6000 personnes dans les rues ce dimanche

Hier, la manifestation organisée par Halte au blocage en lien avec d’autres collectifs a rassemblé plus de 6000 personnes entre la Place du châtelet et la Place de la Bastille.

Alors que les référendums organisés normalement votent systématiquement la levée des blocages et que les tribunaux ne cessent de nous donner raison, nous sommes plus déterminés que jamais à faire respecter notre droit à étudier librement.

Nous répétons que ce sont les étudiants les plus en difficulté qui vont faire les frais des blocages et nous rappelons que l’UNEF et la CDE ont subi un revers sans précédent lors des dernières élections universitaires. Ils n’ont donc aucune légitimité pour demander quoi que ce soit au nom des étudiants

 Reportage photo sur la manifestation du 2 avril

Nous continuerons nos actions jusqu’à ce que les blocages soient levées.
Nous appelons à manifester dimanche prochain.
Le lieu de rassemblement et le trajet seront disponibles sur notre site Internet dés que la préfecture aura fourni les éléments nécessaires.

*Article rédigé pour Halte au blocage et publié à cette adresse

Lu sur le web : la méthode UNEF *

En ces temps de luttes acharnées contre le CPE et de blocages en tous genres, le Net est parsemé de documents à destination des révolutionnaires en culottes courtes, pas franchement démocratiques…

L’UNEF aura beau crier haut et fort qu’elle ne manipule pas les AG, c’est tout de même sur un de ses blogs qu’on a trouvé cette petite recette du parfait bloqueur de fac, relayé bien sûr par de nombreux collectifs gauchistes qui sourcent tous ce document d’un seul sigle : UNEF. Faudrait voir à pas nous prendre trop pour des cons non plus.

Dans cette fiche pratique de mobilisation, on apprend qu’il faut respecter un certain timing pour une belle mobilisation, qu’il faut créer tout un tas de commissions, et décorer la fac, mais surtout comment tenir une assemblée générale.

Et là, que lis-je ? « Que l’UNEF doit systématiquement y être représentée ».
Pire, je lis au sujet du président de séance, que « le mieux c’est que ce soit la personne de l’UNEF ».

Tiens, tiens, ça ne cadre pas avec ce qu’a dit une jolie brunette membre du bureau national de l’UNEF, qui prétendait mardi soir sur LCI que l’UNEF n’était pas représentée à la tribune des assemblées générales… On nous aurait menti ?

Passons au contenu. Et là, accrochez vous bien : « Il est fondamental que cette personne [le représentant de l’UNEF à la tribune] sache s’imposer, qu’elle est un sens « politique » de la situation, qu’elle sache où elle veut arriver à la fin de l’AG, qu’elle connaisse parfaitement la tête de toutes les autres forces, qu’elle soit assez intelligente pour gérer une liste d’inscrits. (limiter dès le début le temps d’intervention pour tous et intercaler un mec UNEF et autres forces mais sans que cela soit visible). »

Bon, à ce stade, l’AG est normalement bien manipulée, ceci dit il faut tout de même enfoncer le clou pour s’assurer que le discours de l’UNEF est bien entré dans le crâne des étudiants, et surtout, qu’aucun récalcitrant n’aura l’opportunité de prendre la parole, et donc potentiellement d’atteindre les étudiants lambdas. Il convient d’éliminer ces « dangers » par tous les moyens : « Pour aider, le camarade qui tient la présidence, il faut absolument un ou deux cadres qui soient chargés de gérer la salle, faire intervenir les camarades pour que l’UNEF ou des proches UNEF interviennent dans notre sens, aller parler aux gauchistes ou droitiers pour les occuper et minimiser leur prise de parole, gérer tout événement perturbateur puisque celui qui est à la tribune ne peut pas le faire. »

Tiens donc, on dirait que les étudiants ne peuvent pas penser par eux-mêmes et prendre la parole comme ils le souhaitent… Le mieux, pour l’UNEF, c’est encore qu’ils votent à l’insu de leur plein gré !

