Purée !

Samedi, veille de match, et découverte du nouveau numéro de 100% PSG, le magazine officiel du club.

Les supporters peuvent suivre l’actu sportive du club, mais aussi entrer un peu dans l’intimité de l’équipe. Il existe même une rubrique dans laquelle des supportrices posent des questions aux joueurs.

Et là, c’est le drame : ce mois-ci, c’est Sirigu qui passe sur le grill. Autant vous dire que les questions ne volent pas très haut. Mais ça me permet d’apprendre des trucs franchement WTF.

Ca commence par l’info du siècle : Sirigu estime ne pas être macho et n’aime pas que l’on fasse des généralités par nationalité. Ouais, mais il correspond quand même à certains clichés, qu’il le veuille ou non. Par exemple, il conduit à l’italienne. Insultes en italien dans le texte, gestes, et conduite d’un style douteux : tout y est. Et mieux vaut ne pas l’ouvrir. En même temps si tu ouvres la bouche quand il conduit, c’est pour vomir.

On continue par une question cuisine. Sirigu explique, en gros, qu’il sait à peine faire cuire les œufs. Mais on s’en fout ! Sérieusement, qu’est ce que ça peut leur foutre qu’il cuisine ou non ? Donc pour lui, « l’important c’est que ce soit bon ». Nan ? Sans dec’ ? Moi je préfère quand c’est dégueulasse. Mais pourquoi a-t-il répondu à ce questionnaire et surtout, j’étais où ?

Le pire, je crois, c’est sa déclaration d’amour pour la purée. Quand je fais de la purée Mousline, c’est si bon que tout le monde en reprend… Bon, c’est vrai que je fais super bien la purée maison. Mais déjà, on appelle ça un écrasé de pommes de terre, c’est plus chic. Et ensuite, déclarer son amour de la purée ??? Chéri, tais toi. Sinon, je te prive de purée. Nan mais !

Toujours plus haut, toujours plus fort, question sur ses cheveux. Une pétasse voudrait le voir avec les cheveux courts. Qu’on se le dise, JAMAIS. D’ailleurs, c’est à peu près ce qu’il répond… en précisant que les cheveux longs me plaisent et que c’est le principal. Oui, c’est ça : le principal. J’aime tes cheveux. N’y touche surtout pas. Est-ce que je coupe les miens ? Nan mais.

La justification de ses cheveux est encore plus WTF. Selon lui, c’est l’expression de sa personnalité. Attention : monsieur est un rebelle. Oui mais alors, de Tatooine. Parce que côté rebellitude, n’y allons pas par quatre chemins : il est plus Luke Skywalker qu’Hans Solo. Bref, un gentil rebelle. Un vrai combattant, capable de dézinguer l’Etoile Noire comme l’Etoile Rouge de Belgrade, mais tout doux. Aussi soyeux que les poils de Chewbacca, qu’il porte en nombre sur le torse.

Un torse qu’on ne voit pas comme ça. La dernière question porte en effet sur les filles qui draguent. Sous entendu, qui LE draguent. Je ne suis pas d’un naturel particulièrement jaloux, mais cette interview commence à sévèrement me gonfler.

Tiens pour la peine, je vous sors du gros dossier : oui, avant d’être avec moi, il avait un petit cochon en peluche sur son frigo. Quand je suis tombée sur cette photo, j’ai d’abord cru à un photomontage. Sauf qu’un truc pareil, ça ne s’invente pas. Trop mignon. Ou pas.

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Objectif Néné !

Comme pour chaque conférence de presse, je suis réquisitionnée pour évaluer le joueur qui passe à l’oral. Ce matin, c’est Néné. Qui parle couramment français, pour un brésilien.

Le plus étonnant, c’est Néné en conférence à 10h du matin. C’est encore la nuit pour lui. Il est restée à l’horaire brésilien, soit six heures de moins. Les matins de conférence de presse, Néné a le visage fermé. Non seulement il doit être là encore plus tôt, mais en plus il faut qu’il réponde à des questions d’un intérêt pas toujours démontré.

Et ce jeudi n’échappe pas à la règle. D’entrée, on lui pose une question sur Montpellier, qu’on rencontre au Parc dimanche. Il place donc que « l’important, c’est les trois points ». Plus langue de bois tu meurs. Histoire de montrer sa bonne humeur, il se fait ensuite le journaliste de RTL, arrivé en retard : « il est arrivé tôt, lui ». Ah ah ah ah ah ! C’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité, mais j’adore.

