Au Camp des Loges… (6)

Bientôt deux mois déjà que les entraînements du PSG sont à huis clos.

Au départ du fait de la bulle, sous laquelle s’entraînait les joueurs, puis en raison de travaux, il est désormais difficile de connaître, faute de communication, la véritable raison de la mise à l’écart des supporters.

Malgré l’impossibilité de voir les joueurs en action, certains aficionados continuent d’arpenter les abords du centre d’entraînement parisien. Ce jeudi, une poignée d’entre eux avait fait le déplacement, dans le souci de montrer aux joueurs leur soutien, particulièrement un lendemain de défaite. Une attention forcément très appréciée par les joueurs !

Comme d’habitude, nombreux sont ceux à s’être montrés disponibles. Premier d’entre eux, Kevin Gameiro, toujours en pool position pour sortir du Camp des Loges.

Quelques instants plus tard, le petit groupe a reconnu au loin le vrombissement de l’Audi R8 de Javier Pastore. Surprise, alors que personne ne pensait qu’il arrêterait sa machine, El Flaco a stoppé net en plein milieu de la route : et c’est au volant de son bolide qu’il s’est prêté aux sollicitations des supporters, sourire aux lèvres.

Ce fut ensuite au tour de Néné, toujours aussi chaleureux avec le public. Puis Thiago Motta. Si le brésilien s’était montré un peu nerveux sur le terrain la veille, c’est un tout autre personnage qui est apparu aux yeux des supporters. Décontracté, il a joué avec une petite fille… pendant que la sienne l’appelait depuis son véhicule.

Tout aussi accessibles, ce sont ensuite Christophe Jallet, Guillaume Hoarau, Peguy Lyundula, Zoumana Camara, le gang des brésiliens avec Alex, Sherrer Maxwell et Marcos Ceara, Siakha Tiénè, Blaise Matuidi, Salvatore Sirigu, et enfin le charmant Momo Sissoko qui se sont succédés au parcage.

Derniers à sortir, mais toujours là pour répondre, la jeune garde du PSG avec Alphonse Aréola, Neeskens Kebano ou encore Jean-Christophe Bahebeck.

Enfin, c’est une fois tout le monde parti qu’est arrivé Diego Lugano. Blessé, il s’est toutefois arrêté pour répondre aux sollicitations des dernières supportrices présentes.

Mais la plus belle image de cette rencontre entre le PSG et ses supporters reste sans conteste celle du capitaine Mamadou Sakho. Dans ses lunettes se réfléchissaient les supporters : les joueurs du PSG et leur public, symbole de cette journée !

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Baby-sitting

Mercredi. Jour des enfants. A qui le dites vous.

Ce matin, c’est Mamad qui s’y colle pour la traditionnelle conférence de presse de joueur. Aucun problème côté niveau de français pour le capitaine du PSG. Du coup, j’en profite pour faire un petit somme. Et je lui colle 18.

Comme depuis trois semaines, l’entraînement est à huis clos. A en juger par la cinquantaine de supporters qui ont défié la consigne, ça n’est pas du goût de tout le monde. Il faut dire qu’il y a des travaux. Du coup on travaille par groupes, répartis sur plusieurs terrains.

Même sur des terrains hors du camp. Je ne vous raconte pas la tronche des supporters quand ils voient passer Pastore, Alex, Bodmer le long de la route, avec leurs petits shorts. C’est trop chou. Ceci dit ils sont mignons les supporters. Et surtout, disciplinés : aucun d’eux ne traverse pour venir saouler les joueurs. Matteo, le fils de Bodmer, suit son papa. Résultat qui garde Timéo, le deuxième ? Bibi. Bah oui, ce sont les vacances scolaires… J’ouvre donc une garderie. Je fais l’appel des gosses, et j’ajoute donc Kebano et Galimeiro. Ils se mettent à chouiner.

Les gardiens, eux, font une séance spécifique dans le camp des loges. Jallet quitte l’entraînement très tôt, après une séance particulière, en raison de la blessure. Bisevac, lui, doit carrément quitter l’entraînement en cours de route. Blessé à la cuisse, il gagne un tour gratuit à l’hôpital pour des examens complémentaires. C’est tout pour l’infirmerie, Pastore et Alex étant bien en forme.

