Halte à la manipulation !

Depuis maintenant trois mois, nous vivons au rythme des dires et des chiffres des râleurs, contestataires permanents, révolutionnaires de la première heure, aigris permanents quoiqu’il en soit bloqueurs de tout poil. Ca Suffit !

Nous vivons dans l’impression d’un Etat assiégé par une vague populaire soi disant légitime alors qu’il n’en est rien. Des polémiques ont enflé sur le chiffrage des manifestations.

A juste titre car par exemple, lors d’une manifestation à Marseille, les chiffres de la police annonçaient 10000 personnes et les chiffres de syndicats 100000 !!!

Lors d’une émission de Fun Radio, le standard reconnaissait que les interventions en désaccord avec le CPE étaient du même nombre que celles qui étaient en sa faveur.

Ce matin encore sur LCI, à la question faut il abroger le CPE, les internautes répondent à 55 % NON ! C’est sûr, la majorité n’est pas dans la rue !

Evidemment, elle travaille dans les entreprises, suit ses cours, étudie dans les universités ou les lycées (ou tout au moins essaie) et se bouge pour faire avancer ce pays.

Pendant ce temps là nos syndicalistes zélés se refont une santé pour leurs prochains congrès histoire d’être confortablement réélus et nos chers fonctionnaires vont se promener dans les rues deux fois par semaine à l’appel de l’extrême gauche.

Et nos médias d’être à l’affût de la moindre image qui pourrait faire un peu d’audimat. Et donc de gonfler artificiellement la réalité de la contestation.

Il est certain que c’est moins sexy de ne rien dire, de subir, de travailler, de se lever le matin, de construire des projets, une famille, mais c’est en revanche un parcours bien plus assuré et raisonnable pour préparer l’avenir.

*Article rédigé pour Halte au blocage et publié à cette adresse

6000 personnes dans les rues ce dimanche

Hier, la manifestation organisée par Halte au blocage en lien avec d’autres collectifs a rassemblé plus de 6000 personnes entre la Place du châtelet et la Place de la Bastille.

Alors que les référendums organisés normalement votent systématiquement la levée des blocages et que les tribunaux ne cessent de nous donner raison, nous sommes plus déterminés que jamais à faire respecter notre droit à étudier librement.

Nous répétons que ce sont les étudiants les plus en difficulté qui vont faire les frais des blocages et nous rappelons que l’UNEF et la CDE ont subi un revers sans précédent lors des dernières élections universitaires. Ils n’ont donc aucune légitimité pour demander quoi que ce soit au nom des étudiants

 Reportage photo sur la manifestation du 2 avril

Nous continuerons nos actions jusqu’à ce que les blocages soient levées.
Nous appelons à manifester dimanche prochain.
Le lieu de rassemblement et le trajet seront disponibles sur notre site Internet dés que la préfecture aura fourni les éléments nécessaires.

*Article rédigé pour Halte au blocage et publié à cette adresse

Apolitique ? Nous ne le croyons pas !

Des jeunes lycéens et étudiants lyonnais qui participent à la manifestation parisienne des anti-CPE ont déclaré officiellement aujourd’hui avoir financé leur voyage grâce à des dons du PS et des écologistes de Lyon.

Loin d’être un mouvement « apolitique », les anti CPE sont donc directement sous les ordres du PS qui, en tant que parti, a intérêt à faire monter artificiellement une opposition, dans un seul but électoraliste.

Comment peut-on croire qu’un mouvement apolitique soit financé directement par un parti politique ?

L’équipe de Halte au blocage insiste sur le fait qu’elle ne bénéficie d’aucune aide de partis politiques, quels qu’ils soient. C’est cela être véritablement apolitique.

*Article rédigé pour Halte au blocage et publié à cette adresse

Ras le bol de la dictature des syndicats !

Si chacun a le droit d’être pour ou contre le CPE, le respect de la démocratie exige que l’on n’impose pas son point de vue aux autres.

A ce titre, le blocage des facs est intolérable. Il est inadmissible qu’en France, pays démocratiques, quelques centaines d’excités imposent leur avis à des milliers d’autres, en leur empêchant d’accéder à leur université, et d’aller en cours.

Le droit de grève existe, mais il ne doit pas être imposé. Ainsi, les étudiants grévistes n’ont pas à retirer l’accès à l’enseignement à ceux qui n’ont pas choisi de faire grève.

Mais on assiste à pire. Ainsi, les étudiants grévistes ont saccagé la Sorbonne, brûlé des livres, réalisé d’importantes dégradations.

Qu’ils aillent manifester et refusent d’aller en cours au nom de leurs convictions, c’est leur droit. Mais qu’ils foutent la paix aux autres, ne dégradent pas le matériel,  et n’imposent pas leurs convictions, car là, on franchit la limite du terrorisme intellectuel.

Qu’ils apprennent donc l’article 4 de la Constitution qui dit : « La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres ». Et qu’en tant que grands démocrates très forts pour donner des leçons sur le droit de grève, qu’ils ont, ils commencent par respecter la loi fondamentale.

C’est pourquoi je salue l’excellente initiative des étudiants de Halte au blocage, et vous invite à signer la pétition contre le blocage des facs.

*Article écrit pour Jeunes pour le CPE et publié à cette adresse