Les questions cons continuent, et on lui demande quel nom il donnerait au match entre les deux premiers du classement. Réponse cinglante : « c’est à vous de donner le nom, donne moi des idées toi ». D’ailleurs il est tellement saoulé, qu’il tente de se barrer. Je suis écroulée de rire. Surtout quand on le rattrape.

Mais je suis vite rappelée à mes devoirs : Néné ne connaît pas le mot « épanoui ». Hum, c’est vrai que malgré plusieurs années de présence en France, il dispose de bien moins de vocabulaire que Sirigu en 6 mois. Il va falloir que je remédie à ça, en passant un peu plus de temps avec lui. C’est-à-dire, en boîte de nuit. Dancinnnnnng Queeeeen !

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Le retour de la revanche

Mes aïeux quelle soirée ! Salvatore est un prénom qui lui sied à merveille, mais il se débrouille aussi vachement bien sur le Valentin…

Bref, il est déjà midi quand j’ouvre enfin les yeux. Mais je sens que le courant passe vraiment bien entre ma couette et moi. J’en veux encore… Du coup, je m’y vautre encore un peu. En charmante compagnie en plus. Huuuuuuummmmm… Belote, rebelote et dix de der… et strip poker.

Ce soir, c’est match contre Dijon, en coupe de France. On les a battus en championnat, ils nous ont battus en Coupe de la Ligue, c’est donc le retour de la revanche. La belle. Patrice Carteron se voit déjà en haut de l’affiche, ses hommes probablement aussi. De mon côté, je suis stressée. Sirigu n’est pas sur le terrain -nan, il est avec moi- ma confiance est donc légèrement altérée. Je flippe. Pourtant j’adore Douchez. Mais rien à faire, je flippe. Et pour ne rien arranger, c’est Eurosport qui diffuse. Alors que chacun sait qu’ils ne connaissent rien au foot : ils ont pris option Curling.

Histoire de me détendre, Sirigu me propose une partie de Fifa. Histoire de bien faire ma mauvaise, je le choisis comme gardien. Il est vert. Ce serait plus drôle s’il pissait en l’air. Dans les vestiaires. M’en fous. Poupette’s rules. Cette partie me permet de constater que Sirigu est infoutu de se mettre un but à lui même. Gniark gniark gniark. C’est vrai, Fifa 12 me détend. Un peu. Tant que je mets une pâtée à mon gardien chéri.

Mais c’est déjà  l’heure du match. Ancelotti a aligné une équipe qui ressemble furieusement à celle de la saison dernière, à Douchez, Lugano et Ménez près : Douchez, Jallet, Camara, Lugano, Ceara, Matuidi, Bodmer, Chantôme, Ménez, Nene, Hoarau. Kombouaré’s touch. D’entrée, les paysans sifflent Carlito… sur un match de Coupe de France ! Bel esprit… Le match n’est pas commencé que la moutarde me monte déjà au nez. Ou au Néné.

Dès la première minute, Dijon tente de faire monter la partie en mayonnaise en réclament un péno fictif. On attend tous que le 10 Sport indique qu’on leur a volé. Lugano prend un ballon en pleine poire : le sniper dijonnais est complètement cintré, notre garçon boucher va forcément se venger. En mode Le sang est dans le pré.

Joli Cul Bodmer dribble. WTF, Bodmer qui dribble ? Dijon tente la frappe, mais à côté. Reste qu’ils semblent avoir décidé de bouffer du PSG à la moutarde. Sirigu avale un énorme morceau de pizza. Et moi je me termine à la bière cul sec. Autant vous dire qu’on est tendus dans nos strings. D’autant que c’est Leboeuf qui commente. Inutile de vous dire qu’on aurait du commander un bon rumsteak…

Douchez touche la balle par deux fois. Crise cardiaque, Sirigu doit me ranimer. Avec la langue. J’aime. Côté terrain, on n’est tellement pas dans le match que je lance l’alerte enlèvement sur les milieux de terrain.  Jallet tente vers Néné. Joli Cul Bodmer talonne pour Jallet. Matuidi à l’aise Blaise… Bref, ça commence à venir. Même si ce con de Leboeuf se croit drôle à raconter que Néné doit être plus à l’aise en salle ou sur le sable. Juste un truc : ta gueule, le bœuf.

