une belle journée d’été, je t’ai rencontré. Ouvrez les guillemets.

Alliés quasi semblables, nous avons mené un bout de chemin, tels deux points.

Nos vies, jumelles en parallèle, se sont juxtaposées dans un tourbillon, une énumération perpétuelle de tout ce qui nous compose. Toi, ma virgule

Au gré de nos disputes et de nos joies, nous avons été tour à tour pour l’autre un point d’exclamation.

Les épreuves que nous avons chacun traversées m’ont parfois mise entre parenthèses.

Les semaines se sont écoulées, le temps s’est accéléré, et nous a balayé au gré de nos joies, de nos peines, de ces petites choses qui animent un quotidien. Tu es devenu mon point d’interrogation.

Sans nouvelles fraîches, je ne peux imaginer, simplement croire toi et te faire confiance : dans cette attente qui s’éternise, scintillent ces points de suspension

Et pourtant, je ne veux pas croire que nous soyons déjà au bout du voyage, ni que notre amitié touche à son point final.