#UEMedef11 : Day Two

©Feuillu© Feuillu

Après avoir blogué toute la nuit, il était un peu évident que le réveil serait compliqué. Et si j’avais vaillamment programmé mon réveil pour dormir 1h, il a bien fallu se plier à l’implacable réalité : j’avais besoin de dormir. C’est donc sans complexe que j’ai zappé la matinée : si une table ronde m’intéressait, j’avais ensuite un trou, et il y a fort à parier que j’aurais fini par ronfler au soleil. Le risque de me retrouver défigurée par la marque des herbes sur les joues -vous savez ces marques qui trahissent que vous avez dormi sur ci ou ça- était bien trop élevé.

C’est donc reposé -enfin si l’on veut, j’ai dormi 4h- que je débarque sur le Campus HEC, en voiture avec chauffeur. Parce qu’à ce stade, je ne marche déjà plus très droit. Et pourtant je n’ai encore rien bu. Imaginez après…

Par le plus pur des hasards, mon arrivée colle pile poil avec le déjeuner. Après un petit tour en salle des blogueurs, qui me permet de constater que mes camarades, sont, eux sérieux, j’attrape mon panier repas, et file m’affaler sur les pelouses en compagnie de Nobr_. Par mesure de précaution, je programme l’alarme de mon Iphone…

Ce petit bain de soleil achevé, et rechargée en vitamine A -maintenant, merci de me livrer la C- nous rejoignons l’Espace Adhérents, où se tient une conférence sur les réseaux sociaux. Nous nous installons dans la tente, conscient que cet atelier ne s’adresse pas vraiment à nous. En effet, cet échange a pour objectif d’intéresser les patrons à cette question, et leur donner un avant goût d’une conférence plus complète qui se tiendra au Medef d’Ile-de-France le mois prochain. Il n’est donc pas question d’entrer dans le fond du sujet, mais plutôt de faire un premier pas vers une population plutôt néophyte en la matière.

Les intervenants sont, je dois bien l’avouer, de qualité variable. A titre personnel, j’ai beaucoup de mal avec Vincent Ducrey, chef des blogueurs sarkozystes pendant la campagne de 2007, et auteur du Guide de l’influence.

Personnellement, je n’avais pas été impressionnée par sa gestion des blogueurs et du buzz durant la campagne, mais plutôt atterrée. Pas plus que je ne le considère comme un influent, notion vague souvent attribuée par soi même et non réellement par le réseau : étiquette de l’égo. C’est dire s’il n’est pas ma came… Comme il se prend pour un influent, il n’hésite pas à user des clichés du genre, en répondant par exemple à son téléphone pendant l’atelier. As de la procrastination ? La première info qu’il nous livre, c’est que « sur les réseaux sociaux, ça bouge extrêmement rapidement ». Nan sans dec ???

Le conflit d’agenda avec les autres ateliers avait posé d’emblée la problématique, à savoir que nous quitterions cette table ronde en cours de route. Ce moment arrive finalement assez vite. Non seulement nous ne sommes pas le public ciblé -même si je trouve intéressant de voir la relation Medef/adhérents dans cette activité qui leur était proposée- mais en plus, Nobr a rapidement un souci avec sa voisine, lorsque celle-ci décide de vider son flacon de parfum au lieu de délicatement s’asperger de douces effluves. « Ca me pique la bouche », me dit Nobr_. Constatant qu’il est réellement victime d’un attentat olfactif, qui en plus se répand dans la salle et atteint désormais mes propres narines, nous prenons nos clics –ah ah- et nos claques. C’est donc contraint par ces odieux acte terroriste que quittons l’atelier, non sans avoir entendu dans la bouche de Geoffroy THE Quote of the day : « ce phénomène est monté à une vitesse phénoménale« . Au moins !

A ce stade de la journée, le conflit d’agenda devient de plus en plus pressant. D’un côté, je tiens absolument à participer à la conférence sur le pacte social, en plénière, cette thématique étant à la fois un des sujets du G20 et de la campagne présidentielle. De l’autre, j’ai envie d’assister à la rencontre entre les blogueurs et Laurence Parisot… initialement prévue pour ½ heure à 16h, mais dont notre G.O. Nicolas nous a déjà prévenue qu’elle pourrait être plus tard et plus courte, selon l’agenda. Bien envie de lui demander si comme Ducrey, il pense que « ça bouge extrêmement vite ».