Hoarau met une tête nulle part. C’est un concept. Mais Néné arrive sur la gauche et bien qu’enfermé à quelques encablures du coin de corner, il voit le gardien réaliser une magnifique boulette à la Edel, et lui colle dans le coin du but. Du gauche. Dans un angle improbable. Un but facile pour les loosers d’Eurosport… Vraiment envie de faire un steak de Leboeuf, qui marine dans l’anti-PSG. En hommage à ce magnifique but du brésilien, Sirigu joue avec mes Néné. Vas-y mon gars. Caliente.

Hoarau nous fait une petite golden barre. Au Parc, il aurait pu gagner une voiture. Mais on est à Dijon là. Joli Cul tatoue un dijonnais d’une semelle à la sauvage, ni vu ni connu. Rayon cul, toujours, Papus Camara nous sauve d’un coup de fessier. C’est un style. Que Sirigu imite aussitôt tout contre moi. Chez nous la température est tellement montée qu’à ce rythme, on ne va pas voir la fin du match. En même temps faut bien qu’on s’occupe.

La Menace Chantôme se montre un poil –alors qu’il n’en a pas- et Matuidi réalise un bon match. Y’en a un autre qui se joue à la maison, à propos de la télécommande. N’en pouvant plus des commentaires anti-parisiens de la daube de Bœuf, qui risquent de faire dangereusement chuter ma libido alors qu’on approche du moment crucial, j’enlève le son. Salvo remet le son. Et j’enlève le son. Et il remet le son. Furieuse envie de lui défoncer le crâne à coups de télécommande. Mais il a envie d’un tout autre combat. Forcément comme dans la télé, on se croirait au tour préliminaire de l’Europa League, on s’adapte.

C’est le moment que choisit Hoarau pour tuer un spectateur, par une frappe partie directement dans les tribunes. Puis un dijonnais veut faire un petit câlin à Douchez. Dans le même genre, un type veut toucher la crête de Jolie Poupée Ménez. Dans ce cas, qu’il se rende utile et vienne avec une tondeuse… Alors que j’avale une gorgée de bière, Leboeuf compare une faute de Jallet au but pris par Dijon. J’explose de rire, et Sirigu finit trempé par les résidus de ma bibine. Une bonne occasion de lui retirer enfin ses fringues.

Un coup et coude et hop, Lugano explose Jovial, qui du coup ne l’est pas : il pleure sa mère. En même temps, j’avais prévenu que Diego se vengerait. Faut pas lui en vouloir, il passe tellement de temps à cirer le banc qu’il doit penser à sa reconversion, et préparer les épreuves pratiques de son CAP Boucherie. M’est avis qu’il aura de meilleures notes que dans l’Equipe… Joli Cul Bodmer tue à son tour. Et Nico Douchez manque de peu de se la jouer Edel. Fear.

Jusqu’à ce centre de Ménez pour Hoarau, enfin une occasion ! Niente, comme dirait le Chewbacca qui gémit sur le canapé. Frappe de Néné ! On s’excite, et ça retombe. Paris ce soir, c’est deux secondes douche comprise. Inutile de vous dire que je suis très footballistiquement frustrée. Alors on se rattrape… Sortie de Nico sur Jovial. Commentaire de la daube de Leboeuf : « Bon dégagement de Douchez, je crois qu’il ne l’a pas fait exprès ». Je suis à deux doigts de péter l’écran plat. Ma moitié découvre mon tempérament de hooligan en jupette. Je crois que je lui fais peur.

Mais ça fonctionne, Paris se met enfin à jouer correctement. La transmission de pensée, ça marche. Ou pas. Peu importe, Hoarau se lance, est tout seul, mais trouve le moyen de s’emballer. Un peu comme nous. Lloris Arnaud, sors de ce corps ! Enfin toi, Sirigu, reste y. Une dernière action de Ménez et groumpf. C’est la mi-temps, avec un tableau d’affichage toujours vierge. L’exacte inverse de chez nous. Inutile de vous faire un dessin. Quelques trucs qui ne se racontent pas plus tard, j’apprends que finalement, pour Eurosport, le but de Néné était beau. Ca a du gueuler dans l’oreillette. Je ris.

Les joueurs reviennent sur le terrain, et Titof Jallet cède sa place à Bisevac, sur béquille. Ce soir Sarko parle à la télé, mais nous on reste sur le match. Lovée contre mon gardien préféré, je sirote tranquillement la fin de ma bière, tout en observant Lugano défendre. La Menace Chantôme et A-Haut-Risque se prennent consécutivement une semelle, puis c’est au tour de Joli Cul Bodmer de se faire tatouer le mollet. On va finir en kit…

Carteron s’énerve et se fait rappeler à l’ordre par l’arbitre. Il me stresse. Chaque fois que je le vois, j’ai l’impression qu’il va nous claquer dans les doigts au bord de la pelouse. J’espère qu’il a un bon cardiologue. Bon, sinon, Paris ne veut toujours pas tuer le match. Mourir. Du coup, j’envoie des sms aux copains qui regardent l’interview de Sarko. Du genre « Tu viens de louper le triplé d’Hoarau ». Ouais, j’suis taquine.

