Une campagne qui s’intensifie : le meilleur du pire

Plus que deux petites semaines avant la date fatidique du 29 mai, qui verra enfin la réponse à l’angoissante question : Oui ou Non ? Plus que deux petites semaines pour chaque camp, et chacun affûte ses arguments, se livrant à l’exercice de la petite phrase. A si peu de temps de l’échéance, les déclarations s’enchaînent, pas toujours heureuses. Petit tour d’horizon de cette semaine de campagne, et contre-argumentaire.

Chez les extrêmes, on ne se dispute pas. Mieux, on fait même campagne ensemble. C’est ainsi que lundi soir, sur TF1, l’on voit Marie Georges Buffet aux côtés de messieurs Le Pen et De Villiers. Charmante image, la semaine commence bien… Tout en revendiquant son incompatibilité avec ses voisins bien qu’elle ait accepté d’être à leurs côtés, Marie-George Buffet estime « que la gauche et la droite ce n’est pas compatible, y compris pour construire l’Europe ». Ah bon ? Il nous avait plutôt semblé intelligent que« les deux responsables des deux grandes formations politiques républicaines sachent se hausser au-dessus des intérêts partisans pour dire que sur l’Europe il y a un intérêt national », comme le lui a très justement rétorqué Nicolas Sarkozy, Président de l’UMP.

Lundi également, Marc Dolez, député PS du Nord, affirmait que si le Non l’emporte au référendum, « il y aura forcément renégociation », argument déjà avancé par Laurent Fabius dimanche soir. Mise au point dès mardi matin par le Président du Parlement Européen, Josep Borrell : « Le traité constitutionnel prévoit que si, au bout de deux ans, cinq pays n’ont pas ratifié la Constitution, le Conseil doit se saisir de la question : c’est-à-dire qu’on doit en parler. » Mais « pour passer de la parole aux actes, il faudrait que tous soient d’accord. Or, dire que dans deux ans nous serons tous prêt à renégocier parce que la France ou un autre pays aura dit Non, c’est une interprétation assez généreuse de la réalité ». Comme si les autres pays allaient accepter de se relancer dans de longues négociations juste parce que nous aurions été capricieux… Que les partisans du Non grandissent un peu et assument leur responsabilité !

Mardi dernier, le sénateur Michel Charasse, expliquait sur France 2 que la Constitution européenne menaçait la République, et osait affirmer « c’est parce que je reste fidèle à François Mitterrand que je vote Non ». Diantre, l’ancien Président de la République au secours des tenants du Non, nul n’aurait pu l’imaginer. En effet, François Mitterrand a toujours été un fervent défenseur de l’Europe, et l’on se souviendra au moins de sa réussite dans le développement de l’axe franco-allemand. Il faut dire que l’ancien Président, décédé depuis 9 ans, est l’objet d’une (nouvelle ?) querelle entre socialistes, Roland Dumas ayant déclaré dans une interview au Figaro mardi que« Mitterrand approuverait ce traité et le défendrait », et même au sein de sa propre famille : sa femme vote Non, son fils vote Oui, et sa fille garde sa « bouche cousue » (ndlr : comme le titre de son dernier roman). On y perdrait son latin ! Le mieux, ce serait encore d’éviter de mêler les disparus à cet enjeu, il est évident qu’on ne saura jamais. Là encore, j’appelle les politiques à faire preuve de responsabilité.

Rappelons également aux troupes du Oui qu’il ne reste que 13 jours avant le scrutin.

13 jours pour convaincre les indécis
13 jours pour marquer les esprits par de vrais arguments.
13 jours pour gagner la bataille du OUI !

Oui à la diversité culturelle en Europe

« Unis dans la diversité », telle est la devise de l’Europe. S’il est bien un domaine dans lequel cette devise trouvera toute son application, c’est l’Europe de la Culture.