Je coupe alors la pomme en deux –non, pas la poire, en bonne chiraquienne je mange des pommes !-, je file en plénière prendre les photos de la table ronde –dont cette magnifique de Xababa !-, traverse tout le site, en croisant au passage Frédéric Mitterrand, et me dirige vers la salle des blogueurs où est diffusé le feed de la salle plénière. Enfin en théorie. La encore, merci à notre G.O. Nicolas pour son attention envers chacun. A l’instant où je pousse la porte, il est déjà sur le pont pour m’annoncer le problème de réception du feed et les démarches entreprises pour le régler. Juste parce qu’il a retenu notre discussion de ce midi dans laquelle je lui ai annoncé vouloir suivre cette conférence. La classe !

Cinq minutes après, nous avons la retransmission : la régie avait omis que nous voulions voir TOUTES les plénières…

Ce qui me permet donc d’assister à une large partie des débats et notamment à ce qui m’intéresse le plus en tant que blogueuse politique : les échanges gauche/droite, sur ce sujet clivant, entre Anne Hidalgo et Xavier Bertrand. Deux approches, avec en ligne de mire, la présidentielle. Après une longue attente -sur cette UE, elle est évidemment très sollicitée-, Laurence Parisot tient son engagement de venir nous saluer. J’avoue être curieuse de voir comment ce comporte ce bout de petite bonne femme. L’échange est hélas trop court, mais le geste reste appréciable.

Pendant ce temps, Nobr assistait à une conférence sur le thème Halte aux Extrêmes, dont il me dit le plus grand bien pendant la pause goûter que nous nous accordons dans le jardin qui jouxte notre salle des blogueurs.

En théorie, cette pause est censée être courte, juste le temps de céder à mon addiction à la nicotine. Dans la réalité, je prends racine.  Tout ça parce que je croise consécutivement Matt, un copain de y’a longtemps, avec qui j’ai une discussion passionnante sur l’éducation. Puis Lou, le père d’un pote de la ligue dissoute. L’occasion de prendre des nouvelles, et naturellement, de discuter de politique… et de la présidentielle à venir. Y’a vraiment trop de potes de droite ici.

Pendant ce temps, Nobr_ assiste à la plénière sur le féminisme où j’aurais donc en théorie du le rejoindre. Du coup, j’assiste à la fin des débats en salle des blogueurs. Ce lieu si calme où chacun vaque à ses occupations le nez dans son PC : écriture des textes, photos, montage vidéo, Facebook, Twitter, lecture de la presse en ligne, prise de note sur la table ronde en cours, … Un havre de paix au coeur de la fourmilière. De cette table ronde, je retiendrai surtout l’intervention de Virginie, pilote de chasse et première femme à avoir dirigé la patrouille de France. Bien que parfois un peu simples –mais non simplistes !- ses propos sont remarquables… et remarqués par la salle qui l’applaudit à tout rompre. Mais noté également les propos de Jean-François Copé sur la parité en politique : l’occasion de réfléchir un peu à cette question si souvent éludée…

A l’issue de cette plénière, je prends le chemin de l’Espace Business Innovation, lieu truffé de stands dédiés aux innovations, souvent technologiques, qui se transforme le soir en lieu festif où se tient, à l’issue du dîner, la fiesta. Direction l’apéro, qui nous permet de rencontrer une adhérente fort sympathique, avant d’enchaîner avec le dîner et la soirée.

Vous l’aurez remarqué, cette journée aura été pour moi moins intense que la première. D’ailleurs, si le Medef veut proposer à ses adhérents un petit atelier sur la procrastination, je veux bien intervenir : en tant que Blogueuse et Twitter’s, je suis durement frappée par ce phénomène. Mais ne croyez pas que cela nuise forcément à la productivité. En effet, même en ayant peu mis les pieds en plénière, j’ai passé une journée fort riche en rencontres, qui auront permis d’alimenter ma réflexion, et mon regard sur cette UE.

#UEMedef11 : Rencontre entre Laurence Parisot et les blogueurs

C’est avec près d’une heure de retard sur le planning prévu que Laurence Parisot est arrivée en salle des blogueurs, pour une courte rencontre.