Les mecs d’Eurosport ne vont pas mieux. Ils annoncent un but de Dijon… en réalité, parade de Douchez. Puis ils annoncent l’entrée de Thiago Sylvain. Sûrement un croisement entre Sylvain Armand, blessé à la cheville, et Thiago Motta. Quand je vous dis qu’ils ont pris Option Curling… Ce serait toutefois sympa de la part d’Eurosport d’investir dans un commentateur qui connaissent un peu les règles et les joueurs.  Si c’est pas trop demander.

Ceara se prend un pastis. Hoarau cherche la frappe. Qu’il nous prévienne quand il la trouvera. DU coup Jovial en profite pour faire son malin, mais Douchez sort un arrêt décisif. C’est du reste le seul joueur du PSG encore éveillé. Pour le reste… Joli Cul Bodmer, blessé à la cuisse, est remplacé par Galimeiro. Gros plan sur ses cuisses. Sirigu n’aime pas que je mâte. Oh ça va, je les vois tous les jours en vrai… Jolie Poupée Ménez fait son show. Tout seul. Comme d’hab. Pastis pour Motta.

Galimeiro a tellement faim qu’il croque la feuille et finit dans les bras du gardien. Note pour mon prochain cours : lui expliquer que c’est la feuille de match, pas une feuille de salade. L’arbitre en oublie de siffler le péno sur Galimeiro. Et La Menace Chantôme finit écrasé sous une moissonneuse batteuse. Eurosport évoque un éventuel futur changement du côté de Paris… qui a déjà utilisé ses trois changements en remplaçant Jallet, Bodmer et Néné. Donc on résume : ils ne savent pas désigner un but, ne connaissent pas le nom des joueurs, et  ne savent pas compter. C’est embêtant.

Heureusement que le match touche à sa fin. D’autant que Douchez me fait peur. Enorme coup de bol, ce centre ne trouve personne. De toutes façons, ça fait un moment que Dijon patauge dans la moutarde. Et puis un type prend Matuidi pour une auto-tamponneuse. Ceci dit, il n’a pas totalement tort, ce match a par moment des allures de fête foraine.

D’ailleurs Ménez croque encore la feuille, faute de trouver une pomme d’amour. A tout de le temps choisir l’option solo, en même temps c’est normal… Bisevac hallucine. Nous aussi. Victoire du PSG 1-0. A nous les quarts !

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Peguy’s back

La news du jour, c’est le retour dans le groupe pro de Peguy Luyindula. Qui au cas où vous ne le sauriez pas, n’est pas une nouvelle copine, ni une cochonne, mais un joueur.

Encore que, ça se discute. Pour le joueur. Après des mois de procédures, il vient d’être réintégré. Soi-disant comme Loris Arnaud. Qui est pourtant dans le groupe depuis janvier, mais la presse n’a pas dû être livrée en lentilles de contact. Anyway.

Peguy est arrivé avec Papus et Galimeiro. Ils ont du croire que c’était le nouveau chauffeur. Les gazettes racontent qu’il a été surpris des changements effectués au camp des Loges. Je ne vous raconte pas quand on me l’a présenté. Il a fait une vanne sexiste, j’ai parlé de harcèlement. C’était une vanne, il n’a pas ri. Punaise, il a un niveau CFA en matière de vanne… comme en foot quoi. Je déconne. Enfin j’espère. Parce que selon le coach, c’est notre troisième attaquant. Voilà. On te promet Pato et tu gagnes Chikungunya. Et en plus, pour la Saint-Valentin. VDM.

L’autre nouvelle du jour, c’est que Douchez se prend pour le Marsipulami. Depuis qu’il sait qu’il sera titulaire pour le match de Coupe de France contre Dijon demain, on ne le tient plus. Depuis le temps qu’il cire le banc, la faim se fait sentir. Ceci dit, il ferait mieux de se calmer : ce serait ballot qu’il se blesse !

Sirigu aussi saute en l’air. En attendant de me sauter dessus. Obtenir un day-off pour la Saint-Valentin et échapper au trip « L’amour à la moutarde » au fin fond d’une mise au vert à Dijon, c’est quand même une sacrée bonne nouvelle. Je ne vous raconte pas le feu d’artifesses ce soir !

