Sirigu, faut pas le faire biiiiip !

On avait vu arriver au PSG un Sirigu discret, se fondant dans la masse malgré son mètre 92, déconneur dans le vestiaire, assez timoré en dehors du groupe, et toujours accessible pour les supporters ou la presse… et dans un français impeccable, s’il vous plait. Un bon client en somme.

Et puis, le 4 février dernier, à la mi-temps du match contre Evian, on l’a vu s’énerver pour la première fois. C’était face à un journaliste de Canal +, qui évoquait le classement de Montpellier. L’italien l’avait renvoyé dans ses 16 mètres sans ménagement, en répondant clairement : « Je m’en fous de Montpellier », avant de filer dans le vestiaire en hurlant quelques grossièretés dans sa langue natale. Cette réaction très cash avait surpris, de la part d’un joueur connu pour sa sympathie.

La semaine dernière, après le match perdu à Nancy, Salvatore Sirigu avait déjà repris les journalistes sur leur pessimisme, en leur demandant si à la place d’un joueur du PSG, ils se jetteraient du haut du toit du stade.

Hier, à l’issue du Clasico, remporté 2-1 par Paris, le portier parisien n’a pas laissé passer les critiques de l’Equipe, un peu trop acerbes à son goût, montrant une nouvelle fois qu’il sait protéger ses cages, mais aussi son équipe. Ainsi, lorsque les journalistes lui ont demandé si les parisiens en faisaient assez pour remporter le titre de champion, l’international italien n’a pas mâché ses mots : « On doit faire quoi en plus ? Il ne faut pas oublier qu’il y a des adversaires aussi. Ce n’est pas un jeu à 11 contre 0. »

Pour le portier parisien, qui a été de l’autre côté en Série A avec Palerme, et se souvient des gros matchs contre l’Inter ou le Milan AC, il reste naturel que les équipes aient envie de réaliser un score face aux premiers du classement : « Des difficultés, il y en a toujours. Surtout quand tu es une équipe comme le PSG car toutes les autres, quand elles jouent contre toi, ont quelque chose en plus au niveau mental. C’est normal, on est l’équipe la plus médiatique de France. Chaque équipe veut gagner contre nous, quel que soit son classement. C’est stimulant pour les autres. »

Reste que l’Equipe a estimé que le PSG avait beaucoup subi. Alors qu’elle lui demandait si c’était un choix d’avoir laissé l’OM venir, l’international italien a fait part de son désaccord dans l’analyse du match, trop terre à terre à son goût, et livré la sienne : « Vous avez vu de quelle minute à quelle minute ? Je m’étonne que vous parliez comme ça. Moi, je trouve qu’on a joué vraiment très bien. Après, on a quand même joué contre Marseille. Il y avait deux équipes qui ont joué pour attaquer. C’est donc normal de défendre à un moment. »

Très à l’aise en français, l’italien s’est même permis de faire un peu d’ironie : « Maintenant, je ne crois pas que Marseille ait attaqué 90 minutes non plus. » avant de refaire le match pour la presse : « Au niveau du jeu, on était à égalité. Paris et Marseille ont bien joué tous les deux. C’était un beau match. Après, on a mis quelque chose en plus pour gagner. »

Et pour Sirigu, quel est ce petit plus ? « C’est l’envie de gagner. On l’a déjà vu dans d’autres matches que l’on a rattrapés à la dernière minute. Aujourd’hui, on a marqué deux minutes après leur égalisation mais surtout, on a joué pendant tout le match. »

Titillé par la presse sur cette envie qui pourrait ne pas être présente à tous les matchs, Salvatore Sirigu a une fois de plus fait la démonstration de sa grande classe, assumant très honnêtement les deux buts pris à Nancy : « L’envie est toujours présente ! A Nancy (2-1), moi je fais deux conneries (sic) et on a perdu. C’est tout. »

Avant de bien mettre les points sur les i : « Vous devez comprendre qu’au foot, cela fonctionne par périodes aussi. Si vous ne comprenez pas ça, on ne peut pas parler ensemble. » Voilà qui est clair et net ! On attend désormais avec une certaine impatience que le portier parisien remette Dugarry à sa place…

Au Camp des Loges… (6)

Bientôt deux mois déjà que les entraînements du PSG sont à huis clos.