Comme me le confiera plus tard dans la soirée Stéphane, son chef de cabinet, elle aurait aimé nous consacrer plus de temps. « Mais tu sais ce que c’est, toi » me dit-il, faisant allusion à ma propre participation à l’organisation des trois premières universités d’été de l’UMP. Effectivement, chacun comprendra que sur un tel événement, avec autant d’intervenants de qualité, l’agenda déjà rempli se modifie au fil des heures.

Et pourtant, elle est venue. D’emblée, certains de nos camarades l’ont remerciée pour l’accueil que nous réserve le Medef, et dont j’ai déjà parlé à plusieurs reprises. Touchée, elle en a profité pour nous rappeler que contrairement aux idées reçus, le Medef n’a pas énormément de moyens pour ces universités d’été. Rien de comparable, par exemple, avec le E-G8.

Sur l’utilité d’organiser une telle manifestation, la patronne des patrons a expliqué que ces échanges ne trouvent pas nécessairement une suite concrète immédiate, mais que cette université d’été permettent un contact plus rapide entre des personnalités qui mettraient plus de temps à se voir dans la réalité, et dans une ambiance plus informelle, comme me le confiera quelques heures plus tard une adhérente.

Ainsi, avec des rencontres comme celle ci naissent des idées nouvelles. PascalLamy, président de l’OMC, lui a confié à l’issue du débat d’hier que « peut être avec le Medef et d’autres confédérations Business vous pourriez m’aider sur tel ou tel sujet ». Laurence Parisot n’en dira pas plus, car pour que cela fonctionne, il faut rester discrets.

Cette rencontre ayant été bien courte, et puisque les réseaux sociaux et la communauté des internautes l’intéressent, et qu’elle dispose d’un compte Twitter qu’elle tient elle même, il serait peut être intéressant de l’avoir comme invitée au Club Bourbon. Une option à étudier sérieusement !

#UEMedef11 : Day One

Au terme de cette première journée, et à l’heure de vous en livrer le compte rendu, un sentiment domine : les échanges furent riches et intéressants, et à part quelques exceptions sur lesquelles je reviendrai, à la hauteur de ce que j’attendais.

Premier bon point pour le Medef, l’accueil irréprochable. Dès notre arrivée sur le site, nous avons récupéré nos badges rapidement, puis découvert l’espace dédié aux blogueurs : connexion réseau à dispo, infos réactualisées en permanence, retransmission des plénières, prises pour recharger nos multiples appareils –merci l’infrastructure HEC-, mais aussi boissons et bouffe, histoire de ne pas avoir à courir après le sandwich. Ca peut sembler trivial, mais ce petit détail nous permet de pouvoir travailler sans nous soucier de l’intendance. Autre bonne surprise, la presse est à disposition : Le Parisien, La Tribune, Les pages Saumon du Figaro, et… Libé ! Ce dernier titre ayant involontairement partipé au faux-bond de dernière minute d’Eric Woerth à cette université d’été.

Le cadre, ensuite. Alors là, pour avoir participé à l’organisation de trois grosses universités d’été –celles de l’UMP-, j’ai un bon aperçu de la configuration d’un site et de son optimisation. Et je dois bien l’avouer, la plénière m’a bluffée. Loin du traditionnel chapiteau, l’arrière scène est transparente, assurant ainsi à la salle une grande luminosité. A la fois classe et agréable. Du coup, on a envie d’y prendre racine…

A vrai dire, le seul truc que je n’ai pas aimé dans cette ambiance pourtant sympa, c’est cette fâcheuse habitude qu’ont les participants de nouer le Tshirt officiel, qui leur est remis en cadeau, sur leurs épaules. Soooo cliché ! Quitte à afficher un look de droite, je préfère largement le chèche rouge qui sert de signe de reconnaissance aux organisateurs. Voilà pour l’incontournable séquence Fashion Police.