Cette semaine, se tenaient à Paris les rencontres européennes de la Culture. Près de 500 artistes ont participé aux travaux, sous le haut patronage du Président de la République Jacques Chirac, et avec la participation de Renaud Donnedieu de Vabres, Ministre de la Culture et de la Communication, et José Manuel Barroso, Président de la Commission européenne. Autant de personnalités politiques venues expliquer au monde des arts en quoi la Constitution européenne est une chance pour la Culture.

Actualité oblige, certains tenants du Non se sont déchaînés. On a ainsi pu entendre Jean-Pierre Chevènement dire que « la Constitution étrangle le cinéma européen et français », au motif que dans l’Union, « 18 pays de dix millions ou moins d’habitants n’ont pas d’industrie cinématographique » d’où selon lui, la possibilité, pour les « lobby hollywoodiens », de réunir des« minorités de blocage ».

Premièrement, j’aimerais bien connaître sa liste des 18 pays européens de moins de 10 millions d’habitants qui n’ont pas d’industrie cinématographique. Parce que pour moi, cinéphile aguerrie il est vrai, les 25 pays de l’Union européenne ont tous une industrie cinématographique, même les plus petits… Peut être avons-nous un problème de définition… Donc je me permets de rappeler à Monsieur Chevènement que l’industrie cinématographique se compose de la production des films, de leur distribution, et de l’exploitation dans les salles. Monsieur Chevènement imagine-t-il qu’il n’y a pas de salles de cinéma dans certains pays de l’Union européenne ? A-t-il une vision aussi archaïque de notre continent ? Si il y a des salles, il y a des distributeurs pour louer les copies à ces salles : vérification effectuée, il y en a bien dans tous les pays de l’Union. Enfin, pour enfoncer le clou, tous les pays de l’Union européenne produisent des films, au minimum en coproduction. Par exemple, Chypre a coproduit 4 films depuis 1998, la Slovénie en a coproduit 4 depuis 1997 dont No Man’s land de Danis Tanovic qui a remporté le prix de la mise en scène à Cannes en 2001, et même Malte a coproduit un film en 1997 !

En la matière, ce système facilitant les coproductions est justement la grande force de l’Europe. Cela permet à de petits pays de produire des films, en s’aidant des moyens financiers de pays plus riches ou voisins. Ce système, très inspiré par la France, qui le pratique depuis la création du Centre National de la Cinématographie (CNC) dans les années 40, permet aux sociétés de production de pouvoir toucher des aides européennes, sous condition de financement de plusieurs pays européens. Pour mémoire, le CNC a été créé pour éviter « les risques d’invasion » des films américains après la guerre.

L’Europe, qui n’a pas attendu la constitution pour permettre aux pays européens de travailler en coopération, et soutenir son industrie cinématographique. Elle propose aujourd’hui avec la Constitution d’aller plus loin. Tout d’abord, comme l’a rappelé le Président de la République aux artistes présents lors de cette journée, le traité « permet un progrès décisif », puisque « pour la première fois, la vocation culturelle de la construction européenne sera élevée au rang des objectifs fondamentaux de l’Union ». Ensuite, la Constitution intègre le principe de l’exception culturelle : les décisions en ce domaine seront soumises à la règle de l’unanimité, ce qui permettra à chaque pays de conserver son droit de véto. Et c’est capital ! Rappelons qu’en 1998, la France avait fait échouer les l’AMI (accord multilatéral sur l’investissement) lors des négociations de l’Uruguay Round, menées dans le cadre de l’OMC, au motif que… l’exception culturelle n’était pas prise en compte dans le projet d’accord.

Depuis l’Uruguay Round, les artistes n’ont jamais relâché leur mobilisation, et souvent débattu avec les institutions –avec la Commission européenne en tête- pour sauvegarder l’exception culturelle. En 2003, le monde des arts s’est fortement mobilisé pour que le projet de Constitution intègre l’exception culturelle. C’est désormais chose faite, grâce aux fortes pressions exercées par la France.