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Sakho-mence bien

La barre. Oui, encore. En même temps, aujourd’hui Mamad a 22 ans, et on a fêté ça hier dès la sortie de l’avion. Ou presque. Une grosse soirée. « Une bête de soirée », comme dirait Ménez. Alors que la seule bête reste celle qu’il s’obstine à porter sur le crâne, et qui a dangereusement entamé son cerveau. Et qu’il n’était même pas là.

C’était au club Ozu, près de la Tour Eiffel. J’ai bêtement cru que c’était à la cinémathèque. Bah quoi, vous ne connaissez pas Ozu ? Alors qu’en fait c’était à l’Aquarium. Juste à côté. Ceci dit, il  a bien un rapport. Cinémathèque, Ozu, le réalisateur japonais. Que je suis la seule à connaître dans l’équipe. Avec Leonardo. C’était la minute intello-pétasse.

Une fois à l’intérieur, je n’ai pas bu que du Schweppes, et je peux vous dire que je n’étais pas la seule. Fallait bien faire passer le gâteau, décoré avec des centaines de bonbons… qu’on a allègrement attaqués. Jusqu’à l’overdose. Fatalement, il a fallu aller griller quelques calories, pour rééquilibrer tout ça. Habitué des boîtes, Néné a dansé jusqu’au bout de la nuit. On voit bien qu’il n’a pas de talons de 12, lui. Mais j’ai quand même fait ma gogo danseuse sur la table. Comme d’hab. Avant de m’éclater une cheville. Comme d’habituuuude.

Comme Maxwell n’était pas avec nous, j’ai passé la soirée à prendre des vidéos avec mon Iphone pour les lui envoyer : le gâteau de Mamad, les copains en train de trinquer, les copains en train de parler aux poissons –de l’Aquarium-, le cul de Bodmer… et la chenille. Oui, ils ont osé danser sur La Chenille. Notamment Néné et Pastore. La honte. Vague impression d’être au mariage de Tonton René, celui qui boit un jaune dès qu’il entre dans un café. Heureusement qu’ils n’en ont pas totalement conscience. Perso, je préfère le pogo. Mais pas avec Sissoko, ça peut faire mal. Et c’est encore Cazarre qui le résume le mieux : Aïe Momo, Momo, aïe aïe j’ai croisé Momo Sissoko…

A un moment j’ai réalisé que Sirigu n’était plus dans mon champ de vision. Et puis j’ai vu la blondasse qui le chauffait. Une wannabe Wag de compèt’, agitant sous son nez ses seins à propulsion made by PIP tout en remuant ses fesses un peu trop charnues pour son mini-short et en lui caressant la cuisse de manière fort suggestive, dans le but d’attraper ce qui se trouvait entre ses jambes. Et que j’ai accessoirement en leasing.

Malheureusement pour elle, Sirigu déteste qu’on lui montre tout le matos avant même d’avoir dit bonjour, ça lui donne l’impression d’être chez Bricorama poursuivi par un vendeur qui veut absolument te refourguer une scie sauteuse dont tu n’auras jamais l’utilité. Au lieu d’intervenir comme une furie, j’ai regardé mon mec gérer… et la fille s’enfoncer. Se débattre. Puis se noyer, malgré ses bouées PIP. C’était jouissif. Nan mais !!!

Du coup le décrassage de ce matin, c’est un peu coton. Footing pour tout le monde. Ateliers physiques pour les remplaçants, et séance spécifique pour les gardiens. Moi, je cuve mon champagne… J’ai tellement besoin de café que Maxwell m’apporte le thermos qu’il a piqué à Lugano. C’est chou. J’adore Sherrer. J’adore le gang des brésiliens de toutes façons. Probablement un rapport avec le fait que je ne comprends rien à ce qu’ils disent.

Et puis il y a eu un drame. Alors que je cuvais tranquillement au bord du terrain, j’ai pris une frappe d’Alex en pleine tête. Pour mémoire, Alex est surnommé le Tank. Oui et bien sa frappe, c’est comme un tir de Tank. Ca fait très mal. J’ai donc vu 36 chandelles… et quitté le terrain en Thiago-barquette, l’international italien m’ayant ramenée à l’intérieur pour quelques soins. Dommage que je ne m’en souvienne pas, ça devait être bien. Qui a maintenant un bel œuf de pigeon sur le crâne ?

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