Sportivement, pas grand chose à dire. Mais si vous voulez tout savoir d’un enfant de six ans à vue de nez, je peux vous raconter. C’est comme Jolie Poupée Ménez.

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Chapron aux marrons !

Aujourd’hui, on rencontre Montpellier. Au Parc. Et les bleu et orange aimeraient bien nous piquer la première place du classement. Ben voyons.

Ceci dit vu que Chapron est au sifflet, on n’est pas totalement sereins. Et en plus, Pastore, toujours en phase de reprise, n’est pas titulaire.

Dans le vestiaire où j’accompagne les gaçons, je me lance dans une grande tirade sur l’impossibilité que Montpellier l’emporte. Ma démonstration porte essentiellement sur la fashion police et la justice divine. Du lourd, donc. Mais tout de même, Dieu ne peut pas laisser gagner des mecs en short orange.  Surtout si en plus, ils portent un maillot bleu marine ET orange.

Dès la deuxième minute, le MHSC a une grosse occasion. Bedimo se transforme en Speedy Gonzalès côté droit et centre pour Giroud qui… se troue. Les corners s’enchaînent. Mon rythme cardiaque s’affole. Je vide le bar de ma loge. Leonardo finit par dire au malabar qui se trouve à l’entrée de m’interdire l’accès jusqu’à la mi-temps. Gameiro s’emmêle les pieds. Je m’époumone. Mais pourquoi ??? Soirée de merde.

Vu comment ça part, il ne faut pas attendre plus longtemps que la 8ème minute pour voir une double parade de Sirigu. C’est bien, y’en a au moins un qui suit : poings, puis couché. Belhanda puis Giroud se mettent à pleurer. Je sors mon rire sadique. Ma voisine changerait bien de place mais la loge affiche complet. Elle va souffrir celle là.

A la 14ème, Néné se fait tatouer les couilles au crampon. Ouais, ouais. J’hurle au scandale en usant de termes fort peu appropriés, selon Léo. Mais putain ils lui ont foutu un coup dans les parties !!! Je promets à Montpellier la guigne sur 7 générations, et un « couille pour couille, couille pour couille » – adaptation de « œil pour œil, dent pour dent » en guise de vengeance. Nan mais !

Ca fait maintenant 20 minutes que le MHSC affiche une possession de balle digne du Barça. Alex fait une faute fictive, sauf pour Chapron. Galimeiro se lance, mais sa frappe est déviée par Jourdren. Le petit Jourdren, celui d’A la Clairefontaine. Quoi ? Tu n’as pas vu A la Clairefontaine ??? La télé-réalité des petits footeux ? Inculte.

Sinon Alex est très bon au marquage de Giroud. Pour l’instant. Roulette de Néné. Pourvu qu’elle ne soit pas russe… Jolie Poupée Ménez s’écrase au sol consécutivement à une glissade. Pourtant, pas de glace sur la pelouse. Seul lui peut comprendre. Avec tout ça, les occasions ne fleurissent pas pour Paris… Heureusement que mon Sirigu est impérial.

Frappe de Galimeiro, au dessus. Je vais finir par pleurer. D’ailleurs, je chouine un peu quand Saihi tatoue Jolie Poupée Ménez au tibia. Le sudiste se prend un pastis. Juste retour des choses, Sakho défonce Camara. Chapron envisage un carton pour Mamad sur Camara, puis le range. En même temps Mamad est à terre. Sur le terrain, ça chauffe entre PSG et MHSC. Ca discute… et Mamad se prend un carton vraiment pas évident… Comment ça je suis de mauvaise foi ???

Ménez vise la lune, ça ne lui fait pas peur, et sa frappe échoue dans les tribunes. Penser à retirer Amel Bent de son MP3. Néné, lui, joue aux auto-tamponneuses. A ce jeu là, il finit par se faire faucher. Et logiquement, Paris obtient un coup franc. Et là, c’est le drame pour Montpellier : Alex le tire… et buuuut ! Patate du Tank à 107 km/h quand même. Jourdren hallucine, mais c’est bien dedans. Youhou ! Je danse la samba. Ou plutôt, le Michel Telo. A l’autre bout du terrain, Sirigu aussi.