Passé ces considérations pratiques et esthétiques, attachons nous au fond. Fidèle à sa réputation, et en dépit d’intitulé de tables rondes parfois surprenants –je VEUX faire partie de l’équipe de brainstorming ! -, le niveau était au rendez-vous. Tant mieux pour  Medef, qui affiche clairement ses intentions : pour Laurence Parisot, il s’agit de préparer cette « rencontre importante de début novembre entre la communauté Business et les chefs d’Etat » par ce B20, préalable au G20 qui se tiendra début novembre sous présidence française. Elle marque ainsi sa volonté de tenir un rôle politique et de s’affirmer clairement. D’ailleurs, et c’est une nouveauté cette année, cette université d’été sort, dans les problématiques choisies, de son habituelle neutralité : le Medef s’assume, dans l’optique évidente de la campagne présidentielle. Ca tombe bien, je suis là pour ça aussi. Et comme en politique on adore ça, je vous ai compilé un petit best-of des phrases les plus croustillantes de la journée.

Du high level, donc, il y en aura tout au long de ces 3 jours, et ça a démarré sur les chapeaux de roues, avec l’intervention d’Herman Van Rompuy, président du Conseil Européen. Cet éminent économiste, qui, comme l’a rappelé en introduction Laurence Parisot, fait partie des rares ministres des Finances à avoir réussi à réduire le déficit de son pays lorsqu’il était en poste, a livré sa vision du rôle que doit tenir l’Europe dans la gouvernance économique mondiale. Soyons honnêtes, ça n’est pas tous les jours qu’on voit le président du Conseil Européen, du coup, on en attend beaucoup. Il fut tout simplement captivant. Du coup, j’en viendrais presque à pardonner à Laurence Parisot sa boulette sur Twitter… mais en fait non, j’en ai quand même fait un papier. Parce que Saperlipopette !

J’ai choisi d’assister ensuite à une table ronde Témoignages intitulée Plus forts après la crise… qui m’a nettement moins emballée. J’avoue l’avoir choisie pour de mauvaises raisons. Cette table ronde promettait un plateau ravageur, en programmant sur le même plateau Frédéric Lefèbvre, Nadine Morano, et Eric Woerth. Le super méga combo.

Malheureusement, Woerth a annulé sa participation, en dernière minute. Restaient les deux lascars, Lefèbvre et Morano. Ils furent… tels qu’on les connaît, c’est-à-dire des perroquets d’une autopromo gouvernementale, option SAV intégrée. Sans véritable recul, sans profondeur, de simples transmetteurs d’un argumentaire entendu 100 fois sur leur politique magnifique. Valeur ajoutée, zéro.

Lors de cette table ronde, il n’aura cessé de tenter de se faire aimer par les entrepreneurs, tel  un paon en pleine parade amoureuse. Sauf que je suis blogueuse, pas anthropologue. Hors sujet. Finalement, en loupant ce grand O devant les patrons, Frédéric Lefèbvre reste le porte parole de l’UMP qu’il fut, mal engoncé dans le trop grand costume pourtant pas bien large de sous ministre.

C’est d’un triste, de voir quelqu’un qui a atteint son seuil de compétences…  Et surtout de constater que le secrétaire d’Etat en charge de tous les dossiers intéressant les entreprises soit si peu intéressant. A croire que son titre est plus long que sa pensée… Du coup, furieuse envie de divaguer. De demander à Lefebvre si son costume est de chez Zadig et Voltaire, parce que franchement, que dire d’autre ? Désolé, mais je ne vois rien à la hauteur d’Herman Van Rampuy. Et je ne me déplace pas à Jouy en Josas pour voir une rediff de Ma politique à moi que j’ai enfin mon Sarko elle est trop bien.

Allez, à la hauteur de leur vide intersidéral, je vous livre une petite info Coulisses : avant la table ronde, Lefebvre et Morano se sont joyeusement évités, pas salués, ni même regardés. Y’aurait-il de l’eau dans le gaz ? Du rififi au gouvernement ? Je ne peux l’affirmer d’autant que j’ai quitté cette table ronde avant la fin, ravagée par l’ennui qu’ils me prodiguaient, et donc pas vu s’ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants, ou tout autre happy end digne des contes de fées ou autres blockbusters hollywodiens. D’ailleurs, pardon aux autres intervenants qui eux, avaient peut être des choses à dire. Mais contrairement à mes voisins Georgette et Marcel, qui ont osé piquer un petit somme pendant l’intervention d’Herman Van Rampuy, quand les deux lascars m’ont saoulée, j’ai quitté la salle.