Au départ du fait de la bulle, sous laquelle s’entraînait les joueurs, puis en raison de travaux, il est désormais difficile de connaître, faute de communication, la véritable raison de la mise à l’écart des supporters.

Malgré l’impossibilité de voir les joueurs en action, certains aficionados continuent d’arpenter les abords du centre d’entraînement parisien. Ce jeudi, une poignée d’entre eux avait fait le déplacement, dans le souci de montrer aux joueurs leur soutien, particulièrement un lendemain de défaite. Une attention forcément très appréciée par les joueurs !

Comme d’habitude, nombreux sont ceux à s’être montrés disponibles. Premier d’entre eux, Kevin Gameiro, toujours en pool position pour sortir du Camp des Loges.

Quelques instants plus tard, le petit groupe a reconnu au loin le vrombissement de l’Audi R8 de Javier Pastore. Surprise, alors que personne ne pensait qu’il arrêterait sa machine, El Flaco a stoppé net en plein milieu de la route : et c’est au volant de son bolide qu’il s’est prêté aux sollicitations des supporters, sourire aux lèvres.

Ce fut ensuite au tour de Néné, toujours aussi chaleureux avec le public. Puis Thiago Motta. Si le brésilien s’était montré un peu nerveux sur le terrain la veille, c’est un tout autre personnage qui est apparu aux yeux des supporters. Décontracté, il a joué avec une petite fille… pendant que la sienne l’appelait depuis son véhicule.

Tout aussi accessibles, ce sont ensuite Christophe Jallet, Guillaume Hoarau, Peguy Lyundula, Zoumana Camara, le gang des brésiliens avec Alex, Sherrer Maxwell et Marcos Ceara, Siakha Tiénè, Blaise Matuidi, Salvatore Sirigu, et enfin le charmant Momo Sissoko qui se sont succédés au parcage.

Derniers à sortir, mais toujours là pour répondre, la jeune garde du PSG avec Alphonse Aréola, Neeskens Kebano ou encore Jean-Christophe Bahebeck.

Enfin, c’est une fois tout le monde parti qu’est arrivé Diego Lugano. Blessé, il s’est toutefois arrêté pour répondre aux sollicitations des dernières supportrices présentes.

Mais la plus belle image de cette rencontre entre le PSG et ses supporters reste sans conteste celle du capitaine Mamadou Sakho. Dans ses lunettes se réfléchissaient les supporters : les joueurs du PSG et leur public, symbole de cette journée !

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Salvamore enflamme le CFC

Les filles qui aiment le foot étaient en émoi hier en regardant le Canal Football Club, devant le portier italien du PSG : Salvatore Sirigu.

Tout de poils vêtus, c’est en toute timidité qu’il s’est confié hier à Hervé Mathoux.

Astrid Bard, elle, nageait dans sa bave. Dommage qu’il soit bilingue, elle lui aurait bien donné quelques cours de langue. On la comprends, notre culotte aussi a fondu. Motta style. Malgré cet accoutrement bizarre entre un petit jean Dolce & Gabbana –oui, j’ai vérifié-, un T-shirt assez sympa et une chemise toute droit sortie du Père Noël est une ordure. Peu importe, il pourrait mettre un sac poubelle sur la tête qu’il serait terriblement sexy, Salvamore…

Revenons à notre Chewbacca version italienne mais capable de s’exprimer dans un français parfait, expliquant qu’il avait appris tout seul parce que le premier mois, il était seul à l’hôtel. Pauvre petit chou… J’aurais bien abusé de la crème, moi. Alors j’ai traqué la mauvaise sortie, prête à lui coller un coup franc en pleine lucarne. Oui, oui, j’ai cherché, Bled et Bescherelle en main, et côté fautes de grammaire, je n’ai pas eu grand chose à me mettre sous la dent. Tout juste quelques erreurs de contraction d’articles…