Du coup il en foire sa chandelle. J’avoue, j’ai ri. Faute de Maxwell sur Camara. Pas Papus hein, il est en tribune lui. Nan, Camara, le mec de Montpellier. Evidemment Sirigu arrête ce tir. Mais se prend un méchant coup dans le ventre, et reste à terre. Tatoué du bide ! Mais demandez moi, il l’était déjà ! Mes hurlements de truie qu’on égorge et qui réclame le rouge sont couverts par les acclamations du Parc, qui encourage Salvatore.

Et là, c’est le drame. Belhanda, tout seul, sans marquage, assassine un Sirigu abandonné par sa défense. Egalisation de Montpellier… juste avant la mi-temps. D’ordinaire, je serais soit descendue dans le vestiaire, soit allée me terminer au bar. Mais là, je reste prostrée dans un coin. ON A TOUCHE MON MEC. C’est interdit par les Poupette’s rules ça. C’est le moment que choisit un mec pour me draguer. Je lui réponds direct : « La Princesse elle parle pas à toi ». Et je ris.

C’est reparti. Et hop, une faute de Momo Sissoko sur la cheville d’Utaka, Momo se prend donc logiquement un pastis, et un coup franc aux abords de la surface. Ben voyons. Pourquoi pas un petit deuxième but ? J’enrage. Heureusement, c’est au dessus du cadre de Sirigu.

De l’autre côté, Maxwell enchaîne et frappe ! Hélas, ça n’est pas cadré, ça frôle seulement le montant de Jourdren mais c’est chaud ! S’ensuit une belle ouverture de Thiago Motta pour Galimeiro mais Jourdren s’interpose pour la récupérer. Nouvelle occasion pour Kevin mais une fois encore, Jourdren me couche. Il commence à me saouler celui là.

Et voilà que Chapron s’en mêle, en avertissement verbalement Thiago Motta. Par contre, le même Mota tiré par le maillot par Saihi, ça ne vaut rien. Peut être parce que Saihi est déjà doté d’un pastis ? Le Parc réclame l’entrée de Pastore, qui est à l’échauffement.

Sissoko reste au sol. Ce salaud d’arbitre laisse l’action se jouer alors que Momo est à terre, puis siffle à la relance. On aurait pu se prendre un but qu’il n’aurait pas sifflé ? Mais pourquoi ??? Sirigu s’en prend alors au Chapron, qui va finir cuit aux marrons et on n’attendra pas Noël ! D’ailleurs la folle qui hurle « Chapron aux marrons ! », c’est moi. Fou furieux, Sirigu tente s’ s’expliquer avec l’homme en vert, le suit quand il s’éloigne, puis repart en levant les bras. Dingue. Juste dingue.

Ah, un pastis pour Matuidi. Certes il a secoué Belhanda comme un cocotier –ce qui est marrant- mais on sent quand même bien que les cartons ne vont que dans un sens… Ca se vérifie deux minutes après, quand Giroud tatoue involontairement ses crampons dans la cuisse ET son genou dans la tête d’Alex. Sonné, le défenseur doit céder sa place à Lugano. FEAR.

Thiago Motta dévisse. Heureusement qu’il ne montait pas les Grandes Jorasses, il serait mort. Pastore, lui, flirte avec le but. Et une main non sifflée, une ! Chapron est vraiment un vendu. On finit par choper un corner, mais Lugano la met au dessus. De l’autre côté, Sirigu est obligé de sortir, ce qui lui permet de montrer ses progrès dans ce domaine. Reste qu’il est une fois de plus laissé à poil par sa défense, qui oublie Utaka, et il se prend un deuxième but. Groumpf.

Pastore tente une frapounette qui va se loger direct dans les bras de Jourdren. Ancelotti commence à faire la gueule. D’autant que Montpellier joue la montre. Mais voilà, Ménez enrhume le capitaine du MHSC et délivre la passe décisive qu’Hoarau met au fond. Il a peut être une caravane au cul Guillaume, mais il marque ! Cette égalisation est bienvenue.

Du coup tout le monde y croit. Maxwell a faim, tellement qu’il croque juste devant le but et la met dans le petit filet. Montpellier est lessivé, et ça commence à se bastonner avec Thiago Motta. La moissonneuse batteuse Giroud, non sanctionnée la première fois, défonce le bras de Bisevac, obligé de sortir en barquette. Cette fois, l’attaquant est ENFIN sanctionné d’un pastis. Une minute plus tard, c’est terminé… Et le Parc chante « On est les premiers » : l’honneur est sauf !