Quant à la « gestion » de la salle, je vous renvoie au témoignage de Jean-Baptiste sur Halte au Blocage, qui lui, pour avoir osé intervenir, s’est fait sortir de l’amphi en cours d’AG. Il m’a aussi raconté avoir été jeté dans les escaliers, histoire que l’on soit certain de ne pas le revoir de sitôt. Voilà en quoi consiste « gérer tout événement perturbateur »

Je vois d’ici vos réactions scandalisées, me dire que « non, les étudiants ne sont pas manipulés ». Inutile de nier, c’est écrit noir sur blanc, signé de l’UNEF, qui confirme ainsi sa vocation à manipuler les assemblées générales, et à nier toute démocratie dans la tenue de celles-ci.

* Article rédigé pour Halte au blocage et publié à cette adresse

Vilains garnements !

Pendant que Bruno Julliard (président de l’Unef – syndicat étudiant de gauche) fait mumuse en mettant des lycéens et des étudiants dans la rue, un maire de Haute-Loire s’oppose aux lycéens anti-CPE de sa commune qui avaient bloqué un rond-point.

Informée de la situation, Madame Arlette Arnaud-Landau, maire du Puy en Velay, prit sa voiture pour se rendre sur les lieux. Sur place, Madame le maire mit une fessée verbale à ces lycéens bloqueurs de circulation, leur disant qu’ils empêchaient les gens d’aller travailler et les services municipaux de prendre soin de cette bonne ville de Haute Loire.

Or, Madame Arlette Arnaud-Landau en plus d’être maire socialiste est aussi mère de famille. Et oui, il s’agit de la maman de Bruno Julliard.

L’histoire ne dit pas si Bruno a été privé par môman de dessert après le traditionnel gigot flageolets dominical…

Justice soit rendue au Canard Enchaîné sui a révélé cette information dans ses colonnes, le 22 mars 2006.

*Article rédigé pour Halte au blocage et publié à cette adresse

C’est bien une manœuvre politicienne de la Gauche !*

La Gauche nous rabat les oreilles avec son discours d’arrière-garde sur le mode de la précarisation de l’emploi des Jeunes, refusant de constater que c’est le cas depuis plus de 20 ans, et qu’elle n’a rien fait pour changer les choses… se bornant juste à maquiller les chiffres avec les Emplois Jeunes, ces CDD-législature de 5 ans !

Or, ce discours ne prend pas dans la population. Force est de constater que les français sont réceptifs à une mesure qui permettra aux Jeunes de trouver le chemin des entreprises, et de se construire un parcours professionnel qui leur permettra de commencer leur vie d’adultes : intégration dans l’entreprise, accès au logement, au crédit, le tout en ayant la garantie d’un accès à la formation et au Assedics en cas de pépin.

En effet, 52% des français pensent que le CPE permettrait de réduire le chômage, chiffre qui monte à 69% des moins de 30 ans, et 75% estiment que le CPE permettra aux jeunes d’avoir une première expérience professionnelle, et là encore le chiffre monte à 77% des moins de 30 ans (Etude CSA pour l’Humanité… qui n’a pas publié le sondage, c’est dire !!! Autant dire que les Jeunes sont bien peu frileux à l’égard du CPE !!!

En parallèle, les syndicats et la Gauche ne parviennent pas à mobiliser contre le CPE, conséquence sans doute d’une position rétrograde et en dehors des réalités, ce qui ne correspond pas aux attentes des français. Idem dans les facs, qui ne recensent que quelques tractages et AG, loin d’une démonstration d’ampleur, selon les agences de presse.

Cet après-midi, le rassemblement organisé par la CGT aux abords du Palais Bourbon ne réunissait que 1600 personnes de l’aveu même de Bruno Julliard, président du syndicat étudiant UNEF (de gauche), dont seulement un quart de jeunes… Bien peu, bien peu…

Si le même Bruno Julliard déclarait que « Ce n’était pas une date prévue de rassemblement, pourtant les jeunes sont là c’est le signe d’une détermination importante. La mèche de la mobilisation est allumée », gageons que cette tentative de récupération politique risque surtout de finir en pétard mouillé…

*Article écrit pour Jeunes pour le CPE et publié à cette adresse