Ca m’a un peu agacée, d’ailleurs. Trop de perfection tue la perfection. C’est alors que le portier sarde a enfoncé sa tête dans ses épaules, faisant ressortir toute sa timidité, trompant par cette feinte l’adversaire en douceur… alors qu’il s’agit en réalité d’un dangereux terroriste, qui compte déjà de nombreuses victimes énamourées.

A la guerre comme à la guerre, Pierre Ménès ne s’en est pas laissé compter. Bien que Salvatore Sirigu ait déjà rapporté à lui seul pas moins de 14 points au PSG, il a tout de même dû sur l’absence de joueur au deuxième poteau sur les coups de pieds arrêtés. Réponse en mode Lolita, « c’est pas ma faute à moi » puisqu’il s’agit d’une décision collégiale. A l’italienne. Reste que va falloir revoir ta stratégie de défense, mon petit bonhomme. Et quand tu veux tu donnes ta langue au chat. Miaouuuu !

Attaqué ensuite dans la surface sur son habitude de boxer le ballon, Sirigu n’a rien lâché. Et pourtant, Dugarry a bien tenté de le déstabiliser sur le fait qu’il ne bloque pas suffisamment ses balles. Et s’est pris une réponse bien sentie de notre bel étalon, assumant son choix de jouer la sécurité puisque lorsqu’il a plu, le terrain est mouillé -oui, l’eau ça mouille…-, les trajectoires dévient, et le ballon glisse… puisque les balles, de nos jours, sont en plastique. Tout est dans le de nos jours. Sur ce tacle, Dugarry a perdu un tibia. Bon forcément plastique, balles et sécurité dans la même phrase, nous les filles, on avait déjà zappé sur un autre sujet.

Interrogé sur ses préférences en Série A et la rumeur selon laquelle il serait anti Milan AC à cause de Berlusconi,  Sirigu a démenti. Supporter d’abord de Cagliari, en bon sarde, il a confirmé avoir supporté l’Inter dès son plus jeune âge… une époque à laquelle il n’y avait pas encore de Berlusconi du côté de Milan. Journaleux, faudrait apprendre à compter. Enfin sur le clasico PSG-OM, l’italien a botté en touche, se bornant à rappeler que tous les matchs sont importants et qu’il est trop tôt pour en parler. Fichus éléments de langage footballistique, faut toujours qu’une fille passe par là pour raboter sa langue de bois…

Reste que ce CFC m’a laissée un peu sur ma faim. Bon d’une part, j’aurais bien bouffé le Salvamore, comme n’importe quelle nana hormonalement constituée. Mais sorti du plan cul pour parler un peu football, j’aurais aimé qu’on évoque sa situation de vice Buffon en Squadra Azzura –rien à voir avec un rôle de bouffon du roi Gigi- qui explique pour beaucoup sa volonté de prendre un peu d’ampleur en rejoignant le PSG à l’été dernier. Parce que derrière cette grande gigue honteusement sexy se cache un grand joueur dont on reparlera dès que le grand Gigi aura décidé de prendre sa retraite et qu’il pourra se montrer un peu plus en sélection internationale, le palier suivant.

Et c’est bien parce qu’il n’est pas qu’un mâle dont on ferait bien notre quatre-heures mais un véritable talent à suivre de près que notre Commission de Validation des Joueurs par les Filles (CVJF) lui accorde sa licence catégorie Joueur Canon… dans tous les sens du terme !

Chapron aux marrons !

Aujourd’hui, on rencontre Montpellier. Au Parc. Et les bleu et orange aimeraient bien nous piquer la première place du classement. Ben voyons.