Il est temps pour Monsieur Chevènement de cesser de faire son cinéma, et laisser cela aux vrais professionnels. La Constitution européenne renforcera l’existence des cinémas européens, même des plus petites industries, et leur permettra de survivre face au géant hollywoodien. Pour la diversité des cultures en Europe, une seule solution : Votez Oui le 29 mai !

Pour un oui exigeant

Il va falloir arrêter d’être timide, et affirmer un peu plus clairement les convictions du Oui. Je défends le Oui. Mais pas parce qu’on m l’a soufflé dans l’oreillette … Mon Oui n’est pas timide, mon Oui est clair, net, et engagé : en un mot, à notre image.

Je lis ci et là, dans les réactions au billet de la semaine dernière, que nous n’apporterions rien de neuf… Mais au contraire ! Nous voulons bouger, nous voulons avancer, nous voulons une Europe en rupture avec ce que nous avons connu par le passé, et qui n’est plus adapté à l’Europe d’aujourd’hui. Les tenants du Non voudraient nous faire croire que le changement serait de voter Non. Et bien désolé, mais voter Non, ce serait appliquer le Traité de Nice, autrement dit : s’enliser dans la continuité. Est-ce ça que nous voulons ? Résolument, NON.

Cessons ces enfantillages digne d’une cour de récré, arrêtons de babiller sur le nom des politiques pour ou contre la Constitution ou sur les sondages, soyons un peu plus responsables, prenons de la hauteur en nous recentrant sur le texte, car c’est bien la question qui est posée aux français.

Nous reprochons à Bruxelles d’être trop technocratique et à la commission européenne de décider toute seule dans son coin comme l’ont brocardé les souverainistes qui se sont exprimés sur ce blog, et qui réclament une Europe qui sera « décidées par les gouvernants et non par les technocrates de Bruxelles ». ?

Et bien c’est justement le Oui qui donnera ce visage à l’Europe.  Grâce, par exemple, à l’élection du Président, qui ne sera plus, comme aujourd’hui, désigné pour 6 mois et à tour de rôle, mais élu par le Parlement pour une durée de 2 ans et demi, renouvelable une fois. C’est le Oui qui donnera une véritable visibilité à l’Union Européenne.

La Constitution assure également le renforcement du rôle des parlements nationaux, l’affirmation du droit de pétition, la transparence des décisions, et j’en passe… Le texte accroît ainsi fortement le rôle du citoyen en lui conférant un pouvoir de décision, d’information, et d’influence. Ce que ne propose pas le Traité de Nice, actuellement en vigueur, et qui fera loi si le Non l’emporte.

Dire Oui, c’est se donner enfin les moyens de d’améliorer le fonctionnement actuel de l’Europe, et de rompre enfin avec une Europe vieillotte qui vivote avec des mécanismes conçus pour travailler à 6, alors que nous sommes désormais 25.

Cette Constitution nous permet d’avancer, alors pourquoi choisir de stagner ???? Pourquoi vouloir nous mettre au ban de l’Europe en rejetant un texte qui va de l’avant et qui structure l’Europe, pourquoi vouloir rester à la traîne en grommelant comme des sales gosses ???

Notre ambition pour la France, c’est d’être un moteur, une énergie dans la construction de l’Union européenne, ou de rester planqué au fond de la classe à côté du radiateur ???  Sortons de notre complexe d’Astérix, et regardons en face l’Europe dans laquelle nous vivons, et ce que nous voulons.

Notre oui, c’est celui de la rupture, du changement, de l’efficacité.
C’est un Oui dynamique, ambitieux, et tourné vers l’avenir.
Le 29 mai, Osons le Oui !

Voter, c’est être un citoyen responsable !

Mardi 12 avril, publication d’un nouveau sondage CSA pour l’émission France Europe Express (France 3) et France Infos. On y apprend que 36% des personnes interrogées souhaitent « au fond d’eux-mêmes » que le Oui l’emporte, contre 30% pour le Non. Plus intéressant, 34% jugent que « cela n’a pas d’importance ».