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Sakho-mence bien

La barre. Oui, encore. En même temps, aujourd’hui Mamad a 22 ans, et on a fêté ça hier dès la sortie de l’avion. Ou presque. Une grosse soirée. « Une bête de soirée », comme dirait Ménez. Alors que la seule bête reste celle qu’il s’obstine à porter sur le crâne, et qui a dangereusement entamé son cerveau. Et qu’il n’était même pas là.

C’était au club Ozu, près de la Tour Eiffel. J’ai bêtement cru que c’était à la cinémathèque. Bah quoi, vous ne connaissez pas Ozu ? Alors qu’en fait c’était à l’Aquarium. Juste à côté. Ceci dit, il  a bien un rapport. Cinémathèque, Ozu, le réalisateur japonais. Que je suis la seule à connaître dans l’équipe. Avec Leonardo. C’était la minute intello-pétasse.

Une fois à l’intérieur, je n’ai pas bu que du Schweppes, et je peux vous dire que je n’étais pas la seule. Fallait bien faire passer le gâteau, décoré avec des centaines de bonbons… qu’on a allègrement attaqués. Jusqu’à l’overdose. Fatalement, il a fallu aller griller quelques calories, pour rééquilibrer tout ça. Habitué des boîtes, Néné a dansé jusqu’au bout de la nuit. On voit bien qu’il n’a pas de talons de 12, lui. Mais j’ai quand même fait ma gogo danseuse sur la table. Comme d’hab. Avant de m’éclater une cheville. Comme d’habituuuude.

Comme Maxwell n’était pas avec nous, j’ai passé la soirée à prendre des vidéos avec mon Iphone pour les lui envoyer : le gâteau de Mamad, les copains en train de trinquer, les copains en train de parler aux poissons –de l’Aquarium-, le cul de Bodmer… et la chenille. Oui, ils ont osé danser sur La Chenille. Notamment Néné et Pastore. La honte. Vague impression d’être au mariage de Tonton René, celui qui boit un jaune dès qu’il entre dans un café. Heureusement qu’ils n’en ont pas totalement conscience. Perso, je préfère le pogo. Mais pas avec Sissoko, ça peut faire mal. Et c’est encore Cazarre qui le résume le mieux : Aïe Momo, Momo, aïe aïe j’ai croisé Momo Sissoko…

A un moment j’ai réalisé que Sirigu n’était plus dans mon champ de vision. Et puis j’ai vu la blondasse qui le chauffait. Une wannabe Wag de compèt’, agitant sous son nez ses seins à propulsion made by PIP tout en remuant ses fesses un peu trop charnues pour son mini-short et en lui caressant la cuisse de manière fort suggestive, dans le but d’attraper ce qui se trouvait entre ses jambes. Et que j’ai accessoirement en leasing.

Malheureusement pour elle, Sirigu déteste qu’on lui montre tout le matos avant même d’avoir dit bonjour, ça lui donne l’impression d’être chez Bricorama poursuivi par un vendeur qui veut absolument te refourguer une scie sauteuse dont tu n’auras jamais l’utilité. Au lieu d’intervenir comme une furie, j’ai regardé mon mec gérer… et la fille s’enfoncer. Se débattre. Puis se noyer, malgré ses bouées PIP. C’était jouissif. Nan mais !!!

Du coup le décrassage de ce matin, c’est un peu coton. Footing pour tout le monde. Ateliers physiques pour les remplaçants, et séance spécifique pour les gardiens. Moi, je cuve mon champagne… J’ai tellement besoin de café que Maxwell m’apporte le thermos qu’il a piqué à Lugano. C’est chou. J’adore Sherrer. J’adore le gang des brésiliens de toutes façons. Probablement un rapport avec le fait que je ne comprends rien à ce qu’ils disent.

Et puis il y a eu un drame. Alors que je cuvais tranquillement au bord du terrain, j’ai pris une frappe d’Alex en pleine tête. Pour mémoire, Alex est surnommé le Tank. Oui et bien sa frappe, c’est comme un tir de Tank. Ca fait très mal. J’ai donc vu 36 chandelles… et quitté le terrain en Thiago-barquette, l’international italien m’ayant ramenée à l’intérieur pour quelques soins. Dommage que je ne m’en souvienne pas, ça devait être bien. Qui a maintenant un bel œuf de pigeon sur le crâne ?