Ceci dit vu que Chapron est au sifflet, on n’est pas totalement sereins. Et en plus, Pastore, toujours en phase de reprise, n’est pas titulaire.

Dans le vestiaire où j’accompagne les gaçons, je me lance dans une grande tirade sur l’impossibilité que Montpellier l’emporte. Ma démonstration porte essentiellement sur la fashion police et la justice divine. Du lourd, donc. Mais tout de même, Dieu ne peut pas laisser gagner des mecs en short orange.  Surtout si en plus, ils portent un maillot bleu marine ET orange.

Dès la deuxième minute, le MHSC a une grosse occasion. Bedimo se transforme en Speedy Gonzalès côté droit et centre pour Giroud qui… se troue. Les corners s’enchaînent. Mon rythme cardiaque s’affole. Je vide le bar de ma loge. Leonardo finit par dire au malabar qui se trouve à l’entrée de m’interdire l’accès jusqu’à la mi-temps. Gameiro s’emmêle les pieds. Je m’époumone. Mais pourquoi ??? Soirée de merde.

Vu comment ça part, il ne faut pas attendre plus longtemps que la 8ème minute pour voir une double parade de Sirigu. C’est bien, y’en a au moins un qui suit : poings, puis couché. Belhanda puis Giroud se mettent à pleurer. Je sors mon rire sadique. Ma voisine changerait bien de place mais la loge affiche complet. Elle va souffrir celle là.

A la 14ème, Néné se fait tatouer les couilles au crampon. Ouais, ouais. J’hurle au scandale en usant de termes fort peu appropriés, selon Léo. Mais putain ils lui ont foutu un coup dans les parties !!! Je promets à Montpellier la guigne sur 7 générations, et un « couille pour couille, couille pour couille » – adaptation de « œil pour œil, dent pour dent » en guise de vengeance. Nan mais !

Ca fait maintenant 20 minutes que le MHSC affiche une possession de balle digne du Barça. Alex fait une faute fictive, sauf pour Chapron. Galimeiro se lance, mais sa frappe est déviée par Jourdren. Le petit Jourdren, celui d’A la Clairefontaine. Quoi ? Tu n’as pas vu A la Clairefontaine ??? La télé-réalité des petits footeux ? Inculte.

Sinon Alex est très bon au marquage de Giroud. Pour l’instant. Roulette de Néné. Pourvu qu’elle ne soit pas russe… Jolie Poupée Ménez s’écrase au sol consécutivement à une glissade. Pourtant, pas de glace sur la pelouse. Seul lui peut comprendre. Avec tout ça, les occasions ne fleurissent pas pour Paris… Heureusement que mon Sirigu est impérial.

Frappe de Galimeiro, au dessus. Je vais finir par pleurer. D’ailleurs, je chouine un peu quand Saihi tatoue Jolie Poupée Ménez au tibia. Le sudiste se prend un pastis. Juste retour des choses, Sakho défonce Camara. Chapron envisage un carton pour Mamad sur Camara, puis le range. En même temps Mamad est à terre. Sur le terrain, ça chauffe entre PSG et MHSC. Ca discute… et Mamad se prend un carton vraiment pas évident… Comment ça je suis de mauvaise foi ???

Ménez vise la lune, ça ne lui fait pas peur, et sa frappe échoue dans les tribunes. Penser à retirer Amel Bent de son MP3. Néné, lui, joue aux auto-tamponneuses. A ce jeu là, il finit par se faire faucher. Et logiquement, Paris obtient un coup franc. Et là, c’est le drame pour Montpellier : Alex le tire… et buuuut ! Patate du Tank à 107 km/h quand même. Jourdren hallucine, mais c’est bien dedans. Youhou ! Je danse la samba. Ou plutôt, le Michel Telo. A l’autre bout du terrain, Sirigu aussi.