On a tout dit sur les sondages et la nécessité de s’en méfier, chacun sait qu’ils n’ont pas vocation à annoncer les résultats du vote, format boule de cristal. Néanmoins, on peut s’interroger sur ce qui ressort de cette mini consultation. Comment 1/3 des personnes interrogées peuvent se sentir aussi peu concernées par les enjeux de ce référendum ?

Pour nous, Jeunes Populaires, jeunes de l’UMP, qui plaçons la responsabilité au premier rang de nos valeurs, cette attitude est totalement surréaliste. Ce sont autant de pierres dans le jardin du concept même de référendum. Notre Constitution prévoit la consultation du peuple, contrairement à nos voisins allemands, qui nous envient beaucoup sur ce point. Et que font ce tiers des personnes interrogées de la responsabilité que leur confèrent nos politiques, en leur accordant la parole ? Ils la mettent au panier. C’est totalement irresponsable !

Evidemment, on peut s’interroger sur les raisons d’un tel désintérêt. Traditionnellement, les scrutins européens attirent peu les foules, et réalisent des records d’abstention. L’Europe paraît peu visible à nos concitoyens, pour qui Bruxelles, « c’est loin ». Peut être. Et en ce sens les politiques, et plus particulièrement à nous, politiques de demain, de fournir un réel effort de pédagogie, pour expliquer l’Europe à nos concitoyens.

Mais parallèlement, n’est-ce pas aussi aux électeurs de s’engager dans la vie de la cité ? De s’intéresser à la chose publique qui détermine leur avenir, chaque fois qu’on leur donne la parole ? Pas un média qui ne fasse l’impasse sur le sujet, pas un journal qui ne publie des fiches pratiques pour aider nos concitoyens à se faire une idée sur le traité, pas un parti qui ne batte la campagne pour expliquer le traité. L’effort doit se poursuivre, mais personne ne peut décemment dire que les citoyens n’ont pas les moyens de s’informer. La vraie question : le veulent-t-ils vraiment ?

Le référendum n’est pas une pratique courante, mais elle est emblématique, puisque c’est le peuple qui s’exprime directement. Il en va de la bonne marche de la démocratie que chacun prenne ses responsabilités. Le 29 mai, Votez !

24h avec la Constitution

Un week-end de militant comme les autres, un peu partout en France. Sur le terrain, dans nos familles, chez nos amis, ou dans la rue : les français sont en demande, ils attendent nos explications.

16h. Réunion militante.

Bien que ce ne soit pas le sujet annoncé par l’équipe, la montée du Non occupe les esprits. Ma voisine évoque les soucis rencontrés dans sa circonscription. Il y a deux jours, elle s’est carrément fait insulter, sur le simple motif de défendre le Oui.

Nous échangeons nos témoignages, points de vue, arguments, idées. La dernière en date : reprendre l’idée d’un département voisin, louer des étales sur les marchés, distribuer des constitutions et se tenir à la disposition de chacun de nos concitoyens. A J-40 et quelques, toutes les idées sont bonnes à prendre…

19h. Apéro chez des amis.

Samedi soir typique pour un jeune de mon âge. Vu ma journée, je ne m’attends pas vraiment à reparler de la Constitution. La maîtresse de maison est encartée, mais nous n’avons pas le souhait de parler politique. Très vite pourtant, le sujet fait son apparition, lancé par le face à face de jeudi dernier entre les jeunes et le Président de la République. En moins de deux minutes, Marc et Thomas m’assaillent de questions.

Premier constat : ils sont tous les deux fortement européens, et ne ressemblent en rien aux jeunes qui se sont exprimés jeudi, et dans lesquels ils ne se sont absolument pas reconnus. Tous deux balaient d’un revers de la main les questions franco-françaises qu’ils ont pu entendre, de même que l’aspect purement politicien. Ils sont amplement convaincu que la Constitution n’a rien de libérale. Eux, ils se posent « de vrais questions » et veulent « de vrais réponses ».

