Ce midi, je faisais tranquillement ma pause clope au soleil, avant de rejoindre mon entreprise. J’étais en train d’admirer les panneaux électoraux situés en face de moi, et je me disais que le tirage au sort était favorable à la couleur, quand tout à coup,une femme de 70 ans sortie de nulle part m’aborde.
Ici, on vote traditionnellement à droite. Et là, surprise : la mamie pointe Sarko du doigt et me dit « celui là, il ressemble à un bouledogue ». Je pouffe, tout en me disant que c’est vraiment vache pour les bouledogues, et lui rétorque que ce n’est pas faux.
Elle poursuit : « il est étranger, il vient de Russie ». Je lui explique que Petit Sarko est originaire de Hongrie, mais français, et peut donc se présenter.
Elle insiste pour me convaincre -bah oui, intéressée par cet échange surréaliste, je n’ai pas fait mon antisarkomingout-, elle me dit alors : « Il n’a pas le droit d’être si dur avec les étrangers, il en est un lui-même ».
Avant d’asséner le coup de grâce : « Vous savez, c’est un petit Hitler, et moi j’ai vécu la guerre. Vous les jeunes, on vous aura prévenu ».
L’histoire ne dit pas à qui ira son suffrage, mais certainement pas à Petit Sarko…