J’ai alors rejoint quelques camarades blogueurs pour participer à un atelier sur le Club Ambition Sport, une structure proposée aux entreprises dans l’optique des Jeux Olympiques de 2012. Puis j’ai rejoint la plénière pour participer au dernier plateau, consacré à la gouvernance mondiale. Et quel plateau ! François Baroin, Pascal Lamy, Laurent Fabius, Jacques Attali, et j’en passe ! Que du beau monde, pour des interventions de très haut niveau. Ayant du quitter cette table ronde prématurément, c’est en replay, grâce à Medef TV, que je suivrai en différé cette table ronde. Mon compte rendu sera donc… pour plus tard !

Comment terminer sans évoquer mon réel plaisir de revoir Steph, chef cab de Laurence Parisot, bien connu dans une vie antérieure, et Raph, du Pôle Adhérents du Medef, et ami de longue date. Demain, vous découvrirez encore de nombreux articles sur les ateliers et les coulisses… et notamment les pots et soirées. En attendant, un petit cadeau Bonux : je vous ai préparé un petit florilège des meilleures phrases de cette journée. A savourer !

#UEMedef11 : C’est dit !

Puisque vous n’avez pas la chance de participer à cette université d’été du Medef, voici un petit florilège des phrases chocs des intervenants, livrés sur un plateau. Comme si vous y étiez !

Le cri du cœur : Nous aimerions parfois qu’il n’y ait qu’une seule voix pour l’Europe, Laurence Parisot, présidente du Medef

Blague belge : Je ne suis pas ici pour me  mêler à un débat politique français. La politique française est encore plus subtile que la vie politique belge, Herman Van Rampuy, président du Conseil Européen

Chupa d’or : On m’a demandé si j’étais venu vous faire des reproches. J’ai beaucoup d’admiration pour les PME et les très petites entreprises qui se battent face à la crise, Frédéric Lefèbvre, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme, des Services, des Professions Libérales, et de la Consommation

Twitter, saymal : Vous êtes loin de tous ces tweets, de toutes ces rumeurs ravageuses , Laurence Parisot, présidente du Medef

Spécial dédicace : Contrairement à d’autres, je ne lancerai des nouvelles idées dans les médias : je préfère une diplomatie plus discrète et donc plus efficace, Herman Van Rampuy, président du Conseil Européen

Brosse à reluire avec des morceaux de SAV dedans : Tout à l’heure a été évoqué la règle d’or. Elle est certainement partagée ici car vous la règle d’or, vous l’appliquez, Frédéric Lefèbvre, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’Artisanat, des PME, du Tourisme, des Services, des Professions Libérales, et de la Consommation

Spécial dédicace 2 : Il faut exécuter ce qu’on a décidé. Détricoter nuit à la crédibilité. Herman Van Rampuy, président du Conseil Européen

Pas de bonus : Ce qui est bon pour les traders n’est pas forcément bon pour le reste de l’économie, Jacques Attali

Warning : La thèse de la démondialisation erronée et dangereuse. Elle part d’une fausse analyse de la globalisation. (…) Il faut éviter d’instrumentaliser la mondialisation, ni pour la diviniser ni pour la diaboliser. La diaboliser crée des réflexes identitaires dangereux. Pascal Lamy, président de l’Organisation Mondiale du Commerce

#UEMedef11 : Twitter, saymal

Aujourd’hui était une date doublement importante pour Laurence Parisot. La patronne des patrons lançait les universités d’été du Medef… et fêtait son anniversaire ! Pour l’occasion, elle s’est offert une petite bévue.

Alors qu’elle introduisait Herman Van Rampuy, président du Conseil Européen, elle a eu cette phrase malheureuse : « Vous êtes loin de tous ces tweets, de toutes ces rumeurs ravageuses ». WTF ???

Laurence Parisot semble confondre tweets et rumeurs… Si parfois ce réseau social relaie de fausses informations, n’oublions pas qu’elles sont bien vite démontées –c’est une des forces de Twitter- et ne représentent en rien notre communauté.

Alors que le Medef déploie un vrai dispositif pour les blogueurs –oui, j’aime l’accueil que nous réserve le Medef-, et que ses équipes font un vrai boulot sur les réseaux sociaux, cette petite phrase ressemble à une jolie boulette… Un sujet à aborder lors de la rencontre avec les blogueurs ?