Du coup il en foire sa chandelle. J’avoue, j’ai ri. Faute de Maxwell sur Camara. Pas Papus hein, il est en tribune lui. Nan, Camara, le mec de Montpellier. Evidemment Sirigu arrête ce tir. Mais se prend un méchant coup dans le ventre, et reste à terre. Tatoué du bide ! Mais demandez moi, il l’était déjà ! Mes hurlements de truie qu’on égorge et qui réclame le rouge sont couverts par les acclamations du Parc, qui encourage Salvatore.

Et là, c’est le drame. Belhanda, tout seul, sans marquage, assassine un Sirigu abandonné par sa défense. Egalisation de Montpellier… juste avant la mi-temps. D’ordinaire, je serais soit descendue dans le vestiaire, soit allée me terminer au bar. Mais là, je reste prostrée dans un coin. ON A TOUCHE MON MEC. C’est interdit par les Poupette’s rules ça. C’est le moment que choisit un mec pour me draguer. Je lui réponds direct : « La Princesse elle parle pas à toi ». Et je ris.

C’est reparti. Et hop, une faute de Momo Sissoko sur la cheville d’Utaka, Momo se prend donc logiquement un pastis, et un coup franc aux abords de la surface. Ben voyons. Pourquoi pas un petit deuxième but ? J’enrage. Heureusement, c’est au dessus du cadre de Sirigu.

De l’autre côté, Maxwell enchaîne et frappe ! Hélas, ça n’est pas cadré, ça frôle seulement le montant de Jourdren mais c’est chaud ! S’ensuit une belle ouverture de Thiago Motta pour Galimeiro mais Jourdren s’interpose pour la récupérer. Nouvelle occasion pour Kevin mais une fois encore, Jourdren me couche. Il commence à me saouler celui là.

Et voilà que Chapron s’en mêle, en avertissement verbalement Thiago Motta. Par contre, le même Mota tiré par le maillot par Saihi, ça ne vaut rien. Peut être parce que Saihi est déjà doté d’un pastis ? Le Parc réclame l’entrée de Pastore, qui est à l’échauffement.

Sissoko reste au sol. Ce salaud d’arbitre laisse l’action se jouer alors que Momo est à terre, puis siffle à la relance. On aurait pu se prendre un but qu’il n’aurait pas sifflé ? Mais pourquoi ??? Sirigu s’en prend alors au Chapron, qui va finir cuit aux marrons et on n’attendra pas Noël ! D’ailleurs la folle qui hurle « Chapron aux marrons ! », c’est moi. Fou furieux, Sirigu tente s’ s’expliquer avec l’homme en vert, le suit quand il s’éloigne, puis repart en levant les bras. Dingue. Juste dingue.

Ah, un pastis pour Matuidi. Certes il a secoué Belhanda comme un cocotier –ce qui est marrant- mais on sent quand même bien que les cartons ne vont que dans un sens… Ca se vérifie deux minutes après, quand Giroud tatoue involontairement ses crampons dans la cuisse ET son genou dans la tête d’Alex. Sonné, le défenseur doit céder sa place à Lugano. FEAR.

Thiago Motta dévisse. Heureusement qu’il ne montait pas les Grandes Jorasses, il serait mort. Pastore, lui, flirte avec le but. Et une main non sifflée, une ! Chapron est vraiment un vendu. On finit par choper un corner, mais Lugano la met au dessus. De l’autre côté, Sirigu est obligé de sortir, ce qui lui permet de montrer ses progrès dans ce domaine. Reste qu’il est une fois de plus laissé à poil par sa défense, qui oublie Utaka, et il se prend un deuxième but. Groumpf.

Pastore tente une frapounette qui va se loger direct dans les bras de Jourdren. Ancelotti commence à faire la gueule. D’autant que Montpellier joue la montre. Mais voilà, Ménez enrhume le capitaine du MHSC et délivre la passe décisive qu’Hoarau met au fond. Il a peut être une caravane au cul Guillaume, mais il marque ! Cette égalisation est bienvenue.