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Grave amoureux

© PSG Girl

Lever en douceur après la journée off d’hier. J’aime les journées off. Surtout en semaine, on peut fair plein de trucs sympas. Genre du shopping de WAG. Ou pas. Bref.

Café, jus d’orange, biscotte… et l’Equipe. Avec un magnifique portrait de Salvo que je suis bonne pour traduire en rital dès le petit dej.

Hum, je constate que Jallet a réussi à placer ce surnom que je déteste. Adamo. Parce que Salvatore Adamo. Mais qui aime Adamo ? Sérieusement, ça pue la naphtaline !!! Mon Salvatore à moi n’est pas vieux, n’a pas une improbable coupe de cheveux qui tient à grands renforts de laque Elnett de chez l’Oreal, et ne chante pas des chansons à l’eau de rose !!! Ca fleure bon les années 60, et je déteste les 60’s. Dans le même style, j’aurais préféré Dali. Ou pas. De toutes façons, je ne l’appelle jamais comme ça. En privé, je ne vous le dirai pas. En public, c’est Mimisiku. Cherchez pas.

Et c’est parti pour la traduction. Avé l’assent. Ou pas. J’arrive tant bien que mal à la fin de l’article en déclamant péniblement : “Questa stagione, dopo gli incontri di Palermo, la chiede sempre come quello e avvenuto per il gruppo, per me” dice Federico Balzaretti, il difensore di Palermo: “E un amico molto caro. Si passa anche molto tempo insieme in occasione delle raccolte del Squadra Azzura. Spere che andremo tutti all Euro 2012”. Il sourit et m’achève : “J’avais compris”. Okay, tu es bilingue, et en fait tu voulais tester mon italien. Qui est très approximatif. Voire carrément nul. Parfois, je le hais. Heureusement qu’il sait donner plusieurs sens à l’expression cours de langue

Mon smartphone n’arrête pas de biper. Je reçois des tonnes de textos mentionnant tous la même chose : « Grave amoureux ! », en référence à la déclaration d’un de ses coéquipiers dans l’Equipe. Encore un qui n’a pas su fermer sa grande bouche, et j’ai déjà une bonne liste de suspects. Il finit par prendre mon téléphone et regarder mes textos pour comprendre ce qu’il se passe. Oui, je l’y autorise. En même temps je regarde aussi les siens. C’est intime, oui, mais nous sommes intimes. C’est comme ça lalalala…. Je ne veux pas t’abandonner mon bébé.

Ceci dit, mieux vaut relativiser ce que dit la presse. Après tout, Emilie du 59153 était soi-disant enceinte, alors que pas du tout : comme dirait Julien Cazarre, si Jolie Poupée Ménez marquait un but à chaque fois qu’il tire, ça se saurait. J’aime bien Julien Cazarre. Il me fait rire. Et dans l’Equipe de ce matin, on apprend aussi que Pastore a perdu 3 kilos parce qu’il avait une gastro… trois kilos, pour cette raison, peu crédible à moins qu’il ait dévalisé le stock de chili con carne d’un mexicain pas très frais. Bon appétit bonjour, et mon estomac ne résiste pas longtemps à l’image mentale d’El Flaco se vidant par derrière. Beurk !

El Flaco, justement, qui reprend aujourd’hui l’entraînement avec un préparateur physique attitré, le gentil Denis. Tiens, aujourd’hui, le Dôme est à nouveau en place. Au programme, un atelier physique assez intense pour les joueurs de champ. La séance se termine sur un défi : l’équipe doit mettre cinq buts aux gardiens. Qui perdent. Et se prennent le tarif : et une série de pompes pour les quatre portiers, une !

Tout le monde est franchement mort de rire, même les gardiens. Sauf un, celui qui n’aime pas perdre. Et qui en bon perfectionniste, met un peu trop de sérieux dans l’exercice. Alors pour lui, Carlito corse le défi : non seulement il doit faire les pompes, mais avec moi en dessous, sans céder à la tentation. Il pleure. Et je fais évidemment tout pour qu’il cède… ce qui arrive naturellement, mais après la série, et ailleurs que sous l’œil de l’équipe. On a beau être sous un dôme, c’est pas Loft Story !

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