Thomas, partisan du Oui, décide de se faire l’avocat du diable. Conducteur de travaux, il m’explique ainsi que ses ouvriers ne savent pas ce qu’est une Constitution. Qu’ils sont en mesure de s’informer, mais qu’après leur journée de travail, ils n’ont pas envie de « faire l’effort ».Il me dit donc « Qu’est ce que la Constitution ? ».

Question basique, mais à laquelle il devient urgent de répondre… Je lui réponds sans problème qu’il s’agit d’un texte visant à poser les règles de fonctionnement de l’Union Européenne, qui devient politique, et d’en poser ses valeurs, mais il me rebondit tout de go : « Communiquez là dessus ! Faites simple ! »

Marc, lui, est « plutôt tenté par le Non », mais cherche à s’informer au maximum. Son problème ? « J’ai peur qu’à terme, nous perdions notre identité française, et je pense que nous ne sommes pas prêt ». Marc comprend bien, et accepte la Constitution. Mais il se sent responsable de l’Europe qu’il laissera à ses enfants, et ne veut pas signer un chèque en blanc.

Je passe près d’une demi-heure à lui expliquer que la Constitution ne prévoît pas la perte de notre identité, et lui rappelle que c’est sur ce texte que nous devons voter. Au terme de notre discussion, il dit avoir apprécié l’échange sans langue de bois, mais avoue qu’il reste indécis.

22h. Dans un fast-food.

Là, à priori, pas de raisons qu’on me parle de la constitution. Je commande donc mon menu sans me soucier du reste. Mais un détail anodin va intéresser une cliente. En attendant ma commande, j’ai posé sur le comptoir mon lourd carton de tracts. Lucie, mère de famille, vivant au Luxembourg et mariée à un anglais, s’approche timidement : « je peux vous poser une question sur la Constitution ? ».

Ca y est, cette fois, je suis vraiment le Jack Bauer de la Constitution. Comme dans la série américaine 24h, je sens que je n’aurai pas une seconde de répit pendant les 7 semaines qui me reste pour convaincre, je m’attèle donc à essayer de sauver non pas le monde, mais l’Europe. Rien que ça. Action ! Lucie, de par son mode de vie, se sent profondément européenne. Mais ne comprend pas ce que lui apporte la Constitution.

Je lui explique alors que la Constitution aura un visage (le Président et le ministre des Affaires étrangères), que le rôle du Parlement sera renforcé, que le fonctionnement de l’Europe, à laquelle elle adhère déjà, sera simplifié et amélioré. Qu’il s’agit d’un début et non d’une fin. Lucie est convaincue : même si son mari britannique la taquine gentiment en exacerbant le cliché de l’anglais anti-européen, elle votera Oui, pour elle, et pour leur fils.

Dimanche 17 avril – 13h00 – Réunion de famille au grand complet.

Je me dis que l’on va pouvoir éviter les sujets politiques pour quelques heures… Encore une fois raté : le référendum est dans tous les esprits… Connaissant les opinions politiques de ma famille, je me dis que le consensus sera rapidement de mise. Encore une fois, c’est raté ! Qu’elle ne fut pas ma surprise de constater que sur les 15 personnes en âge de voter, 8 seulement étaient sur de voter OUI…

En creusant le problème, je m’aperçois que l’Europe passionne, que l’Europe est attendue, mais que la teneur de certains propos tenus par tel ou tel durant la campagne attisaient les peurs… C’est dans ces moments là qu’on se dit qu’il est de notre devoir militant de rétablir certaines vérités !

Après une longue heure de discussion, d’arguments, de contre arguments, enfin des résultats, 12/15 sont maintenant certains de voter OUI le 29 mai…

La campagne se déroule chaque jour au coin de notre rue, dans nos écoles, nos universités, mais avant tout dans notre propre famille. Alors, tous au travail, il ne reste plus que 41 jours !