Du coup tout le monde y croit. Maxwell a faim, tellement qu’il croque juste devant le but et la met dans le petit filet. Montpellier est lessivé, et ça commence à se bastonner avec Thiago Motta. La moissonneuse batteuse Giroud, non sanctionnée la première fois, défonce le bras de Bisevac, obligé de sortir en barquette. Cette fois, l’attaquant est ENFIN sanctionné d’un pastis. Une minute plus tard, c’est terminé… Et le Parc chante « On est les premiers » : l’honneur est sauf !

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Purée !

Samedi, veille de match, et découverte du nouveau numéro de 100% PSG, le magazine officiel du club.

Les supporters peuvent suivre l’actu sportive du club, mais aussi entrer un peu dans l’intimité de l’équipe. Il existe même une rubrique dans laquelle des supportrices posent des questions aux joueurs.

Et là, c’est le drame : ce mois-ci, c’est Sirigu qui passe sur le grill. Autant vous dire que les questions ne volent pas très haut. Mais ça me permet d’apprendre des trucs franchement WTF.

Ca commence par l’info du siècle : Sirigu estime ne pas être macho et n’aime pas que l’on fasse des généralités par nationalité. Ouais, mais il correspond quand même à certains clichés, qu’il le veuille ou non. Par exemple, il conduit à l’italienne. Insultes en italien dans le texte, gestes, et conduite d’un style douteux : tout y est. Et mieux vaut ne pas l’ouvrir. En même temps si tu ouvres la bouche quand il conduit, c’est pour vomir.

On continue par une question cuisine. Sirigu explique, en gros, qu’il sait à peine faire cuire les œufs. Mais on s’en fout ! Sérieusement, qu’est ce que ça peut leur foutre qu’il cuisine ou non ? Donc pour lui, « l’important c’est que ce soit bon ». Nan ? Sans dec’ ? Moi je préfère quand c’est dégueulasse. Mais pourquoi a-t-il répondu à ce questionnaire et surtout, j’étais où ?

Le pire, je crois, c’est sa déclaration d’amour pour la purée. Quand je fais de la purée Mousline, c’est si bon que tout le monde en reprend… Bon, c’est vrai que je fais super bien la purée maison. Mais déjà, on appelle ça un écrasé de pommes de terre, c’est plus chic. Et ensuite, déclarer son amour de la purée ??? Chéri, tais toi. Sinon, je te prive de purée. Nan mais !

Toujours plus haut, toujours plus fort, question sur ses cheveux. Une pétasse voudrait le voir avec les cheveux courts. Qu’on se le dise, JAMAIS. D’ailleurs, c’est à peu près ce qu’il répond… en précisant que les cheveux longs me plaisent et que c’est le principal. Oui, c’est ça : le principal. J’aime tes cheveux. N’y touche surtout pas. Est-ce que je coupe les miens ? Nan mais.

La justification de ses cheveux est encore plus WTF. Selon lui, c’est l’expression de sa personnalité. Attention : monsieur est un rebelle. Oui mais alors, de Tatooine. Parce que côté rebellitude, n’y allons pas par quatre chemins : il est plus Luke Skywalker qu’Hans Solo. Bref, un gentil rebelle. Un vrai combattant, capable de dézinguer l’Etoile Noire comme l’Etoile Rouge de Belgrade, mais tout doux. Aussi soyeux que les poils de Chewbacca, qu’il porte en nombre sur le torse.

Un torse qu’on ne voit pas comme ça. La dernière question porte en effet sur les filles qui draguent. Sous entendu, qui LE draguent. Je ne suis pas d’un naturel particulièrement jaloux, mais cette interview commence à sévèrement me gonfler.

Tiens pour la peine, je vous sors du gros dossier : oui, avant d’être avec moi, il avait un petit cochon en peluche sur son frigo. Quand je suis tombée sur cette photo, j’ai d’abord cru à un photomontage. Sauf qu’un truc pareil, ça ne s’invente pas. Trop mignon. Ou pas.

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